Je suis vraiment d'accord avec toi sur tout, mais notamment sur la scène de Nathan et de son père, totalement random, dont on a l'impression que lors du montage, on ne savait pas trop où la caser. Du coup, elle perd une bonne partie de son efficacité.
Euphoria
À 17 ans, Rue Bennett, fraîchement sortie de désintox, cherche à donner un sens à son existence. Elle se lie très vite à Jules Vaughn, une fille trans récemment arrivée en ville après le divorce de ses parents. Dans leur sillage gravitent Nate Jacobs, un sportif dont les problèmes de colère masquent des ...
Lire le résumé complet >
En cours | Américaine, US, IL | Pas de durée |
Drama, Drame, Crime | HBO | 2019 |
0 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
Avis sur l'épisode 2.08
Avis favorable | Déposé le 03 mars 2022 à 19:34 |
Un bon final qui clôture encore une fois une très bonne saison, Euphoria s'inscrit encore davantage dans mon top série ever. Merci |
Avis favorable | Déposé le 01 mars 2022 à 22:17 |
L'épisode aurait pu être beaucoup plus puissant si le montage avait été meilleur. J'ai eu du mal avec le découpage des scènes même si ce final m'a beaucoup plus dans le fond, notamment dans la façon dont il a de réunir les différentes thématiques et les intrigues des personnages. Ce qui se passe chez Fez est évidemment la partie choquante, pleine de tension et d'action, avec un petit côté too much qui fonctionne tout de même, mais dont le climax est bousillé par un changement de scène pour aller vers Nate qui n'aura d'ailleurs droit qu'à ce moment-là dans l'épisode. En soi, le déroulé de ce qui se passe avec son père est bien, Nate est d'ailleurs assez touchant et arrive à surprendre, mais je ne vois pas l'intérêt de le caler en plein milieu des scènes de Fez et Ash. J'étais assez frustrée pour le coup. Pour ce qui est de la pièce de Lexi, on a Cassie qui pète complètement un câble et qui prouve son égocentrisme en minimisant les douleurs de sa sœur, avec une Sydney Sweeney qui aura vraiment crevé l'écran cette saison. Si on ajoute la mère des filles, le public et Maddy, l'ensemble devient mi-cocasse mi-tragique mais j'ai eu, du coup, l'impression de voir à peu près de vraies adolescentes. Je trouve aussi que la réplique de Maddy "don't worry, it's just the beginning" alors que Cassie lui avoue avoir été larguée par Nate est très significative de la situation dans laquelle elle s'est mise. Dommage que Kat n'ait eu aucune intrigue cette saison, par contre. Enfin, on retrouve notre petite Rue, et c'est la fin que je trouve géniale, ses retrouvailles (imaginées par Lexi dans la pièce) avec son ancienne amie et encore une fois, cette sensation de retrouver deux adolescentes ordinaires, avec encore de l'innocence malgré le chagrin. Cette saison a été beaucoup critiquée par rapport à la drogue mais là on peut dire que Rue a touché le fond et qu'elle voit enfin la lumière, parce qu'elle prend du recul par rapport à ce qu'elle a dû endurer, et surtout elle réalise que certaines relations lui font plus de bien que d'autres, et donc elle se choisit, elle. Les dernières images au ralenti avec la voix off (et le fait qu'elle dise rester sobre jusqu'à la fin de l'année scolaire, ce qui suppose un futur time lapse) étaient très belles et franchement efficaces en ce qui me concerne. Je terminerai sur Lexi parce que je trouve l'idée de la pièce vraiment géniale, et surtout cela met bien en exergue le côté observateur de la jeune fille. Elle est différente des autres, elle est un petit nous, jamais dans l'excès et plutôt simple (après, je ne connais pas les spectateurs mais bon, je me doute), et là on voit à quel point c'est un réel atout. Elle permet à Rue de prendre conscience de beaucoup de choses, de dire à des gens qu'ils ont été importants pour elle, ou au contraire qu'elle s'est sentie invisible et a souffert de vivre dans l'ombre de sa sœur. En fait, la série prouve qu'elle peut faire dans le sobre et qu'elle s'en sort très bien. Du coup, l'excès est un pur choix et pas une norme, ce qui me rassure car on peut réellement voir la profondeur et la beauté de ce programme si spécial. |
Les moues de Zendaya sont un spectacle à elle-seules. En effet, l’actrice joue énormément avec sa bouche et arrive à nous faire ressentir ce que pense le personnage rien qu’en un gonflement de lèvre ou une bouche qui pend, au point que je me suis rendu compte que j’imitais parfois ses expressions dans ma vie de tous les jours, involontairement. Alors peut-être que ces mimiques vont finir par me lasser, mais en ce moment elles m’hypnotisent.
Quoiqu’il en soit, ce final non harmonieux confirme que seul Rue sort grandie de cette saison 2, comme en témoigne la seule vraie excellent scène de l’épisode, celle où Elliott chante sa chanson. Le reste est assez disgracieux et prouve que cette saison 2 a clairement souffert d’un manque de direction. Pour son season final, la série se perd dans le méta avec la pièce de théâtre (travestir et déformer jusqu’à la grandiloquence les états d’âmes d’ados), voire dans de drôles d’impasses à l’odeur rances (Nathan et son père, une conclusion qui tombe du ciel, mais aussi le gunfight chez Fezco).
Je soupçonne d’ailleurs que la mort d’Ashtray permet d’éviter le problème d’un énorme pic de croissance entre deux saisons de l’acteur.
Euphoria n’a pas besoin de ce genre de moments pour exister, mais elle n’en a plus le choix, car elle a oublié en route ce qui faisait sa force, à savoir ses personnages. Perdus/es en chemin Cassie, Nathan, Mandy, Kat (même si je déteste ce personnage), Chris (quelqu’un se souvient de lui ?) voire Jules. Donc, en oubliant ces fondamentaux, en perdant de vue que la série n’est jamais si touchante que via son côté teen-show, un Beverly Hills des années 2020, acide et désespéré, Euphoria semble improviser et ressemble de plus en plus à un monstre de Frankenstein disgracieux.
Allez, pour la saison 3, espérons moins de paillettes et un retour à l’os de la série, à savoir ses personnages.
quelle loudeur cet épisode...mais je suis d'accord avec tous les points positifs mentionnés
Je soupçonne d’ailleurs que la mort d’Ashtray permet d’éviter le problème d’un énorme pic de croissance entre deux saisons de l’acteur.
j'ai pas compris....