The Handmaid's Tale
The Handmaid's Tale : La Servante écarlate
Dans une dictature où la stérilité a frappé les femmes, ces dernières sont divisées en trois catégories : les Épouses, qui dominent la maison, les Marthas, qui l'entretiennent, et les Servantes, dont le rôle est la reproduction.
En cours | Américaine, CA, US | 50 minutes |
Drame, Science-Fiction, Drama, Science-Fiction & Fantastique | Hulu | 2017 |
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Avis sur l'épisode 4.10
Avis favorable | Déposé le 23 juin 2021 à 22:16 |
Ce final a particulièrement bien fonctionné sur moi. Je l'attribue vraiment aux 10 dernières minutes de l'épisode, à la fois puissantes et cathartiques.
Spoiler
Voir Fred pris à son propre piège, se retrouver à la place de toutes ces femmes, c'était tellement jouissif. Il a pris pour tous les autres, pour tout le système. Je pensais que la scène allait me déranger car j'avais lu sur différents articles qu'elle était particulièrement violente, mais le fait est que je l'ai vraiment appréciée. Que je me suis sentie apaisée après. Je crois que finalement, c'est ce que j'attendais depuis 4 saisons. C'était libérateur. Tout ça sur fond d'une musique que j'adore, qui n'a jamais eu plus de sens qu'ici : You don't own me And don't tell me what to do You don't own me I don't tell you what to say I'm young and I love to be young La nouvelle dynamique de la saison m'aura réconcilié avec la série. J'ignore de quoi seront faits les prochains épisodes, mais désormais, j'attends la suite avec impatience (et presque avec bienveillance). |
Avis favorable | Déposé le 19 juin 2021 à 19:21 |
La série est toujours douée quand elle fait dans le malaise, dans le dérangeant, dans le pas très propre... Et là, ça ne râte pas. Il y a cette désagréable sensation que des particules de Gilead, des graines, ont fait leur chemin jusqu'au Canada et on peut réellement voir le fossé qui sépare June (et les survivantes) d'un Luke compréhensif qui a malheureusement ses limites, ou d'une Rita et Moira plus pacifistes. Le scénario prouve aussi qu'il va plus loin que Gilead, qu'il explore avant tout le chemin d'un personnage, June, qui passe de victime à résistante à survivante, et qui doit réapprendre à vivre avec ses traumatismes, pas loin de ses anciens bourreaux. C'est une fin dérangeante à regarder, même si on peut comprendre ce qui s'y passe. La complexité de la vengeance est bien montrée, mais j'ai surtout hâte de voir la suite. La reconstruction devra se faire quoi qu'il arrive (avec ou sans June), et cette saison a fait office de transition pour nous raconter une nouvelle partie de l'histoire. |
Plein de raccourcis me dérangent dans ce final : Moira qui, soudainement, alors qu’elle constate que son amie se perdait dans une haine aveugle dans les épisodes précédents, la motive ici à prendre action elle-même et aller confronter/tuer Fred… Le réseau de survivantes de Gilead qui suit aveuglément June dans sa vendetta personnelle sans plus d’informations (du développement aurait été justifié ici).
J’aime beaucoup la scène où June se confie à Emily, sur sa volonté d’avancer. Ainsi que celle entre Fred et June, leur ultime vraie conversation, qui révèle encore une fois toute la perversité de ce porc.
Je pense que j’aurais aimé plus de dialogues en ce sens, plutôt que cette fin assez prévisible et qui tire pas mal en longueur. L’image d’une June limite enivrée par la violence finale, m’a aussi donné l’impression de quelque chose d’assez forcé, presque volontairement “pseudo-artistique”, sans forcément que ça soit très réaliste, avec Luke qui la voit et qui s’effondre contre le mur, bon… Quelque chose dans la réalisation m’a semblé off.
Pour un final, il passe aussi complètement sous silence toute une partie de la série (Gilead avec Lydia, Esther, Janine…), ce qui est inhabituel.
Cet épisode ne fait finalement presque pas final. Il faut dire que la série, depuis l’épisode 6 de cette saison, a presque redémarré un nouvel arc, et qu’on est ici en pleine transition vers les futurs enjeux de la saison 5. Enjeux qui s’annoncent tout de même assez intéressants et imprévisibles. C’est un succès qu’on ne peut retirer à la saison : avoir complètement et rapidement bouleversé le statu quo, avec un rythme vraiment à deux vitesses par rapport aux 3 premières saisons. La saison 4 se termine avec finalement moins de moments complètement puissants (à part le duo épisode 6/7), mais avec plus d'homogénéité, ce qui est sans doute la bonne voie à suivre pour une série qui avance doucement vers son acte final.