Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis sur l'épisode 26.13
Avis favorable | Déposé le 18 janvier 2021 à 16:53 |
Le peuple des matous est plutôt fendard avec leurs costumes de carnaval... Sinon, l'épisode fonctionne bien sur son fond. Le concept d'une planète/d'un peuple qui se tue en se soumettant à ses pulsions animales est bien exploité, mis en perspective avec l'obsession du Master pour sa propre survie. J'ai apprécié d'ailleurs que le Master n'aie aucun plan diabolique dans cet arc, si ce n'est celui de parvenir à s'enfuir en utilisant l'irrépressible attirance du Docteur pour les mystères. La ligue de personnages secondaires n'est pas mémorable, mais l'ensemble est suffisamment bien rempli pour occuper 3 petits épisodes sans qu'on s'ennuie. |
Une deuxième partie plus légère qui souffre quand même du défaut “courons dans tous les sens dans une clairière”. Globalement le rythme est lent pour un épisode en seulement trois parties.
Le passage où les Cheetahs sont en train de faire mumuse avec le groupe d’amis d’Ace est particulièrement douloureux à regarder, avec le Docteur au milieu qui fait des grands signes. Ca fait très troupe de théâtre de primaire, et les Cheetahs perdent énormément en menace à partir de ce stade. Heureusement qu’elles ne sont plus l’ennemi principal.
C’est pareil pour le Maître qui a certes quelques bonnes lignes de dialogue mais globalement, quand l’acteur sort ses fausse dents de vampires et fait un bruit de félin, c’est un peu la gêne. Il est un peu ridicule lorsqu’il reste planté en plein milieu du décor en mode pas content quand le Docteur s’échappe. Je ne suis pas encore convaincu par son intérêt dans l’histoire qui m’apparaît plus comme remplir un cahier des charges qu’autre chose. C’est en effet une demande du showrunner de l’intégrer dans cet épisode et je ne sais pas si Rona Munro avait vraiment prévu le coup.
Le truc un peu dommage, c’est que le Maître a toujours été défini par le passé par sa recherche de survie avant tout, ce qui est un peu le thème de l’épisode. Or, l’épisode n’en fait rien, si ce n’est qu’il cherche à fuir la planète pour sa survie. Gé-nial.
L’idée de ne pouvoir partir ou arriver de la planète qu’avec une proie est bonne, et permet de donner une motivation crédible au Maître pour vouloir attirer le Docteur sans le tuer : il sait que le Doc trouvera toujours une solution. C’est pas mal, même si ça pose plus de questions (comment il a su que le Doc allait passer par Perivale ?) sur lesquelles on ne s'attardera jamais trop.
Bref il y a plein de trucs vachement kitchs avec les chats, quand ils hurlent, dans leurs mouvements, etc. Mais si on arrive à dépasser un peu cette gêne, il y a des idées pas mal, notamment le fait de revenir vers une bestialité assez primale. C’est pas idiot.
L’esthétique n’est pas trop mal, pour une énième carrière ils arrivent à rendre un peu l’impression d’un monde alien, le ciel constamment coloré et le côté un tout petit peu western avec les chevaux et la musique assez y contribuent bien. Bon, tout est fauché et c’est approprié pour l’ultime serial de toute la série classique, mais c’est pas si mauvais.
L’ambiance plus légère aide bien à contrebalancer le reste de la saison tout de même. On retrouve le Docteur un peu plus clownesque qui fait du jonglage, mais dans des proportions assez tempérées. Quelques bons gags sont là, comme Ace qui veut traquer un animal mais ne parvient qu’à capturer le Docteur qui passait par là.
La fin élève quand même vachement l’épisode qui reste quand même globalement une grosse transition, vers une histoire intéressante : la planète a une influence sur ses résidents qui deviennent progressivement primitifs et animaliers. Le fait qu’il faille attendre que l’un des membres du groupe se transforme pour l’exploiter et rentrer chez soi est une idée assez morbide sympathique, qui peut inévitablement amener de la paranoïa dans le groupe, même si ce dernier est constitué de personnages extrêmement oubliables.
Le cliffhanger où on révèle qu’Ace a entamé sa transformation est assez efficace. Comme bien souvent donc, il relève le niveau de l’épisode.