The Handmaid's Tale
The Handmaid's Tale : La Servante écarlate
Dans une dictature où la stérilité a frappé les femmes, ces dernières sont divisées en trois catégories : les Épouses, qui dominent la maison, les Marthas, qui l'entretiennent, et les Servantes, dont le rôle est la reproduction.
En cours | Américaine, CA, US | 50 minutes |
Drame, Science-Fiction, Drama, Science-Fiction & Fantastique | Hulu | 2017 |
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Avis sur l'épisode 4.10
Avis favorable | Déposé le 19 juin 2021 à 19:21 |
La série est toujours douée quand elle fait dans le malaise, dans le dérangeant, dans le pas très propre... Et là, ça ne râte pas. Il y a cette désagréable sensation que des particules de Gilead, des graines, ont fait leur chemin jusqu'au Canada et on peut réellement voir le fossé qui sépare June (et les survivantes) d'un Luke compréhensif qui a malheureusement ses limites, ou d'une Rita et Moira plus pacifistes. Le scénario prouve aussi qu'il va plus loin que Gilead, qu'il explore avant tout le chemin d'un personnage, June, qui passe de victime à résistante à survivante, et qui doit réapprendre à vivre avec ses traumatismes, pas loin de ses anciens bourreaux. C'est une fin dérangeante à regarder, même si on peut comprendre ce qui s'y passe. La complexité de la vengeance est bien montrée, mais j'ai surtout hâte de voir la suite. La reconstruction devra se faire quoi qu'il arrive (avec ou sans June), et cette saison a fait office de transition pour nous raconter une nouvelle partie de l'histoire. |
Ce final a particulièrement bien fonctionné sur moi. Je l'attribue vraiment aux 10 dernières minutes de l'épisode, à la fois puissantes et cathartiques.
Voir Fred pris à son propre piège, se retrouver à la place de toutes ces femmes, c'était tellement jouissif. Il a pris pour tous les autres, pour tout le système. Je pensais que la scène allait me déranger car j'avais lu sur différents articles qu'elle était particulièrement violente, mais le fait est que je l'ai vraiment appréciée. Que je me suis sentie apaisée après. Je crois que finalement, c'est ce que j'attendais depuis 4 saisons. C'était libérateur. Tout ça sur fond d'une musique que j'adore, qui n'a jamais eu plus de sens qu'ici :
You don't own me
I'm not just one of your many toys
You don't own me
Don't say I can't go with other boys
And don't tell me what to do
Don't tell me what to say
And please, when I go out with you
Don't put me on display 'cause
You don't own me
Don't try to change me in any way
You don't own me
Don't tie me down 'cause I'd never stay
I don't tell you what to say
I don't tell you what to do
So just let me be myself
That's all I ask of you
I'm young and I love to be young
I'm free and I love to be free
To live my life the way I want
To say and do whatever I please
La nouvelle dynamique de la saison m'aura réconcilié avec la série. J'ignore de quoi seront faits les prochains épisodes, mais désormais, j'attends la suite avec impatience (et presque avec bienveillance).