CAMILLA: The Doctor is not weaponless. He has the greatest weapon of all. Knowledge.

L’histoire prend un peu d’ampleur et de profondeur avec cette couche très gothique rajoutée au scénar' et à la réalisation. Sombre château en haut d’une colline, personnages nobles énigmatiques, blancs comme neige et fascinés par le sang… Terrance Dicks se fait plaisir, lui qui avait écrit le tout-aussi-atmosphérique Horror of Fang Rock.

Du coup l’épisode s’amuse à détourner habilement les mythes des vampires, avec toujours cette particularité de “state of decay”, état de décomposition, retard technologique forcé pour assurer une domination, qui est assez fascinante. L’origine des noms des vampires comme étant le nom d'anciens membres de l'équipage détournés avec le temps, ou le fait de trouver un vaisseau caché au sein du château, sont de très bonnes idées.

Adric est encore assez en retrait mais j’aime beaucoup Romana dans cette histoire. Puisqu’elle approche sans doute de la fin de son voyage, ce n’est pas plus mal. Le ton comique est assez appréciable pour le coup, même s'il est beaucoup plus effacé qu'en saison 17, il y a un vrai second degré lié à toute la mythologie vampire et quelques répliques bien absurdes.

DOCTOR: There's nothing worse than a peasant with indigestion.

Cet épisode fait assez New Who dans l’esprit, et partage même certains de ses défauts : les facilités du genre “les vampires laissent le Docteur et Romana dans une pièce critique de leur demeure” ou encore le troisième vampire qui pop à la fin de nulle part. En contrepartie, le rythme est tout de même soutenu et on est plutôt bien intrigué, avec ce cliff final qui révèle visiblement une autre créature et promet encore plus de rebondissements, sans avoir recours à une mise en danger de mort des personnages.

AUKON: Welcome to my domain.