Double pénétration, BBC, squirting, glory hole, jerk off instruction, blowjob, rimjob, facesitting, cuckold, pegging, mais aussi Johnny Hallyday, Emmanuel Macron, une licorne, la raclette, Bernard de Westworld, Kylian MBappé, le Brexit, les gilets jaunes, Carlos Ghosn sont une liste de mots qui n’apparaîtront pas dans ce nouveau numéro de Vrickavrack.
Je voulais que vous le sachiez.
Le Fonz du mois : 2 Broke Girls, 1 cup :
Avis très favorable
Avis favorable
Avis neutre
Avis défavorable
Sommaire :
- Access
- Ad Vitam
- American Horror Story
- Arrow
- Better Call Saul
- Big Mouth
- BoJack Horseman
- Camping
- Channel Zero
- Charmed
- Chilling Adventures of Sabrina
- DC's Legend of Tomorrow
- Dix pour cent
- Doctor Who
- Ghoul
- How to Get Away With Murder
- It's Always Sunny in Philadelphia
- Kidding
- L'Art du Crime
- Le Bureau des Légendes
- Maniac
- Meurtres aux Paradis
- Mom
- Riverdale
- Single Parents
- Supergirl
- Superstore
- Tell Me a Story
- The Deuce
- The Flash
- The Good Place
- The Haunting of House Hill
- The Man in the High Castle
- The Walking Dead
- Z Nation
Access
Helper9 : Diffusée depuis le 7 novembre dernier, Access est une jolie surprise. Portée par Ahmed Sylla (révélé dans On n’demande qu’à en rire) et d’autres acteurs/rices, cette série au format court et comique est très divertissante. C’est assez surprenant pour une série inédite française programmée sur une chaîne de la TNT (C8) qui n’est pas du tout orientée vers ce type de programmes. Alors, ce n’est pas la série comique du siècle, mais moi j’apprécie les efforts des chaînes françaises pour attirer à nouveau les gens vers la TV avec des programmes inédits et français.
Avis favorable
Ad Vitam
Elpiolito : L’idée de départ était séduisante : un monde où les personnes se régénèrent et ne connaissent plus la mort. Comment gérer une vie devenue trop longue ? Quelle place pour les générations futures alors qu’il n’y a plus besoin d’elles ? Alors que des adolescents se suicident collectivement, un flic trop vieux pour ces conneries mène l’enquête.
Malheureusement, le premier épisode d'Ad Vitam est une sinécure. Très lent, trop lent pour captiver, il se perd dans son univers en essayant de nous le montrer, oubliant son intrigue et la présentation d’enjeux clairs. Si ce n’est pas forcément inintéressant, c’est ennuyeux. C’est bien simple : les dix premières minutes concentrent le principal et il ne se passe rien pendant quarante minutes ensuite. Malgré les prestations intéressantes d’Yvan Attal et surtout de Garance Marillier, ce pilote peine à convaincre : je n’ai, personnellement, tout bonnement pas regardé le second épisode.
Avis neutre
Nick : Moi, par contre, j'ai regardé l'intégralité de la série. Malheureusement, Ad Vitam ne redorera pas le blason des séries françaises d’anticipation (Trepalium, Nu, Missions). La faute à un rythme mollasson, à une enquête difficilement passionnante au déroulement classique et très Julie Lescautesque, au côté ampoulé et prétentieux des dialogues et à un Yvan Attal qui m’a un peu exaspéré avec son air perpétuel de chien battu. Dommage car le postulat de base (la mort par vieillesse vaincue) était très bon et aurait pu plus développer ses thématiques intéressantes (que faire des jeunes ? l’empathie ne disparaît-elle pas avec l’âge ?) plutôt que de les survoler, mais la mollesse de l’ensemble oblige à une incessante lutte contre le sommeil, malgré la présence de Garance Marillier, véritable révélation.
Avis neutre
American Horror Story - Saison 8
Galax : Une superbe saison crossover pour American Horror Story qui réunit enfin ses différents univers. Avec quelques subtiles références à l’hôtel, à l’asile et à la colonie de Roanoke, mais aussi et surtout avec ses retours des personnages de Murder House et Coven (respectivement saisons 1 et 3 : la maison hantée et les sorcières), American Horror Story réunit un cocktail de fanservice qu’on attendait depuis très longtemps. Et loin d’être un simple prétexte, l’histoire est très bien construite, toujours surprenante, parvient à donner un vrai sens à tout l’univers American Horror Story avec cette nouvelle intrigue de l’Antéchrist, incarné par le brillant Cody Fern (probablement le meilleur ""remplacement"" de Jessica Lange que la série ait trouvé). Il semblerait en plus que la prochaine saison reprenne de près ou de loin la continuité des événements, maintenant que l’univers semble bien établi, ce qui s’annonce extra. Une saison à voir pour tout fan d’American Horror Story, particulièrement des saisons 1 et 3, et particulièrement si les récentes saisons vous avaient déplu ! Sans doute la meilleure saison depuis Asylum.
Avis très favorable
Arrow - Saison 7
RasAlGhul : Après avoir arrêté toutes les séries de super-héros l’année dernière, sauf Legends of Tomorrow mais ça c’est parce qu’elle est trop bien, je m’y suis remis avec méfiance. Arrow m’a vite convaincu qu’elle en avait encore sous le pied. La saison 7 a offert quelque chose de différent, avec plus de moralité que dans les saisons précédentes. L’arc narratif d’Oliver en prison a donné quelques scènes d’action de très haut niveau. Les flashforwards sont une belle surprise, même si j’attends de voir où les scénaristes vont nous mener. Le reste est tout de même de moins bonne qualité, mais le tout est largement satisfaisant.
Avis favorable
Better Call Saul - Saison 4
Nick : Au moment où tout le monde semble unanime sur Better Call Saul et commence à se demander si elle n’est pas supérieure à Breaking Bad, voilà que moi, qui était l'un des premiers à le signaler, je fais grise mine et sors un peu circonspect de cette saison 4. En effet, j’ai trouvé que la belle mécanique avait montré des signes d’essoufflement et on a commencé à trop voir les ficelles (montrer l’exécution d’un plan avant de nous l’expliquer). Mike a été aussi trop présent pour une intrigue famélique (fabriquer un labo), idem pour Nacho, comme si Better Call Saul s’acharnait à garder ces deux-là à l’antenne alors qu’à l’évidence, elle ne sait plus trop quoi en faire pour l’instant. Mais le pire est que le sentiment de bégaiement a atteint le couple Jimmy et Kim, pourtant le cœur de la série. Trop de fois, Better Call Saul nous a fait croire à la fin du couple, au plongeon final de Jimmy vers Saul avant de rétropédaler, pour ne pas commencer à faire la grimace.
La série reste toujours belle et intelligente, mais il serait peut-être temps d’envisager la retraite, avant la ou les saisons de trop.
Avis neutre
Big Mouth - Saison 2
Manew : Après une très bonne saison 1 qui a su poser un ton complètement too much sur des questions réelles d’ado et qui m’a fait mourir de rire, j’attendais avec impatience ce deuxième run de Big Mouth. Eh bien je n’ai pas été déçu. On aborde des problématiques de plus en plus profondes avec notamment la séparation des parents de Jessie, mais toujours sur un ton complètement débile. Coach Steve a aussi droit à ses moments de gloire, et même à un générique personnalisé efficace. Au rang des regrets, cet épisode mal foutu sur le planning familial qui n’a pas du tout fonctionné sur moi. Bref, une bonne saison !
Avis favorable
BoJack Horseman - Saison 5
Koss : Le cheval, c’est vraiment génial. Et ce, même après cinq ans. Le show arrive à la fin de sa course pour nous livrer une conclusion sur ses années passées et conclure tous ses arcs, en glissant même quelques pépites d’épisodes (Free Churro et The Showstopper). Super fin de séri… Ah non, on me dit que le show reviendra pour une sixième (si ce n’est plus) saison. Il va falloir vraiment qu’ils se renouvellent pour toujours accrocher le regard. Dommage, car cette fin sur Diane était parfaite et recentrait le point de vue sur elle, véritable héroïne du show. La série termine bel et bien sa route là et en dire plus, serait sans doute superflu.
Avis très favorable
Manew : Dans cette saison 5, on a eu droit à des vrais coups de génie avec notamment BoJack the Feminist, Free Churro, ainsi que le trio de fin de saison. Les personnages ont grandi, Alison Brie euh. Diane a enfin eu droit à son retour en fanfare, la série ayant par le passé oublié qu’elle était aussi essentielle que BoJack à l’équilibre du show. Après cette saison exceptionnelle, il est assez difficile d’imaginer une saison 6 maintenir le niveau. On est, je pense, nombreux à avoir espéré que cette cinquième saison soit la dernière, afin d’être certain que BoJack s’arrête au top, sur une fin mélodramatique ouverte et pleine d’espoir.
Avis très favorable
RasAlGhul : Que dire que dire ? Qu’est-ce que c’est dommage que la série revienne pour une sixième saison. Parce que la cinquième ressemblait vraiment à une conclusion pour la série. On est revenu sur tout ce qu'il s'était passé jusqu'à présent. Il y a eu un réel effort de tout mettre en perspective, avec un arc narratif simple mais éloquent : la difficulté pour BoJack de différencier le vrai du faux, le réel de la série. Autour de cela s'est greffé un arc très pertinent sur l'hypocrisie du monde de la télé et les réactions au mouvement #metoo. Et quelques pépites d’épisodes ont vraiment donné une cohérence à l’ensemble. C’était beau, émouvant et toujours très juste. Quelle déception de voir la série revenir… et c’est sans doute la plus belle chose que je puisse dire à BoJack Horseman.
Avis très favorable
Camping
Helper9 : Dire que Camping était la série de la rentrée que j’attendais avec impatience. J’ai même écrit un article sur le pilote. Quelle déception ! Le mot "déception" est un peu fort, car dans son ensemble la série était sympathique mais "sympathique" est le maximum que je puisse dire. Je me retrouve donc avec un avis bien "NEUTRE" sans savoir si j’ai aimé ou si j’ai perdu mon temps. Le principal problème est qu’il était difficile d’avoir un tas de péripéties et d’histoires sur quelques jours de camping (malgré un bon nombre de personnages). Ce fut donc un véritable yoyo entre des épisodes hilarants, dynamiques et des épisodes d’un ennui, sans action. Le casting était plutôt bon mais là aussi, on n’était pas à 100 % du talent espéré. Si Jennifer Garner est omniprésente (parfois hilarante, parfois agaçante), David Tennant, qui joue son mari, est totalement effacé (on l’oublie parfois). Certes, c’est ainsi que le couple fonctionne, mais tout de même. Embaucher Monsieur Tennant pour si peu de présence… Heureusement, d’autres acteurs viennent pimenter et dynamiser certains épisodes, notamment l'actrice qui joue Jandice (qui sauve bien 50 % de la série par sa personnalité décalée).
Avis neutre
Channel Zero - Saison 4
Nick : La meilleure (?) série anthologique d’horreur est de retour avec une drôle d’histoire de porte apparaissant mystérieusement dans un sous-sol et libérant un croque-mitaine contorsionniste, psychopathe et increvable. Privilégiant toujours l’ambiance proche du cauchemar éveillé aux jumpscares d’usage, Channel Zero propose cette année sa saison la plus directe et peut-être la plus efficace. Un des points forts de la série est toujours son format court (six épisodes et basta), ce qui lui permet de ne pas trop devoir faire traîner son intrigue comme d’autres sont obligées de faire (oui, oui, je te regarde House), mais au contraire en la faisant rebondir régulièrement tout en offrant son lot de scènes choc. Portée par son Spretzel Jack, son bogeyman flippant et marquant, dans un esprit très film de série B eighties (avec donc son lot d'approximations et maladresses), Channel Zero est une série moins connue, plus modeste et moins tapageuse que American Horror Story. Et certainement plus déconcertante (pour le meilleur comme le pire).
Avis favorable
Charmed
RasAlGhul : C’est pas la série que j’attendais le plus je dois l’avouer. En revanche, tout le backlash des fans de l’ancienne version de Charmed m’a donné envie de laisser une chance à la série… et je n’ai pas été déçu. Alors attention, cette série n’est pas bonne. Elle est passée par quelques étapes déjà en seulement sept épisodes : niaise et divertissante, niaise, ennuyeuse, sérieuse pour enfin arriver à un point où elle pourrait mener à quelque chose de bien. On n’en est clairement pas là, mais il y a des points positifs : Harry est bon, Macy et Maggie aussi la plupart du temps. Certaines intrigues sont intéressantes et le propos peut parfois être intelligent. Et la série sait divertir. Mais pour le reste… Entre une Mel antipathique au possible, des dialogues écrits pour et par des adolescents de quinze ans, de mauvais acteurs et des effets spéciaux aux fraises, on a une série qui en est encore au stade de brouillon. La magie n’a pas encore opéré.
Avis neutre
Chilling Adventures of Sabrina
Manoune398 : Bon départ pour la sorcière ! Franchement, la magie revient à la mode et tant mieux parce que c’est toujours un thème qui m’attire et là… c’est vraiment plus sombre, plus glauque et en même temps attachant. Kiernan Shapka est très à l’aise dans son rôle, il y a un univers visuel bien défini et la présence du féminisme est aussi légitime que bien traitée. Chance Perdomo (Ambrose) est également des plus agréables à regarder… Enfin bref, je m’égare : tout est bien quoi.
Avis favorable
RasAlGhul : Bon départ pour la sorcière en effet (la synchro de Manoune et moi en ce moment est racontée dans les livres de légendes sériealliennes). Avec un univers des plus sympathiques, quelques personnages hauts en couleur et une Kiernan Shapka vraiment excellente dans son rôle, Sabrina convainc sans trop forcer. Je n’étais pas franchement familier avec la magie (c’est marrant parce que la série parle aussi de familiers… bref je m’égare dans les limbes de l’humour), mais j’ai beaucoup apprécié cette première saison imparfaite mais prometteuse. Le féminisme est pertinent, jamais gratuit et toujours bien utilisé. L’univers visuel ressemble beaucoup à celui de Riverdale, et ce n’est pas une mauvaise chose. Le seul vrai défaut de cette série, c’est que la saison 1 fait office d’introduction. Alors maintenant, à la saison 2 de confirmer l’essai. Ah et je suis d’accord, Chance Perdomo est très agréable pour les yeux !
Avis favorable
DC's Legend of Tomorrow - Saison 4
RasAlGhul : Ma série super-héroïque préférée revient pour une quatrième saison placée sous le signe de la magie. John Constantine arrive dans l’équipe de bras cassés et c’est une excellente nouvelle. Les scénaristes maîtrisent à 300 % leurs personnages, et savent parfaitement les utiliser. C’est drôle, émouvant, bien fichu et surtout très très fun. Il y a juste un côté parfois un peu trop sitcom et une intrigue principale qui tarde à démarrer, mais c’est chaque semaine un plaisir de suivre les aventures des Légendes !
Avis très favorable
Dix pour cent - Saison 3
Helper9 : Pour se faire attendre, je crois que Dix pour cent gagne haut la main! Au final, ni pour m’emballer ni pour me décevoir. Sachez qu’une quatrième saison est prévue et semble être la dernière (pas encore de confirmation officielle). C’est une bonne chose. En effet, si les acteurs principaux sont toujours aussi talentueux et portent la série, à l’inverse d’autres éléments affaiblissent celle-ci. Dix pour cent a redynamisé "la série française" et connaît un grand succès au niveau mondial. Cependant, ce qui était novateur en 2015, commence à lasser en 2018. Le schéma "un ou plusieurs guests acteurs(rices) par épisode + vie de l’agence et de ses employés" devient très répétitif. Si quelques histoires nous tiennent en haleine et sont vraiment divertissantes, les autres péripéties ont un goût de déjà-vu. Alors, certes, chaque acteur(rice) a sa personnalité et chaque épisode tente de présenter une nouvelle histoire, mais au final, ils connaissent tous les mêmes galères à quelques détails près. Le plus répétitif est sûrement la guerre que se livre les agents pour contrôler l’agence, pour se mettre des bâtons dans les roues… On a compris, je crois. La série est courte (six épisodes) donc elle se regarde de manière agréable et c’est loin d’être de mauvaise qualité, mais la décision de conclure avec la prochaine saison serait intelligente. De toute manière, je pense que les gens sont de plus en plus impatients et ont besoin de nouveauté. Alors les séries qui dépassent les cinq saisons sont de plus en plus rares.
Avis favorable
Koss : Dix pour cent revient et assume son contenu 100 % soap. Le scénario n’a plus la gageure d’être réaliste et c’est très bien comme cela. En distillant plusieurs propos politiques forts, le show rectifie certaines errances de la saison passée et donne à voir le meilleur de la production française.
Avis favorable
Doctor Who - Saison 11
Galax : Une saison vraiment étrange et différente, que je conseille à tous les fans de la série (actuels comme d’antan) d’essayer de regarder, tant elle provoque des réactions diverses. Je suis sous le charme de la nouvelle Docteur, Jodie Whittaker, et j’aime le renouveau de la tournure du show. De plus, il y a une vraie unité entre chaque épisode et des schémas qui reviennent souvent : les mystères cette saison sont très solides, les aliens loin d’être toujours méchants, etc. Le gros problème, c’est l’absence de fil rouge/mythologie dans le show. Cela pourra se régler d’ici la fin de saison (il reste deux épisodes au moment où j'écris ces lignes). L’autre problème, c’est le charisme zéro des compagnons. Si le jeu d’acteur de certains les rendent un peu attachants, ça ne suffit pas à les développer. Un problème qui, pour le coup, est plus alarmant pour la suite de la série. Mais j’apprécie la prise de risque de l’ensemble.
Avis favorable
Koss : En une saison, Chris Chibnall fait un bien meilleur travail de showrunner que Steven Moffat pendant six ans. S'il peine encore sur ses propres épisodes, le nouveau conducteur de la série parvient à distiller une thématique profonde sur la saison, à faire des épisodes qui se répondent et à donner un vecteur de narration à la lumière. Chris for the win.
Avis favorable
Ghoul
Nick : À l’origine un film indien découpé en trois par Netflix, Ghoul développe un bien drôle de concept : celui de ne jamais, ô grand jamais, proposer quelque chose d’un tant soit peu original ou inattendu pour le spectateur. En effet, le film déroule de manière automatique, sans jamais chercher à innover, une histoire sans surprise, n’hésitant pas à piller à droite et à gauche (Rec, The Thing, Seven, etc., etc.) et se contentant de fournir des scènes choc à intervalle régulier, scènes choc qui ne font que copier et coller celles des films d'horreurs US contemporains, pour un résultat efficace uniquement pour ceux qui acceptent de fermer les yeux sur les grosses ficelles et de jouer le jeu.
Le fait que le film soit indien est la seule originalité ; pour le reste, il s'agit d'une contrefaçon sans imagination des films d'horreur fainéants, formatés et opportunistes du moment. Ghoul est gogol.
Avis défavorable
How to Get Away With Murder - Saison 5
Galax : Une première partie de saison très prometteuse pour How to Get Away With Murder. Une série autrefois inégale qui vivait pour et par le pur "twist" et la volonté de surprendre à tout prix, qui maintient désormais un niveau très sympathique pour deux raisons : 1) ils assument de plus en plus leur côté soap, avec ses bons et mauvais côtés, mais avec surtout des personnages bien dosés et attachants (le mariage de Conor et Oliver fonctionne très bien comme apogée de la mi-saison). 2) ils font de l’aspect juridique du show un simple fil rouge sur une affaire à grande échelle pour Annalise Keating, traitant des injustices et des inégalités subies par les Noirs dans le système judiciaire américain. De quoi donner à Viola Davis énormément de matière pour impressionner. Je pense notamment à une scène où elle reste silencieuse pendant une bonne minute et nous subjugue.
Bref, How to Get Away With Murder se renouvelle en gardant ses bases saines (les twists, Viola Davis, les personnages attachants) sans se la jouer trop complexe, et est donc toujours un plaisir à suivre.
Avis favorable
It's Always Sunny in Philadelphia - Saison 13
Koss : Quelle incroyable série trop méconnue ! Alors qu’elle s'apprête à battre le record de longévité de la plus longue série comique à l’antenne (il est de quinze saisons), le show nous livre une sublime treizième saison. Le tout après plus d’un an et demi de hiatus et la "disparition" d’un de ses personnages. Dans une Amérique où la mortalité des personnages est devenue la norme, il était assurément très difficile de parvenir à retrouver le ton caractéristique du show. Les rois cocréateurs s’en sortent brillamment. It’s Always Sunny in Philadelphia parvient même à nous donner le meilleur épisode, toutes séries confondues, de cette année : Mac Finds His Pride.
Avis très (très très) favorable (regardez le show et on n’en parle plus !)
Kidding
Nick : Hourra, le retour du tandem Jim Carrey et Michel Gondry, quatorze ans après l’excellent Eternal Sunshine of the Spotless Mind tient ses promesses et fournit une série très attachante, pleine d’imagination et d’inventivité.
Kidding suit Jeff Pickles, un animateur de show pour enfants en pleine dépression depuis la mort d’un de ses fils. Gondry se sert de cette histoire et notamment de la partie show télévisé pleine de marionnettes et de décors en carton pour y imposer sa patte faite d’illusion et de bric à brac, mais avec parcimonie, loin du trop-plein qui avait noyé le spectateur dans L’Écume des Jours, ce qui n’empêche pas certains tours de force technique. Mais c’est surtout un Jim Carrey époustouflant qui tient le tout sur ses épaules. Tour à tour creepy et touchant, inquiétant et pathétique, il est parfait dans le rôle de cet homme qui cache son mal-être et son inadaptation au monde qui l’entoure dans une bonhommie et une philanthropie démesurées et est le chef de meute d’une histoire qui ne cesse d’étonner et d’attendrir, adorant prendre les spectateurs à contre-pied de leurs attentes. Malgré quelques imperfections, Kidding est mon coup de cœur de cette fin d’année.
Avis très favorable
L’art du crime - Saison 2
Helper9 : L'Art du Crime est de retour avec trois nouvelles affaires et à nouveau c’est captivant. France 2 est vraiment douée pour créer des duos de personnages qui fonctionnent très bien et des enquêtes qui captivent sans tomber dans une violence extrême. Si en plus, on se cultive au passage avec toutes les anecdotes que raconte l’historienne de l’art et qui sont liées au(x) meurtre(s) à élucider, alors ce n’est que du positif. J’ai vraiment l’impression d’être devant du Agatha Christie tellement c’est captivant (troisième fois que je le dis, je pense que l’on a compris).
Avis très (supra méga) favorable
Le Bureau des Légendes - Saison 4
Koss : Malotru VS The World. Cette année, il est en Russie et doit lutter contre pas moins de trois services secrets différents. Le Bureau des Légendes en profite pour aborder pleinement la question de la cybersécurité avec notamment le personnage de Marina Loiseau envoyée une nouvelle fois pour rate de laboratoire. C’est toujours aussi passionnant à suivre, malgré quelques facilités d’écriture (des personnages qui décrivent à voix haute leurs actions) et la disparition complète de deux autres (que j’aimais bien).
Avis favorable
Maniac
Galax : Je n’ai vu que le pilote. Essayez de le regarder, si la série vous intéresse. Mais je le déconseille. Je trouvais le pitch très bon mais le pilote m’a refroidi très vite. Maniac s'annonce déjà comme une série typique de Netflix : trop longue et trop lente. Pas assez d'efforts pour nous impliquer. Je passe !
Avis défavorable
Koss : Pire que l’enfer : l’enfer prétentieux. Dix épisodes d’ennui et de vide assez sidérant, tout en se prenant très au sérieux. Maniac a brassé beaucoup d'air pour finalement aligner un mantra de "cat poster". Hé ben... Chapeau les gars.
Avis (très) défavorable
Manoune398 : Ah ah ah, oui cette série limitée est risible. Un gros échec à la limite de la catastrophe. Parce qu’il y avait dix épisodes seulement, je me suis forcée à tous les regarder mais bon sang c'que c’était dur ! Emma Stone est vraiment bien dans son rôle, mais elle n’arrive pas à faire oublier tout le reste. La série avait tout pour plaire et pourtant c’était vide, inutilement complexe, pas attachant, pseudo-philosophique et hautain. Produire quelque chose d’aussi construit mais d’aussi nul, c’est plutôt rare.
Avis (très) défavorable
RasAlGhul : Une série prétentieuse, qui parle de trucs prétentieux, avec une réal' prétentieuse. Et moi, j’aime pas ce qui est prétentieux.
Avis (très) défavorable
Meutres au paradis - Saison 7
Elpiolito : la dernière saison en date de Meurtres au Paradis ne change pas la recette d’un iota. Le nouvel inspecteur confirme son statut lunaire et confirme une passion pour la nourriture : ce sont à peu près les seuls changements opérés. Pour le reste, les enquêtes sont toutes du même tonneau et aucune n’est vraiment exceptionnelle cette année. Dwayne hérite d’une storyline intéressante qui fait vraiment évoluer le personnage tandis que Florence reste à peu près aussi intéressante que la plante verte à côté de son bureau (attention à ne pas les confondre).
Fort heureusement, le charme opère toujours et la série, l’une des plus regardées outre-Manche, reste toujours sympathique malgré ses lacunes.
Avis favorable
Mom - Saison 6
Helper9 : Quel plaisir de retrouver Anna Faris, Allison Janney et toutes leurs copines des Alcooliques Anonymes. Mom est vraiment hilarante (Anna Faris et Allison Janney n’ont plus à faire leurs preuves en ce qui concerne la comédie) et je dois avouer que c’est l’une de mes favorites de ces dernières années. À espérer qu’elle ne soit pas annulée au bout de six saisons comme 2 Broke Girls en 2017 (je ne m’en suis toujours pas remis).
Avis très favorable
Riverdale - Saison 3
Manoune398 : Riverdale garde ses qualités et ses défaut habituels et je ne cesserai jamais d’en être à la fois agacée et gourmande. Ce qui fait une bonne saison dans le cas de Riverdale, c’est l’intrigue principale : la deuxième saison marchait dans les pas de la première et c’était sympathique mais pas mémorable. En revanche, le nouveau fil rouge est très intrigant et très attractif. L’ensemble est addictif, parfois angoissant et surtout bien mené ; toute la ville y est mêlée malgré elle et du coup on tombe pile poil dans le pitch original : c’est l’histoire d’une ville. Au fil des épisodes, on réalise que tout le monde est touché par ce fameux jeu, sans parler du parallèle fait avec l’ancienne génération. C’est juste bien foutu, cette année. Alors je ne sais pas quel en sera le dénouement, mais même si je suis déçue, ça n’effacera pas le chemin parcouru ! Beau visuel comme toujours, et gros défauts d’écriture des personnages, comme toujours aussi. Riverdale, mon guilty-pleasure…
Avis favorable
RasAlGhul : Aaaah Riverdale ! La phrase que se dit tout spectateur de la série, tout en levant les yeux au ciel avec un petit sourire en coin. Après le striptease de Betty qui m’avait laissé furieux l’année dernière, j’avais totalement arrêté la série. Mais la promesse d’un épisode centré sur les parents, joués par les enfants, m’a remotivé. Exit donc les Chic, les Hal et toutes les intrigues à la noix de l’année dernière.
Bienvenue au Roi Gargouille ! Oui, c’est tout de suite moins imposant en français. En plus de remettre au goût du jour l’univers des jeux de rôles, il faut avouer que cette intrigue est sacrément bien fichue, et se fond parfaitement dans l’univers de la ville de Riverdale. Archie est étonnamment pas mal du tout cette année, même si mon cœur restera à jamais dévoué à Betty Cooper et sa queue de cheval mythique. En tous les cas, je n’ai pas regretté de m’y être remis !
Avis favorable
Single Parents
Manoune398 : Nouveauté d’ABC, Single Parents révèle un bien joli potentiel. Ce groupe de parents célibataires élevant seuls leurs enfants se serre les coudes entre tentatives pour mener une vie d’adulte ordinaire et père ou mère débordé(e) par les évènements. Ce n’est pas tordant mais franchement amusant, avec des acteurs attachants et naturels. Rien n’est jamais forcé et si les enfants étaient un peu trop "adultisés" au début, c’est moins le cas après huit épisodes. Une rentrée réussie !
Avis favorable
Supergirl - Saison 4
RasAlGhul : Supergirl a toujours été la série de l’Arrowverse la plus à même de dénoncer. Et si généralement elle le fait avec la finesse d’un pachyderme sous stéroïdes, cette année, elle décide d’ajouter un peu de profondeur dans sa potion. Le coup des aliens comme minorité, bien qu’avec ses défauts, est efficace pour ancrer les problématiques, mais c’est surtout les ennemis de Supergirl qui sont passionnants pour le moment : les Enfants de la Liberté sont des êtres humains, ceux que Supergirl défend d’habitude. ils ne sont pas surpuissants et leur haine est plus diffuse, mais aussi plus discrète, massive et organisée. De son côté, Sam Witwer est excellent en Ben Lockwood, le grand méchant, mais avec de la profondeur et de la nuance. Le reste est de niveau plus variable, mais Nia (première actrice transgenre dans une série de super-héros) et Brainy sont très sympathiques, tandis que J’onn et Manchester Black forment une bonne équipe. En définitive, un bon début de saison pour Supergirl !
Avis favorable
Superstore - Saison 4
Manoune398 : Bon début de saison pour les employés de Cloud 9. Il y a certes pas mal de faiblesses, mais les personnages évoluent, leurs relations aussi, et les thèmes développés sont toujours intéressants. Tant que la série gardera ce côté politiquement incorrect ou au moins l’audace d’aborder les sujets sensibles, elle vaudra toujours le coup. Elle continue de s’améliorer à chaque saison et c’est vraiment agréable de la regarder.
Avis favorable
RasAlGhul : Effectivement, c’est un bon début de saison pour Superstore, sans doute le meilleur depuis les débuts de la série. Les faiblesses restent, comme par exemple mon manque d‘empathie envers des personnages que je trouve pour la plupart antipathiques, mais les intrigues sont pas mal du tout. Et le ton politiquement incorrect et irrévérencieux de la série lui donnera toujours quelque chose en plus. Une série qui ne cesse de progresser, même à petits pas, est toujours agréable.
Avis favorable
Tell Me a Story
Nick : J’attendais beaucoup de cette remise à jour des contes de fées, mais, après les deux épisodes que j'ai vus, je ne vais pas vous raconter d'histoire, Tell Me a Story est partie pour un beau plantage. Racoleuse, stupide, écrite avec les pieds, pleine de situations-cliché, peuplée de personnages détestables (Kayla) ou boulets (Gabe), remplie de longueurs et faisant coulisser son concept au forceps, la série ressemble à une énorme perte de temps.
Ne pas aller plus loin que son beau générique, tel est le conseil de l'année.
Avis défavorable
The Deuce - Saison 2
MarieLouise : J’avais tenté il y a quelques années de me frotter à David Simon et George Pelecanos (non, pas comme ça bande de petits pervers) via The Wire. Cela avait été un échec retentissant : c’était long à se mettre en place, les personnages n’étaient pas attachants, il fallait que je m’y reprenne à trois fois pour finir un épisode, la sieste crapuleuse somnolence l’emportant généralement sur l’intérêt relatif de ce que j’étais en train de visionner. Au final, je n'avais pas réussi à dépasser l'épisode 3.
Grâce à The Deuce, David, George et moi, on s’est réconciliés sous la couette (oui, car je suis ce genre de personne qui regarde la télé au lit). Après une première saison validée par tout un chacun ayant un minimum de bon goût, la série confirme son contenu de qualité en nous offrant :
- un saut dans le temps de cinq ans permettant de faire correctement avancer les intrigues (pour savoir ce qu’il s’est passé dans la pop-culture durant ce laps de temps, c’est par ici) ;
- des personnages féminins qui forcent le respect devant leurs efforts accomplis pour s’émanciper (génie Eileen, brillante Darlene, humaniste Abby, résiliente Ashley et fragile Lori : je vous aime) ;
- des personnages masculins parfois un peu en-dessous mais qui offrent toutefois de beaux moments (cette évolution improbable mais jouissive de Larry ! ce double James Franco qui fait frétiller ma culotte !) ;
- une ambiance toujours aussi humide et des décors fidèlement reconstitués.
Qui aurait pu parier que finalement, le thème du porno passerait au second plan dans mon cœur ? En tout cas, David, George, vu le plaisir que vous m'avez apporté cette année, je vous le promets : je serai au rendez-vous pour la troisième et ultime saison. Pensez à apporter des capotes.
Avis très favorable
The Flash - Saison 5
RasAlGhul : Plus mauvaise série des quatre de l’Arrowverse, The Flash alterne pour l’instant entre le moyen et l’ennuyeux. Il y a bien quelques lueurs d’espoir dans une saison qui traîne en longueur, comme un bon méchant, une Jessica Parker Kennedy (Black Sails !) très sympathique et un cast toujours aussi bon quand ils interagissent simplement entre eux. Mais le reste se regarde comme ça, en passant. Qu’il est loin le temps de la saison 1 !
Avis neutre
The Good Place - Saison 3
Galax : Un bon début suivi par quelques épisodes assez laborieux, et une reprise de poil de la bête sur la fin : la saison 3 de The Good Place démarre de façon beaucoup plus branlante et instable que les deux premières et est loin d’être aussi réussie. Malgré tout, il nous reste l’attachement aux personnages, le système de cliffhanger à chaque épisode et les quelques idées brillantes donnant lieu à deux ou trois très bons épisodes (celui avec le vieux Canadien qui connaît le système de points, celui entièrement en flashbacks sur Eleanor et Michael, et celui où ce dernier leur révèle tout). Cela suffit pour faire passer la pilule pour cette mi-saison de The Good Place exclusivement sur Terre. Mais il faut que la fin envoie du lourd à nouveau. Ce qu’il y a de bien, c’est que la série est toujours aussi imprévisible !
Avis favorable
Jo_ : Outch. La chute est rude. J’avais beaucoup d’espoirs pour cette saison 3. Même si elle se passait sur Terre, j’avais confiance envers les scénaristes pour nous proposer quelque chose de frais, de pertinent et de malin. Résultat de cette moitié de saison : une histoire convenue, molle et ennuyeuse.
Même les épisodes creux du début de la série n’étaient pas aussi mauvais. Le dernier épisode finit sur un cliff qui peut être prometteur, mais soyons honnêtes, The Good Place a intérêt à nous sortir un retournement digne de la fin de la saison 1 pour remonter la pente. Parce que là, même les tentatives comiques du personnage de Jason sont moins laborieuses que le scénario.
Avis neutre (limite défavorable)
Koss : Nous sommes en saison 3 de The Good Place et il y a toujours cette impression tenace que les scénaristes improvisent au fur et à mesure : on va sur Terre, puis on se donne pour mission de ramener des gens dans le droit chemin, puis on va voir un tel personnage, puis en fait on retourne au Paradis, etc. Pourquoi ? Quel est le sens de tout cela ? Peut-être qu'à la fin, tout s’imbriquera à la perfection. En attendant, l'aspect décousu empêche toute implication au delà d'un épisode. C'est quasi méta d'ailleurs, puisque la série ne cesse de nous répéter de profiter de l'instant présent.
Avis neutre
RasAlGhul : Je serai quelque peu plus optimiste que mes deux comparses du dessus. Oui, The Good Place n’est pas au niveau de sa saison 2, mais les personnages sont suffisamment sympathiques pour que les histoires passent toutes seules. Et puis la saison 3 a réussi à délivrer quelques épisodes remplis d’émotion et d’intelligence. Honnêtement, malgré un début de saison assez rude, The Good Place s’est bien ressaisie et cela ne me dérange pas du tout que l’humanité des personnages ait repris le dessus sur les intrigues.
Avis favorable
The Haunting of Hill House
Nick : Après un pilote efficace et alléchant, The Haunting of Hill House s’est fait piéger elle-même dans sa maison hantée. Dix épisodes, c’est trop long, il faut donc jouer la montre. Et les structures sont fragilisées.
Structure de l’épisode pour commencer, où chaque épisode est construit sur le même principe : on suit un membre de la famille au présent et celui-ci a des visions. En parallèle, on retourne des années plus tôt sur sa jeunesse dans une maison hantée où on a droit à des scènes effrayantes. Le souci est que le côté systématique des apparitions de fantômes dans les flashbacks nuit à l’efficacité de la série, car lorsqu’on s’attend à avoir peur, bah on n’a plus peur. D’autant que les effets pour faire peur sont du réchauffé (des portes qui claquent, des fantômes pas beaux qui font sursauter et de la musique qui s’énerve d’un coup).
Structure de la saison aussi : chaque personnage a le droit à son centric où on revit les quasi-même événements, épisode après épisode. Mais pour faire durer sur les dix épisodes, il faut accepter le fait que toute une famille reste dans une maison où chaque nuit ils rencontrent des fantômes à chaque coin de la demeure et surtout ne pas s’énerver contre un père qui a toutes les réponses aux questions, mais qui reste muet et refuse de les livrer, attendant la fin de saison. Bah oui, sinon, les gens arrêteraient de regarder la série.
Bref, il y a plein de petites choses énervantes dans The Haunting of Hill House, et c’est dommage, car lorsqu’elle le veut, la série sait instaurer un climat d’angoisse assez réussi, de par cette maison gothique, véritable personnage à part entière et qui fait que quand, la nuit, après avoir regardé un épisode, je me lève pour aller faire pipi, je ne fais pas trop le malin.
Avis neutre
The Man in the High Castle - Saison 3
Jo_ : La saison 3 de The Man in the High Castle s'est terminée comme elle a commencé : sur une belle note de science-fiction et de jeunesse hitlérienne (j'avoue que c'est un poil étrange, dit comme ça). Il est loin le temps où la série peignait uniquement le quotidien d'un monde uchronique. Désormais, les dimensions parallèles sont complètement assumées et font partie intégrante de l'histoire de chaque personnage. J'ai tellement apprécié ce virage que j'aurais aimé en voir davantage. Chaque moment m'a semblé trop court et pas assez développé. Très clairement, ce qui m'intéresse en regardant cette série, ce sont les mondes parallèles et l'accroissement du Reich. Le voyage de Juliana et d'autres personnages ne me passionnent pas outre mesure. Si la saison 4 corrige ce défaut, la série peut vraiment devenir excellente !
Avis favorable
Manew : The Man in the High Castle propose une saison à effet boule de neige, qui s’améliore au fil des épisodes. Exit le doute sur l’aspect fantastique du show, il est désormais assumé par tous les personnages qu’une autre réalité existe. D’un point de vue scénario, ça tient donc la route et en haleine. Le développement de John Smith est particulièrement bon. Par contre, le rythme et certaines facilités (principalement tout ce qui tourne autour de Juliana : les voyages au sein du pays à outrance sans même mettre une perruque alors qu’elle est recherchée par la planète entière, les retrouvailles avec Frank) ont fait que j’ai eu du mal à garder mon attention (Jo en témoignera) au visionnage et ai donc parfois perdu le fil…
Avis favorable
The Walking Dead - Saison 9
Galax : Une première partie de saison vraiment médiocre, dans la même veine que la saison 8 (pas loin d’être catastrophique selon la majorité des fans, je pense). L’ellipse choisie ne sert pas à grand-chose, le rythme est un peu mieux que d’habitude mais les enjeux sont les mêmes, le renouveau tant attendu n’est pas là. L’épisode 5, qui voit le départ de deux membres du casting de base, tant hypé, est une des plus grosses arnaques que j’ai vues… Ensuite, on a un lot de trois épisodes qui font vraiment "nouvelle ère du show", avec un saut dans le futur très bien vu. Les nouveaux personnages sont prometteurs, les anciens semblent avoir suivi des trajectoires cohérentes et intéressantes. Le problème : les nouveaux ennemis qui ont l’air un peu nazes, le "tabou" sur certains personnages qui ne fonctionne pas du tout, et un cliffhanger de mi-saison vraiment mauvais avec une mort mal faite. Bref, The Walking Dead semble être vraiment en train de lutter constamment pour ne pas couler, tentant de trouver un second souffle, mais tout le monde voit bien qu’elle est en train de se noyer…
Avis neutre
Z Nation - Saison 5
Nick : Je suis toujours stupéfait de ces séries qui continuent de revenir tous les ans, malgré leur confidentialité. Honnêtement, à par moi, vous connaissez quelqu’un qui regarde Z Nation ? Hein ? Non. Anyway, la série zombie cheap-mais-fun est de retour pour une cinquième saison, qui fait suite à la quatrième (tout le monde suit ?). La force de Z Nation reste toujours sa volonté de bousculer son format et son histoire de fond (au risque de se planter comme lors de l’ennuyeuse saison 3). À l’image de la couleur de peau de Murphy qui change quasiment à chaque saison (rouge cette année), les équipes se forment, se séparent, certains membres meurent, d’autres arrivent, la série ayant intégré que le surplace dans un même lieu lui nuisait et prend donc n’importe quel prétexte pour envoyer ses personnages sur la route. Cette année, Z Nation revient avec une bonne idée bien exploitée, à savoir une nouvelle forme de zombies pacifiques qui parlent et raisonnent, qu’il faut nourrir avec des biscuits à base de cerveaux régulièrement, sinon leur côté cannibale refait surface. Surtout, malgré ces changements, dans le fond Z Nation sera toujours la même, soit une série bien sympa, même si inégale, portée par trois personnages formidables (Warren, Murphy et Doc) et proposant son lot d’idées débiles, rigolotes, parfois géniales, parfois maladroites (les zombies kamikazes avec ceintures explosives) avec un budget réduit au maximum. Un guilty pleasure que je prends bien plaisir à suivre saison après saison.
Avis favorable
À l'année prochaine, les amis.