Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Un tout petit peu de mieux dans cette dernière partie où Tom Baker semble retrouver ses esprits et ramène un peu de vie dans son personnage. Son double-rôle avec Meglos aurait clairement dû faire l’objet de plus de temps d’écran durant ce sérial, au lieu de cantonner ça au dernier épisode. Il a quelques lignes assez marrantes, ce qui aide à passer le temps, notamment quand il rencontre Meglos et l’appelle un “beau jeune homme”, ou quand il est sur le point d’être libéré de son sacrifice, que Lexa demande “êtes-vous sûr qu’il est innocent ?” et que personne ne répond :
Visuellement, ce que je craignais un peu après The Leisure Hive arriva : c’est redevenu cheap, sombre et mal foutu parce que le réal du premier sérial a bouffé tout le budget. Ainsi, les fonds bleus de la planète Zolfa-Thura, la planète de Meglos, sont vraiment horribles. Le pire truc de la série visuellement depuis Underworld, clairement. Tom Baker est tout pâle, c'en est risible. Les seules scènes en studio sont tournées littéralement sur des bacs à sable. Cela aurait coûté tant que cela de rajouter des panneaux en métal derrière ?
Lalla Ward joue toujours mal, mais je m’y suis habitué au bout d’un moment. Il est dommage que d’autres talents (eux, bons) soient gâchés, notamment Jacqueline Hill, qui voit son personnage de Lexa mourir de la façon la plus random possible ("oh, un figurant que tout le monde croyait mort qui tire sur elle avant de mourir !"). Les Gaztak aussi, sont clairement des “ennemis” gâchés, les acteurs étant plutôt bons (l’un d’entre eux était connu et a accepté de jouer dans la série seulement si son personnage pouvait donner un coup de pied à K9, ce qu’il a fait dans l’épisode précédent). Leurs personnages sont juste des clichés ambulants des marchands cupides, un vieux leader et un jeune idiot obsédé par le manteau du Docteur. C'est modérément amusant, mais vraiment, quel intérêt ?
On a eu zéro explication sur le contexte de Meglos, ses pouvoirs, le Dodécahédron, comment il est arrivé sur l’autre planète, etc. C’est vraiment sans intérêt. Idem, l’opposition science VS religion n’est jamais ré-exploitée depuis l’épisode 2. L'épisode bâcle totalement son univers et son contexte, même la relation entre les deux planètes (s'il en existe une ?) n'a jamais été bien établie.
Vraiment, cet épisode manque de développement sur tous les points, voire rien que de contenu. Fun fact qui explique beaucoup de choses : il s’agit de l'épisode le plus court de l’histoire, durant moins de 18 minutes sans générique et avec une reprise du cliff précédent d’au moins deux minutes - comme tous les épisodes de ce sérial d’ailleurs, qui ont repris toujours énormément la fin de l’épisode qui précédait.
Et on arrive quand même à se faire chier…
Meglos est une histoire incomplète, cheap, avec très peu d’idées, aucun contexte, des performances et personnages hasardeux, bref, c'est pas bon.
A noter tout de même le retour dans cette saison 18 des “fins d’épisodes transition sur la suite”, à la manière des épisodes de One, une bonne idée qui donne envie de voir le prochain sérial, avec ici la mention de Gallifrey. Mais après Meglos, n’importe quoi ferait l’affaire…
Note moyenne : 10/20 grâce à deux bonnes idées : la boucle temporelle méta de la partie 2, et Tom Baker face à lui-même dans des péripéties gagesques amusantes de cette dernière partie, qui auraient dû faire l'objet d'un vrai épisode. En l'état, rien ne tient debout.