Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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Avis sur l'épisode 11.06
Avis favorable | Déposé le 06 décembre 2018 à 15:22 |
Comme d'hab, j'aime bien les épisodes où le Docteur ne peut pas changer l'histoire. Et on se sert de Yaz pour le côté émotion, je n'en demandais pas plus. |
Avis favorable | Déposé le 05 décembre 2018 à 10:58 |
Episode historique fort sympathique, probablement l'un des meilleurs de la nouvelle série. Comme pour Rosa, il se repose principalement sur la partie historique qu'il saupoudre de SF (et non l'inverse). L'épisode est donc moins un épisode de Doctor Who qu'une tragédie familiale avec la team tardis en spectateur et c'est ce qui en fait sa force. Le tout est bien dosé, avec ce qu'il faut de suspense et de péripéties crédibles pour amener à ce dénouement "surprise" extrêmement émouvant. Un chouette épisode |
Avis favorable | Déposé le 13 novembre 2018 à 16:51 |
La première moitié de l'épisode m'a fait super peur : une histoire où la famille de Yaz est une nouvelle attaquée par des méchants extra-terrestres (ça fait beaucoup de fois en quelques épisodes, vous ne trouvez pas), un saut dans le temps où comme de par hasard la première personne que la team rencontre est le futur mari de la grand-mère, Yaz qui oublie sottement qu'elle voyage dans le temps lorsqu'elle s'adresse à des gens, des méchants à la Power Rangers et une aventure qui était partie pour se résumer à des gens qui courent dans une forêt. Je trouvais ça dommage d'autant ruiner les bonnes idées apportés par l'histoire et notamment ce fond historique qu' étaient les émeutes dus à la Partition des Indes de 1947 ou ce suspense sur l'issue d'un mariage dont on savait qu'il n'aurait pas lieu. Puis, l’épisode se métamorphose lorsqu'on apprend le dessein des "assassins" et qu'on comprend qu'on vient de se faire bien leurrer et ce Demons of the Punjab devient quelque chose de vraiment émouvant, triste et noir qui nous rappelle que dans l'histoire de l'Humanité, et maintenant encore, tout est prétexte (et notamment la religion) pour faire se combattre et s'entretuer les peuples frères. Premier grand épisode de Thirteen. |
Avis favorable | Déposé le 13 novembre 2018 à 11:11 |
Le docteur est devenu The Useless Docteur. "Je voyage dans le temps et dans l'espace pour dire aux gens de rien faire !". Et c'est génial. Sur une Terre de plus en plus raciste et au bord du gouffre écologique, la seule chose qu'il reste à faire pour le Docteur est de dire aux humains de trouver des solutions par eux-même. Elle peut proclamer l'amour du prochain, mais pour les solutions concrètes, c'est aux humains de faire. Elle, elle ne bougera pas : que se soit pour sauver Grace, pour sauver des araignées, pour se lever d'un bus ou pour sauver Prem. L'épisode revient même aux racines de la série en redevant ce qu'elle fût jadis, un show pour enfant en expliquant la partition de l'Inde de manière très didactique tout en obtenant des raisonnantes actuelles. Et il suffit parfois d'un plan sur la lumière venait accentuer le rougeoyant des champs de pavot à la fin pour que le message final passe à merveille. Se faisant, Chibnall crée un anti-Docteur, loin des agitations précédentes, qui bricole des solutions dans son coin, mais qui possède des vrais limites. Il parvient surtout à créer en l'espace de six épisodes, une thématique et une cohérence globale sur sa saison. Qui avait fait mieux jusqu'à là ? Personne. Ça oui, c'est un vrai travail de showrunner. Et c'est précisément ce qu'on lui demande. |
Avis favorable | Déposé le 12 novembre 2018 à 22:18 |
Spoiler
La saison 11 est sombre, mais dans l'obscurité le Docteur de Whittaker devait être une force positive, et même un "pilier d'espoir". "Arachnids in the UK" a détruit tout espoir dans un monde horrible. Mais "Demons of the Punjab" y répond autrement. "Demons of the Punjab" raconte l'effondrement d'un monde dans le sang, la terreur et des larmes, et l'épisode peut donc sembler absolument désespéré : en effet, Prem doit mourir, et le Docteur ne peut et ne doit rien faire. Mais l'impuissance ne veut pas dire inaction ou passivité. Le Docteur ne peut pas, et ne doit pas, sauver Prem. Elle ne peut pas, et elle ne doit pas, réparer les injustices historiques. Mais elle peut être un témoin. La mort de Prem puis l'exil de la famille Khan sont en effet une blessure béante. Mais cette blessure fonde leur identité et leur héritage, et leur acte de résistance par le mariage est même une leçon et une arme pour Yaz. Dans un monde mourant, l'espoir est donc permis ne serait-ce que parce que l'amour est encore possible ou que face aux horreurs du passé on peut toujours apprendre et témoigner. Mais surtout: l'impuissance n'est plus une excuse pour ne pas essayer de faire le bien. Le monde est horrible. L'horreur existe. Mais il faut savoir la regarder en face pour enfin pouvoir construire et avancer. |
Avis favorable | Déposé le 12 novembre 2018 à 02:07 |
Doctor Who rentre dans une impasse. La série a changé, son showrunner a changé, son ambiance et son écriture a changé, pour le meilleur et pour le pire. Et cet épisode me confirme quelque chose qui me faisait très peur vis-à-vis de la saison actuelle et des saisons suivantes : les épisodes qui ne sont pas écrits (ou que partiellement) par Chibnall en deviennent instantanément meilleurs. Vinay Patel a tout compris et nous livre l'épisode qui fait tout bien. Une menace crédible et impressionnante visuellement ? Check. Une véritable dynamique dans la Team TARDIS qui va au delà de trois punchlines lachées au hasard ? Check. Un équilibre parfait du screentime et de l'intérêt des différents protagonistes ? Check. Le Docteur qui reprend le contrôle de sa série et s'impose enfin comme l'héritière de ses 13 précédentes incarnations ? Check. Un scénario plus malin qu'il n'y parait s'écartant des tropes de la série en gardant une certaine intelligence ? Check. De l'émotion véhiculée par l'image ? Check. (Rassuré de ne pas avoir aperçu ces hors-champ débiles qui brident toute émotion) Demons of the Punjab rassure sur le fait d'avoir réellement des épisodes de qualité dans cette saison qui jusqu'ici s'est avérée extrêmement décevante et surtout terrifiante par rapport à mon attachement à la licence, mais fait aussi très peur car il a une effroyable signification : le showrunner comprend moins bien le show que les scénaristes invités dans la saison. C'est effrayant de comprendre que là où Chibanal en 4 essais ne nous a pas livré un seul véritable bon épisode, là où il n'en a fallu qu'un pour Malorie Blackman et surtout (oui surtout parce que Rosa le méchant était vraiment pourri et débile) pour Vinay Patel. |
Avis favorable | Déposé le 11 novembre 2018 à 22:44 |
Le meilleur épisode de la saison, de loin ! Alléluia Yaz et Graham ont eu une conversion ! Il aura fallu attendre plus de la moitié de la saison et l'absence de Chibnall pour que ça arrive et ça fait du bien, ils devraient le faire plus souvent ! Elle confirme que c'est la meilleure des trois compagnons, elle m'a ému à la fin! La réal et la photo étaient magnifiques et la musique un peu mieux, ce qui fait beaucoup de bien. J'ai vu quelques critiques sur les méchants de l'épisode mais personnellement j'ai adoré le concept, c'était beau, triste et plutôt original. Et point bonus, ça rejoint le message de l'épisode qui est, pour une fois, bien transmis et ça fait plaisir. C'est triste de voir que les deux meilleurs épisodes de la saison (Rosa et celui là) sont les deux seuls à ne pas avoir été écrit entièrement par Chibnall. Ça fait très peur pour le reste de la série. Un 17 d'encouragement, ce serait plus un 16 dans mon cœur mais il vient après deux des pires épisodes de la série donc c'est une bouffé d'air frais. |
Un épisode sobre fort sympathique, qui met à profit sa partie historique pour revenir aux racines éducatives du show, et qui permet enfin un certain zoom sur Yaz... quoique c'est ce que l'épisode annonce, avant de centrer l'action sur... sa grand-mère. Une fausse piste qui malheureusement délaisse toujours Yaz mais a le mérite de surprendre vers une histoire nécessaire sans même que je ne le savais.
Les Thijariens sont des aliens créatifs, le conflit idéologique religieux et le fait d'intégrer la partition de l'Inde dans l'intrigue est un coup de maître et donne un bon coup de frais à la série : non seulement c'est un contexte original, mais en plus j'ai vraiment appris des choses.
Rosa et Demons of the Punjab seront deux des meilleurs épisodes de cette saison, il est curieux de voir qu'il s'agit également des deux épisodes historiques. Si j'ai toujours été friand des épisodes dans le passé, il faut avouer qu'ils ne sont pas toujours les plus mémorables de la saison. Indéniablement, en construisant ses épisodes du passé comme des tragédies à l'issue inévitable, Chris Chibnall envoie un message très fort et une approche inédite, qui soutient d'ailleurs le personnage de son Docteur "non-interventionniste". C'est assez beau de voir que Rosa et Demons of the Punjab ont une structure similaire qui les lie étroitement.
Malgré le joli cadre, l'épisode reste un poil mou, le climax aurait pu être encore plus brutal. Et même si le frère Manish est censé être un "symbole" de patriote perverti par des idées xenophobes, sa relation avec son frère a été un poil sous-développée à mon goût.
Malgré cela, la sobriété était un parti pris et c'était, il est vrai, novateur. La fin est vraiment très belle, du mariage au dialogue final très touchant entre Yaz et sa grand-mère Umbreen, qui nous rappelle à quel point la vie de certaines personnes a pu être tumultueuse sans qu'on ne s'en doute.
Superbe générique de fin également.