Bilan 2021-2022 de Nicknackpadiwak

Le 29 août 2022 à 18:25  |  ~ 18 minutes de lecture
Voyage-voyage au pays de mon bilan des séries 2021-2022, avec le classement de mes douze tops et onze flops.

Bilan 2021-2022 de Nicknackpadiwak

~ 18 minutes de lecture
Voyage-voyage au pays de mon bilan des séries 2021-2022, avec le classement de mes douze tops et onze flops.
Par nicknackpadiwak

 

C’est le retour des bilans des rédacteurs de Série-All après une année de pause.

Enfin, c’est le mien, déjà. J’avoue que je n’avais rien proposé l’année passée, gagné par la morosité liée au Covid, les masques et les restrictions. Je n’avais pas le cœur à écrire. Mais la morosité a disparu et le moral est revenu, ce magnifique été incroyablement ensoleillé où la pluie ne nous a jamais embêtés, m’a remis du baume au cœur. Quel plaisir, quel bonheur, quelle insouciance, quelle douce abondance. Et n’écoutez pas ces rabat-joie de climato-alarmistes qui parlent de réchauffement climatique (j’ai porté une petite laine ce matin, ce n’est pas une preuve, ça ?) et qui pensent que cela va mener l'Humanité à son extinction. Cela est faux, je vous l’affirme. La Mort n'existe pas. C'est une invention du lobbying Pharmaceutique Sioniste Islamo-Gauchiste. Faites vos recherches...

Breeeef, donc, cette année, je reprends mes bonnes vieilles habitudes et propose un tour du monde des séries. Car les séries, si on y pense, c’est comme des vacances qu’on fait à domicile où on fait la rencontre de mille lieux, de personnages et de décors différents, on vit moult aventures et on chavire, passant d’émotions en émotions. S'il vous le voulez, embarquez avec moi dans ce récapitulatif des séries 2021-2022. Bon voyage (voyage).

 

Image de Ted Lasso saison 2

"Allez hop, on y va, en route pour l'aventure !"

 

Voyages en terre connues

 

Parfois, il est bon de revenir en vacances dans un endroit où nous sommes déjà venus les années précédentes. Pas de surprises certes, mais la joie de retrouver les lieux que nous avons tant aimés la première fois, pas besoin de se documenter pour chercher où se trouve le Leclerc le plus proche et quel plaisir de retrouver Bernard comme voisin de tente au camping. En série, c’est pareil, on peut prendre plaisir à retrouver quelques sitcoms ou dramas pour une nouvelle saison.

Mais cette année, il faut malheureusement dire que ce ne fut pas trop le cas, nombre de séries sont revenues avec une saison plus faible. Ou parce qu’elles ont donné l’impression que tout avait déjà été dit (Betty et ses skateuses glandeuses, After Life pour un final trop tire-larmes qui a oublié la différence entre rire et malaise, Resident Alien et ses personnages sympas perdus dans des intrigues indigentes, Upload et son paradis en toc qui a tourné en round ou Black Summer qui s’est dégonflée en cours de route), ou avec ce sentiment qu’elles ne savaient plus quelle nouvelle direction prendre au point de caler en cours de route (Dave et son rappeur en plein égo-trip fatigant ou Barry et son tueur dépressif).

Même le génial coach Ted Lasso a un peu loupé le coche (^^), fournissant une deuxième saison plus inégale, moins brillante et parfois noyée par trop de bons sentiments, même si sa positive attitude couplée à ses personnages attachants font toujours du bien au cœur. Tout le contraire de The Morning Show qui s’est rétamée, ne transformant pas l’essai de son excellente première saison et qui a livré une deuxième fournée ressemblant trop à son propre remake sans peps, sans envie, sans idée et plein de lourdeurs. Pour finir, Mr Mayor et son Ted Danson maire de L.A. entouré de son équipe de bras-cassés est restée fidèle à elle-même, même si toute sympa est-elle, ce n'est pas non plus un gros exploit.

 

Image de la saison 2 de The Morning Show

"Je vous en supplie, ne regardez pas la saison 2 de The Morning Show."

 

Le tour de France

 

Parfois, pas la peine de partir au bout du monde, la France est un beau pays, plein de richesses et de beauté (lorsqu’elle ne crame pas ou crève de soif). Niveau séries, je suis toujours irrésistiblement attiré par les productions tricolores, même si je reste souvent sur ma faim. Cette année, encore, il y a de très beaux loupés tel Or de lui avec Ramzy qui chie des lingots d’or (oui, oui), Validé saison 2 qui a dupliqué sa première saison en changeant juste de protagoniste principale, une rappeuse ce coup-ci, mais préférant le mauvais gangsta-rap au traitement de la question de la misogynie dans le hip-hop, ou Family Business saison 3 qui réussit l'incroyable performance d'être plus médiocre que les deux premières saisons, coincée dans un décor unique et ne se reposant que sur l’abattage en roue-libre de ses comédiens/comédiennes.

Heureusement, on a eu le droit à de belles réussites tel les Visitors de Simon Astier dans lequel l’esprit du Kaamelott de son demi-frère s’est retrouvé dans une histoire à la X-Files, un enthousiasmant et emballant Drôle de la showrunneuse de 10% sur le stand-up, porté par un duo méga-attachant, mais qui ne connaîtra pas de saison 2 (il est là, le drame de cet année, allez, à égalité avec l'invasion de l'Ukraine, je veux bien vous l'accorder) ou la saison 2 d’En thérapie qui a gommé les défauts de la première saison (dialogues parfois trop écrits, confrontation systématique entre le ou la patiente et le psy).

Pour terminer, je n'ai vu que la saison 1 du Parlement (donc hors-concours), mais je risquerai bien quelques billets sur le fait que la saison 2 perpétue ses vertus humoristiques.

 

Image d'Or de Lui avec Ramzy

Or de lui : "Mais c'est de la merde ?" Oui, oui.

 

Il y a même eu une flopée de séries ayant comme trait commun d’être écrites par des actrices ou réalisatrices venues du grand écran pour des résultats assez divers. Si On the Verge de Julie Delpy m’a lassé avec ses desperates housewives bobos californiennes, la bizarrerie de Nona et ses filles m’a laissé sur le carreau (comme toute production de Valérie Donzelli, toujours dans cet univers étrange où le burlesque se fait mou et les acteurs/actrices semblent systématiquement jouer faux), tandis qu'avec La meilleure version de moi-même, Blanche Gardin m’a terriblement refroidi avec ses propos très conservateurs et ce vomissement du féminisme ou des médecines parallèles. La série, déjà pas hyper emballante, a fini par devenir détestable par son côté imbue d’elle-même et hyper méprisant envers ce qu’elle ne connaît pas.

Finalement, celle qui s’en est sortie haut-la-main est Romane Borhinger qui a écrit la suite de son film hyper-méga-vachement autobiographique L'Amour flou et a fourni une saison sympathique et gentiment folle qui célèbre la famille non conventionnelle sous toutes ses formes, le tout avec un Philippe Rebbot en grande forme.

Enfin, ils sont revenus sur une plage, m’ont fait un peu peur en reprenant une majorité du casting précédent avant de m’embarquer avec eux dans des tonnes de fous-rires honteux, c’est Jonathan Coen et sa team, de retour après La Flamme pour une hilarante parodie de Koh Lanta avec Le Flambeau. Un grand merci pour toutes ces conneries, cela fait vraiment du bien.

 

Image de La meilleure version de moi-même

"Regarde, une vieille vidéo de Greta." - "Lol. Quelle petite sotte."

 

Les couloirs du temps

 

Alors, voyager, c’est sympa, mais pourquoi ne pas laisser tomber la hauteur ou la profondeur, pour une autre dimension, à savoir le temps ? Et oui, quoi de mieux que de voyager dans le temps ? À se demander pourquoi les agences de tourisme n’y ont pas encore pensé et ne le proposent pas...

En effet, ce serait un tel plaisir de voyager dans le passé et revenir au temps des cowboys comme Miracle Workers saison 3 l’a fait avec sa caravelle de pionniers, pour une nouvelle comédie un peu trop pipi-caca parfois, mais très attachante, notamment par l’abattage des comédiens/comédiennes qui semblent beaucoup s’amuser (Daniel Radcliffe et Steve Buscemi en tête). Ou de manière plus sérieuse, revivre l’affaire Monica Lewinsky VS Bill Clinton avec l’immersif et passionnant American Crime Story saison 3 où on perce bien tous les enjeux humains du scandale. Ou bien voir les flics corrompus de Baltimore avec We Own This City, nouvelle production David Simon qui est restée, malheureusement, un peu dans les starting blocks.

Cette année, beaucoup de séries ont littéralement joué avec les cordes du temps, que ce soit les derniers épisodes de Doctor Who écrits par Chibnall, même si ceux-ci ressemblent malheureusement plus à des fonds de tiroirs qu’à une dernière salve flamboyante. Il y a eu aussi Rick and Morty saison 5, anciennement série chouchoute, mais elle aussi semble à court de carburant et propose des épisodes très irréguliers. D’ailleurs, en ce moment, je conseillerais sa cousine Solar Opposites et ses Aliens tombés sur Terre et obligés de s’adapter, qui joue sur le même format, en plus crue peut-être. Elle est nettement plus convaincante et offre même des thématiques surprenantes (le subplot du Mur).

La nouvelle série de Moffat aka The Time Traveler’s Wife a aussi beaucoup joué au yoyo à travers les époques pour un résultat inégal, voire parfois très mauvais (l’épisode 3), mais qui a gardé un je-ne-sais-quoi de touchant, peut-être sa mélancolie tenace ou tout simplement je suis tombé sous le charme de l’actrice principale.

Enfin, une autre grande série qui s’est toujours amusée avec les époques a tiré sa révérence cet été, il s’agit de Better Call Saul avec une dernière saison parfois frustrante, parfois trop rapide sur certaines choses (les morts de certains protagonistes) et lente sur d’autre (la vengeance contre Howard qui a duré trop longtemps), mais qui a réussi à convaincre quasi tout le monde avec ses deux derniers épisodes remarquablement bien écrits et interprétés. Une fin belle et émouvante, à la hauteur de ce spin-off de Breaking Bad qui a fini par dépasser la série-mère.

 

Image de Miracle Workers saison 3

"Je n'aurais pas dû prendre des tickets classe éco."

 

Tour opérateur

 

Parfois, certaines personnes aiment des vacances calibrées et sans risque, le bus venant nous chercher à l’hôtel pour nous amener visiter des lieux touristiques incontournables et bondés de monde. On partage la banquette avec Josiane, quatre-vingts ans, et on fait le tour des pays mais en prenant bien soin de manger dans des restaurants qui proposent de la bouffe française, histoire de ne pas être trop dépaysé. Et surtout en sortant, on n’oublie pas de passer par la boutique.

Et les champions des voyages en plastoc furent la team Disney/Marvel avec leur Moon Knight aussi léger et inspiré qu’un menu McDo (j'ai tenu un épisode et dix minutes du deuxième avant l'overdose) ou un Obi-Wan Kenobi d’une terrible inutilité, ne servant qu’à générer du vide, tel un trou noir de fan service. Loki s’en est sortie un poil mieux, mais n’a pas échappé totalement aux histoires estampillées Marvel qui se terminent systématiquement par de l’action boom-boom et des effets spéciaux moches.

Moche aussi fut l’invocation de l’esprit d’une série culte pour une résurrection non-nécessaire et probablement uniquement à but lucratif, à savoir How I Met Your Father, sitcom bien triste qui ressemble à une énorme bouillabaisse infâme mixant rires enregistrés, gags tombant à plats, humour d’une autre époque, volonté gênante de cocher toutes les cases de la représentativité à l’écran et personnages mal dégrossis.

Une autre série m’est restée sur l’estomac et ce fut plus douloureux car cela faisait cinq saisons que je la suivais. Il s’agit de Gomorra qui s’est terminée sans panache en reprenant scolairement la formule qui avait marché dans les premières saisons. Sauf que là, on en a plus que marre de ces mafieux qui ne font rien que de se menacer et de tuer des personnages tertiaires.

Enfin, beaucoup ont vu dans The Boys la série fun, décomplexée et audacieuse de l’année. Personnellement, je ne les rejoins pas et je trouve que la série, sous ses faux-airs irrévérencieux, est un triste modèle de conformité. Elle reste sagement sur l’autoroute qu’elle s’est créée, chérissant ses acquis (le côté provoc, Homelander) et ne prenant aucun risque (tuer un personnage important par exemple). Clairement The Boys a compris qu’il suffisait de faire exploser des têtes ou faire le buzz sur une partouze géante entre super-héros (gros pétard mouillé soit dit en passant) pour continuer à passer pour une série iconoclaste alors qu’au final elle prend les mêmes chemins balisés qu’une série Marvel.

 

Image d'Obi-Wan Kenoby

"C'est vrai que Star Wars, c'était bien avant ?" - "Ta g..."

 

L’aventure, c’est l’aventure

 

Enfin, d’autres fois, on se sent l’âme d’un baroudeur, on a envie de sortir des sentiers battus et s’engager dans des voies moins confortables au risque de se perdre, mais avec l’espoir, machette à la main, de tomber au cœur d’une forêt vierge sur un trésor caché ou un temple Inca. Vous l’avez, l’image ? Et toutes proportions gardées, certaines séries m’ont vraiment fait m’évader cette année encore, ces voyages immobiles.

D’ailleurs, je ne peux commencer ce paragraphe sans évoquer The White Lotus, série qui symbolise le mieux la thématique de mon article, celle des vacances. Ce fut avec un plaisir un peu sadique que j’ai observé ce jubilatoire jeu de massacre social de la bourgeoisie blanche américaine dans un Club Med au bout du monde.

Cette année, à part ça, on eu le droit à un peu d’exotisme de la part de Netflix qui nous a proposé le coréen Squid Game (gros buzz, quelques longueurs et facilités, un refus un peu dommageable de s’engager frontalement dans une dimension politique et sociale, mais de bons personnages et quelques bonnes idées ont fait basculer la balance positivement) ou l’anglais Seul face à l’abeille où j’ai retrouvé avec bonheur certaines mimiques de Mr. Bean. Ce gardien de maison luxueuse appartenant à un couple de millionnaires partis en vacances voudra se débarrasser d’un bourdon et détruira tout par folie.

Halte aussi à Atlanta pour le retour tant attendu de la série décalée et engagée de Donald Glover, dans un mélange entre vagabondage burlesque, film d'horreur à la Jordan Peele et Black Mirror politisé. Parfois, des épisodes qui se traînent, mais un vrai coup de frais. On a aussi eu le droit au plus beau des voyages avec Foundation, tirée du livre, celui de l’espace infini. Dommage que la fusée ait calé en route : le temps a commencé à se figer et les épisodes de remplissages ont commencé à s'accumuler, rendant pénible la fin d’aventure.

 

Image de Squid Game

"Allez les gars. Tous motivés, on y croit. On va arriver au bout de cette saison de Foundation."

 

Mais le plus aventureux des voyages, celui qui offre le plus d’inattendu où tout est possible, reste le voyage cérébral : l’aventure à l’intérieur du cerveau, ce labyrinthe fascinant. Si je trouve que Severance a loupé le coche, cochant trop de mauvaises décisions et jouant un peu trop à la maligne malgré un concept toujours intéressant, à savoir l’aliénation au travail, j’ai adoré suivre Mr. Corman, de et avec Joseph Gordon-Levitt, même si en sortant, je ne suis pas certain de ce que j’ai vu (un portrait fragmenté d’un homme perdu dans sa vie et qui souffre d’hallucinations ? Un nouveau Fight Club ? Une escroquerie ? Un magnifique château de cartes qu’un souffle ferait tomber ?).

Tout comme j’ai retrouvé avec un plaisir immense Alma de Undone pour une saison 2, un nouveau trip psychédélique à travers le temps, l’espace et les souvenirs qu’on cache à tous et à soi-même en premier. La série animée via la rotoscopie a offert un beau final simple et touchant. Par contre, j’ai été moins enthousiaste vis-à-vis des Yellowjackets, cette équipe de footballeuses naufragées d’un crash d’avion et jouant malgré elles à Lost, la série s’engageant un peu trop systématiquement dans des sentiers embourbés de clichés et de facilités. Dommage, ce fut un plaisir de revoir Christina Ricci.

Enfin, cela me déchire le cœur, mais force est de constater qu’Euphoria a totalement planté sa saison 2. Elle qui fut mon choc et mon coup de cœur de 2019 et qui m’avait retourné comme une crêpe, a perdu le cap et n’est jamais arrivée à donner de la consistance à ses personnages (ce qui était sa force). Semblant être écrite à vue, elle a donné un résultat confus qui a préféré tout miser sur la nudité, des éclairs de violence incongrus et les effets clinquants. J’espère que la saison 3 rectifiera le tir.

 

Image de Yellowjackets

"Les filles, on a trop chargé le punch, je pense."

 

En conclusion, ce fut une année riche avec ses hauts et ses bas et une nouvelle fois, les séries ont démontré être le meilleur moyen de voyager et de vivre un tas d’émotions diverses et variées (rire, tristesse, peur, excitation, suspense, ennui). Et le tout pour un coup carbone moindre. Encore que...

 

Et pour ceux qui n’ont pas eu envie de tout lire ce gros pavé, un classement qui résume tout. En cliquant sur les noms des séries, cela vous envoie à l’endroit précis dans l’article où j’en parle. C'est beau, la magie :

 

Mon Top classement

1 - Better Caul Saul saison 6

2 - The White Lotus

3 - Le Flambeau

4 - American Crime Story saison 3

5 - Undone saison 2

6 - Mr. Corman

7 - Drôle

8 - Atlanta saison 3

9 - Amour flou

10 - Solar Opposites saisons 2 et 3

11 - The Time Traveler's Wife

12 - Ted Lasso saison 2

 

Mon Flop classement

1 - Gomorrah saison 5

2 - The Morning Show saison 2

3 - La meilleure version de moi-même

4 - How I Met Your Father

5 - Obi-Wan Kenobi

6 - Or de lui

7 - Family Business saison 3

8 - Rick and Morty saison 5

9 - Foundation

10 - Euphoria saison 2

11 - The Boys saison 3

 

Image de The White Lotus

"À plus dans le bus" pour un nouveau bilan personnel à suivre !

L'auteur

Commentaires

Avatar Mmaginère
Mmaginère

Encore un très bon bilan, plein de bons mots et d'humour, avec un thème maîtrisé... Dis, tu veux pas donner des conseils aux scénariste de Doctor Who et Resident Alien ?

1 réponse
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Avatar Altaïr
Altaïr

Le vrickavrack m'avait manqué <3

3 réponses
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Avatar Galax
Galax

Tu t'es donné sur toutes les métaphores estivales ou autres de ce bilan ! Bravo !

1 réponse
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