Un excellent épisode à l'intrigue lourde, qui change de ce qu'on a l'habitude de voir. De traffic de drogue, on passe aux suprémacistes blancs et ça ne semble être que le début... S'il y a une chose que j'aime dans cette saison, c'est que plusieurs intrigues forment des arcs narratifs à part entière et viennent concerner nos personnages. Il y a eu Sean et Hailey, Torres avec Bukowski (est-ce-qu'on le reverra d'ailleurs ?) et les Becks, affaire dont Voight et Upton s'étaient beaucoup occupés, mais qu'Adam reprend ici.

Je pensais tout de même que cet épisode serait le final, et bien non, nous reverrons les Becks et surtout Ruzek est coincé sous couverture. J'ai aimé le dépliement de l'intrigue et la façon dont la situation se retourne. C'est une nouvelle manière d'explorer la fameuse zone grise : les coupables ne sont pas tous des monstres à 100%, et si on avait déjà eu ce genre de situation avec Atwater et André, ici Adam ne prend pas assez de distance et s'attache à Sam en tant que parent.

Il y a donc plusieurs couches intéressantes ici : outre l'intrigue, c'est le personnage d'Adam qui est exploré ici, dans son rôle de père et de flic. C'est quelque chose souvent réservé aux femmes/mères donc c'est plutôt positif. J'ai apprécié également que Kim soit là, car certains centrics ont pu être décevants en effacant les autres personnages. Ici, on a même une première scène vraiment géniale entre Ruzek et Atwater avec Mak et Jordan.

Ça faisait quand même un certain temps qu'un épisode n'avait pas été aussi finement écrit, proposant des dialogues/scènes légères au début, puis faisant monter la tension d'une manière très fluide, avec un twist pertinent et un style de cliff qu'on ne voit jamais, en tout cas pas pour un personnage principal. Le fait que ce soit Adam est aussi une très bonne idée, il a beaucoup évolué et est très riche avec des complexités intéressantes qui ne sont pas redondantes mais explorent au contraire de nouvelles dynamiques.