Ah tu regardes des classic ?
Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis sur l'épisode 26.08
Avis favorable | Déposé le 01 juin 2022 à 10:00 |
Comme souvent depuis quelques saisons, à un épisode entièrement tourné en studio est juxtaposé un épisode entièrement tourné à l’extérieur, et on obtient ici The Curse of Fenric. C’est une idée vraiment maligne que la série classique a mis du temps à trouver, qui assure une diversité des histoires et des décors. Ici, les plans d’intros entre eau, brume et soldats, sont vraiment très, très beaux. On est directement baigné dans toutes les atmosphères du serial : militaire, campagnarde rétro et mythologie viking. Le cocktail est inattendu est fonctionne bien. Le début est d’autant plus immersif que les soldats russes parlent vraiment russe, ce qui est inattendu dans la série classique (et un peu incohérent si je peux me permettre, avec un “à partir de maintenant, parlons anglais” peu convaincant, mais je chipote - d'autant que la suite l'expliquera...). J’aime également la partie assez scientifique où Ace montre au vieux professeur qu’elle sait plein de choses d’informatique et de logique, et l’idée de mettre au coeur d’une histoire la machine de traduction des messages nazis pendant la guerre, façon Turing et sa machine Enigma. La référence est directe et le scénariste a avoué que le handicap de Hudson était une forme cachée de rendre hommage à l'homosexualité de Turing qu'il a dû gérer à son époque.
Et tout se mixe bien aussi à l’ambiance mythologique Nordique qui vient se rajouter à l’ensemble, avec ce mystère assez cool de la traduction d'anciens hiéroglyphes celtes, de vieux écrits d’un ancêtre du vicaire et celle de lettres d’un soldat russe moderne, qui récitent les mêmes choses. Cela dit, le rythme est presque trop frénétique. L’épisode ne prend pas assez le temps, je trouve, de poser ses enjeux, et les scènes s’enchaînent de façon un peu aléatoire. Le Doc et Ace n’ont pas le temps de se présenter ou de se poser, on ne saisit pas bien pourquoi le Doc comprend qu’il faut aller dans l’Eglise puis y retourner par exemple, et Ace ne pose pas beaucoup de questions. On sent un peu trop la main invisible du script, dans une série où les histoires ont souvent le mérite d'être très (trop) organique, à base de contraintes spatiales et temporelles. Ici, pas trop de règles et pas trop de cohérence, faut que ça avance ! Je ne pensais vraiment pas dire ça autant d’une ère de Doctor Who, mais ce n’est pas la première fois avec Seven que je trouve que les transitions sont trop rapides et que ça manque d’exposition. Ironiquement, j'ai apprécié cette citation de Seven, qu'il ne respecte pas ici :
Finalement les enjeux sont en fait un peu durs à saisir. Cela dit, les scènes restent appréciables car elles sont bien écrites. Par exemple, la scène avec le bébé qui pleure qu’Ace prend avant de le rejeter, et le militaire qui engueule la maman de l’avoir emmené à son travail : franchement on ne capte pas bien ce que ça vient faire là. Mais bon, c’est une scène qui marche car elle étoffe un peu le contexte historique de l’épisode. De manière générale le casting secondaire est vivant et bien joué, ce qui change un peu. Et il s'avère que tout aura une importance plus tard, même si la façon dont ces scènes anodines nous sont présentées, reste assez destabilisante ici. Et puis on a une Ace et un Seven assez au top de leur forme - même si le fait qu’ils semblent galérer à rattraper la vitesse du script se ressent un peu. Leurs dialogues et interactions restent bien appréciables, on sent une vraie complicité à l’écran et des taquineries sans doute improvisées par les acteurs, ça rappelle les bons temps de Four. Même si j’ai aimé beaucoup de compagnons depuis, notamment Tegan et Peri, on avait pas eu un duo principal aussi fort depuis Four et Romana, et ça fait du bien.
Le cliffhanger met le Doc et Ace en danger mais d’une façon pas clichée pour une fois, ce qui rassure un peu sur la confiance qu’a le serial à raconter son histoire. J’espère quand même quelques éclaircissements, surtout après deux serials au lore déjà un peu dur à saisir. |
Avis favorable | Déposé le 12 janvier 2021 à 09:14 |
Très bonne première qui prend son temps pour poser les bases du récit, la menace est d'ailleurs à peine introduite ce qui est assez rare pour le signaler. Le scénario est de Ian Briggs, déjà à l'origine de Dragonfire que j'avais beaucoup apprécié (et qui est assez peu aimé, apparemment) et qui avait aussi cette qualité d'introduire beaucoup de personnages marquants (et Ace évidemment) et une certaine richesse dans les enjeux parfois limités des scripts de la série. |
Avis favorable | Déposé le 08 décembre 2018 à 22:52 |
Avis sur l'arc complet dans la toute dernière partie. Cet avis ne sert qu'à justifier tout ce qui est en dessous de 9 ou au dessus de 16. |
Le supplice de cet épisode. J'ai dû m'y prendre à trois fois pour regarder les quatres parties. Je me sens totalement en décalage avec les avis ci-dessous. L'impression d'être laissé au bord de la fête, seul avec mon jus d'orange Jafaden.
Le premier problème, c'est le découpage. Un enfer. Le Docteur arrive, semble tout comprendre et on prend à peine le temps de présenter les personnages. C'est un zapping permanent de scènes qui ne sont jamais raccordées les unes aux autres : paf, on est sur la plage, paf fake-Alan Turing, paf Ace avec ce qui est de toute évidence sa mère, paf le Doc fait des trucs... C'est une calamité à suivre, comme un texte à trou qui a l'air cool, mais dont je ne comprends que la moitié des mots.
Et puis le fond de l'épisode... Ben, je m'en fous. Le monstre est teasé au 5ème plan et vraiment, je m'en contre-branle. Si on a, au minimum, regardé deux épisodes de la série, je vois comment on peut être hypé par ça.
Je continue à boire mon jus d'orange. Seul.