Un épisode plus fainéant dans sa construction mais qui offre quelques éléments intéressants. Premièrement, certains plans sont sympathiques, le style change un peu de d'habitude et c'est plaisant (notamment ce plan de face à la fin, avec Voight et Ruzek qui regardent devant eux). Ensuite, même si je trouve qu'Adam revient un peu vite dans les ennuis — même si mineurs —, c'était agréable de commencer l'épisode avec lui et Atwater. L'idée de la double-intrigue avait disparu en même temps que les scènes de Kim en patrouille, donc ce n'est pas forcément une mauvaise chose, mais ça casse la dynamique de l'équipe qui se retrouve un peu éparpillée. On est plus pris dans les embrouilles d'Adam que dans l'affaire de la semaine qui était classique mais qui avait le mérite de s'intéresser à une autre communauté. La plupart des personnages sont de fait assez effacés et on a l'impression que l'épisode nous file entre les doigts.

Pour autant, ce n'était pas désagréable à regarder, il y a un ton plus léger et tellement moins tragique qu'avant ! Adam apprend de ses erreurs, et j'ai trouvé la dernière scène vraiment particulière, surtout le fait que la caméra se focalise sur Hank alors que c'est plutôt Ruzek qui est concerné. On en revient à cette notion que Voight reste le Chef, le responsable de son équipe, et qu'il les engueulera toujours autant qu'il les couve. Pour ce point précis, c'était intéressant. Mais pour le reste, ça reste un épisode parmi d'autres.