Que dire ... moi aussi j'ai trouvé ça trop, à un moment je me suis quand même demandé si l'épisode allait se terminer un jour tellement que les 3 dernières minutes de l'épisode ne sont qu'une succession de clip super stylisé avec des scènes au ralenti et on a l'impression que le réalisateur aime trop ça et qu'à chaque plan il kiffe il se branle sur lui même et qu'il veut toujours plus toujours mieux et que l'épisode devait duré 50 minutes et au final il dure une heure tellement le gars est malade et qu'à un moment son collègue a fini par lui dire " bon merde faut balancer le générique de fin c'est bon là tu casse les couilles Roger j'ai une famille qui m'attend " .... bref je suis un peu confus dans ce que je dis mais en gros trop c'est trop ... on dirait moi à 1h du mat froc baissé devant mon pc à chercher une vidéo qui est meilleur que la vidéo d'avant et .... je m'égare là ....

Cest trop mais ça reste quand même de qualité, j'ai beau ressortir de l'épisode avec du sang qui me sort des yeux il faut avouer que c'est quand même stylé cette série ! 

Euphoria en fait trop, c’est clair.

Trop stylisée, trop d’effets, trop d’esbroufes (le début avec Rue et Jules qui revisite les classiques cinématographiques), trop de moments clip/pub, trop de trop.

L’énième polémique du moment déclenchée par cette saison 2 est qu’elle donnerait envie de se défoncer. Ce n’est pas totalement faux, tant visionner la série dans un état second est une expérience à part, l’immersion est encore plus totale, on fait corps avec ce qui se passe à l’écran.

« Faire corps ». Impossible de trouver une meilleure expression car Euphoria est une série très corporelle, très organique, qui met en scène des corps qui se croisent, se désirent, des corps qui flottent, des corps qui cherchent le plaisir aussi superficielle ou éphémère soit-il, mais aussi des corps qui se rejettent ou se mentent à eux même, voire se détruisent

Mais Euphoria n’est pas que matière, parfois elle devient émotion, mais c’est souvent très fugace, aussi succinct qu’une mèche d’un pétard allumé, aussi bref qu’une étreinte avec un père défunt qui manque terriblement

Car oui, cette série est d’une tristesse infinie, celle de la vie. Euphoria ? Ce titre est d’un cynisme. Mélancolia plutôt.

Le scénario m'a paru moins abouti ici et il y a autant d'éléments gênants que de belles trouvailles.

Premièrement, j'ai eu du mal avec le montage général et le déroulement du scénario. Si les thèmes de la solitude ou de la dépression sont toujours traités, l'épisode ne bénéficie pas d'un réel fil conducteur pour mener les personnages d'un point A à un point B. Les scènes alternant l'anniversaire de Maddy, l'errance de Cal et le trio Rue/Jules/Elliot n'avaient pas de lien entre elles et j'ai trouvé la musique un tantinet trop envahissante (pour une fois !).

Cassie était à la limite du supportable, pourquoi ? parce qu'on ne se focalise pas sur elle mais qu'elle est là, pourtant, personnage sensible tragique, une femme-enfant en pleine dissonance cognitive en arrière-plan. On voit trop peu Kat et Lexi, par contre Maddy insuffle une énergie bienvenue à l'ensemble.

Eric Dane est incroyable dans cet épisode, il livre une excellente performance, monologue qui, dans son genre, m'a fait penser à l'épisode entre Rue et Ali.

Enfin, j'ai beaucoup apprécié les scènes du trio, entre humour, douceur et questionnements. Les trois acteurs et actrices sont formidables et j'ai vraiment apprécié le déroulement de leur nuit, même si je trouve Rue trop effacée dans le reste de la série. J'adorais ce côté omniscient, celui de la narratrice qui nous racontait son histoire et celle de son entourage. J'en attends vraiment plus de ce côté-là mais la scène dans l'église et les dernières minutes m'ont beaucoup plu.