Ouverture de saison qui joue sur l'ambivalence de Voight et qui ramène Jay sur le devant de la scène. Bien évidemment que Voight n'est pas le responsable, il aurait été ridicule de lancer une seconde intrigue sur ce thème-là. Le dénouement est en revanche assez simple mais permet en fin de compte de clôturer la saison précédente. Le "départ" d'Antonio n'est clairement pas explicite, tout devrait se jouer au cours des deux ou trois prochains épisodes. Adam est en retrait, mais son procès devrait prendre une partie du début de cette saison (j'attendais d'ailleurs qu'il reste plus en prison, même s'il a son utilité à être dehors malgré tout).

Le plus intéressant reste cette dernière scène assez forte entre Jay et Hank, qui continue d'explorer les mêmes thématiques (la confiance, la loyauté) mais qui peut faire évoluer l'histoire ; il est peut-être temps que quelqu'un ose ouvrir sa bouche pour faire réaliser à Voight qu'il peut compter sur son équipe et qu'il peut, lui aussi, leur faire confiance, plutôt que d'être toujours sur la défensive. Le choix de mettre Jay en première ligne est pour le coup assez judicieux.

Un premier épisode qui boucle la boucle — en partie, du moins — sur les intrigues de la saison précédente. Il faudra probablement deux ou trois épisodes afin de mettre en marche la nouvelle, mais l'ensemble se tient tout à fait.