Après le drôle d’épisode pas drôle, une deuxième partie plus réussie car offrant des moments de rigolade (notamment l’interrogatoire avec le flic qui lit dans les pensées, grand moment).

Mais jusqu’au bout Community sera une étrange série hyper irrégulière. Allez plus qu’une saison…

Malgré le fait que l'épisode aurait bien pu servir de season finale, je suis content que ce ne soit pas le cas et de retrouver la série cette semaine. Sinon l'épisode en lui-même était surtout là pour nous émouvoir, ce que la série sait aussi très bien faire.

On en souhaiterait presque que la série s'arrête là dis donc.

Ce n'était peut-être pas le meilleur épisode de la série mais en tant que conclusion c'était plus ou moins parfait :

On réunit le plus de personnages qu'on peut.

On fait plus de bons sentiments que l'on en jamais fait mais on l'assume avec un méta quasiment jamais aussi direct (à ce titre j'adore ce qu'ils ont fait du couple Britta/Jeff et ça rachète beaucoup l'épisode précédent).

On pousse un délire aussi loin qu'on l'a jamais pu avec le personnage de Russel Bochart mais toujours dans l'optique fin de série avec le fait que ce soit le fondateur même de la faculté...

On exagère donc tout ce qui a fait de Community une si belle série.

Au point même où désormais je ne peux pas voir ni l'intérêt ni la possible conclusion d'une sixième saison. A moins d'une saison Best-of : la suite.

Mais j'ai confiance en Harmon qui a su faire pendant 5 ans (dont une année sabatique, ok) un show absolument fantastique et qui s'est surpassé cette dernière année pour nous offrir une célébration de la série parfaite de bout en bout et qui restera sans doute ma saison préférée.

Le mot de la fin - même si je vois pas vraiment ce que la série a de plus à nous offrir, on ne va pas bouder son plaisir, car...

Six Seasons and a Movie ! <3

Si je savais que c'était le tout dernier épisode de community, je l'aurais regardé autrement, cet épisode était une synthèse de tout ce que j'aimais de la série.

tu me manqueras.

RIP COMMUNITY

De cet épisode, j'ai aimé deux choses : le speech d'Abed sur le spin-of de Community et la scène post-credit absolument magique. Ça faisait tellement longtemps que je rêvais de voir ça que cela justifie la note.

Pour le reste, je reste déçu. L'épisode est vraiment bizarre. Pas dans le genre "Rick and Morty weird", mais dans le genre weird-weird. C'est barré sur pleins de points et ce n'est même pas justifié par le méta. C'est juste barré et gênant (ou alors, je suis passé à coté d'un truc). Je reste persuadé que le final de la saison 3 avait plus l'aspect d'un season-finale que celui-ci qui souligne malgré le fait qu'Harmon commence à être à court d'idées sur cette série.

Je ne pensais pas dire ça au début d'année (je ne pensais même pas dire ça, tout court), mais peut-être faut-il vraiment que la série s'arrête ici. Il y a eu des moments extraordinaires. Des moments incroyables et un run mi-saison 3 - mi-saison 5 (moins la saison 4) juste parfait. Je pense que j'ai fait le tour de ces personnages et je pense qu'Harmon, qui a effectivement sauvé le show en donnant à tous ses personnages une sortie par le haut, l'a aussi fait.

Je crois que Rick and Morty aide pas mal aussi. C'est un peu triste à dire, mais il y avait plus d'idées et de trouvailles dans cette première saison de Rick and Morty que dans la seconde partie de cette saison 5. Le meilleur épisode "Harmonien" que j'ai vu cette année, il est même dans Rick and Morty.

Dan Harmon dans cette saison 5 a réalisé une synthèse de son show en nous proposant tour à tour un aspect différent de celui-ci : de la sitcom classique, du méta-déprimé, de la parodie et du pastiche. Ce n'était pas un retour à la saison 1 comme je l'ai longtemps cru. C'était plus un best-of de ce qu'est et a été Community : une belle et grande série.

Je la laisse partir sans regret. Let it go.

"The point is, this show, Annie, it isn't just their show. This is our show. And it's not over. And the sooner we find that treasure, the sooner the Jeff/Britta pilot falls apart."

Pour ce qui est (peut-être) un dernier tour de piste, Harmon contrebalance la noirceur et la vacuité de l'épisode précédent avec un parodico-méta-happy-ending comme il a toujours su le faire. Ce n'était pas grandiose. C'était bien. Tout comme Annie qui dépose son étoile, Harmon a "sauvé Greendale".

Ce finale nous parle de tous les finales. De la difficulté pour un scénariste d'offrir une conclusion définitive à ses personnages lorsqu'il ne sait pas s'il ré-écrira pour eux un jour. Jeff qui ranime l'ordinateur, c'est Harmon qui donne une dernière fois tout son amour à ces personnages si particuliers. Même Richie et Carl (oui, ils ont des noms !) ont droit à leur petit moment de grâce.

Et dans un dernier geste désespéré, Harmon réalise enfin ce dont il a sûrement dû (intimement) : Abed qui s'adresse directement au spectateur, le quatrième mur qui se brise pour de bon. Si saison 6 il y a, il sera difficile de trouver une conclusion plus logique, à part peut-être en révélant que tous les personnages sont des acteurs depuis le début.

En conclusion, même si ce finale n'atteint pas la perfection de celui de la saison 3, il fournit assez de moments mémorables, drôles et touchants pour nous assurer, une fois encore, que Harmon a vraiment sauvé Greendale cette année.