Image illustrative de Doctor Who
Image illustrative de Doctor Who

Doctor Who

Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par une femme ou un homme. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...

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En cours Anglaise, GB, CA Pas de durée
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique BBC One, France 4 2005
13.18

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Avis sur l'épisode 11.02

Avatar Mmaginère Mmaginère
Rédacteur
Avis défavorable Déposé le 28 mars 2022 à 20:46

Je me suis profondément ennuyée, ces compagnons sont une horreur absolue. Même si je n'aimais pas Clara, elle était intéressante au moins.

Jodie en fait un peu trop même si elle est vite rentrée dans le personnage du Docteur.

Et le nouveau design du Tardis.... je vais vomir....

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Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis neutre Déposé le 26 décembre 2018 à 03:46

Forcément quand on revient sur un bon début d'une saison qui s'avère loupé, c'est un peu le malaise.

Beaucoup à la manière de l'épisode qui le précède, cette seconde aventure de Jodie était à l'époque de la diffusion pleine de promesses. Mais vu ses défauts à la base petits (le scénar basique, l'absence de menace, l'absence de fil rouge, les compagnons transparents) sont devenus des failles symptomatiques de toute la saison, l'épisode en prend un coup énorme.

Il y a deux-trois bons trucs : la lumière, le plan séquence du début qui te prend assez en haleine, le concept d'une course intergalactique, l'humour avec l'hologramme dans la tente.

Mais difficile de passer outre le gâchis total de ce qui est fait avec ce pitch : une "atmosphère toxique" dont on ne voit jamais les effets, une "eau empoisonnée" et un "bâteau au moteur complexe" qu'on ne voit jamais en guise de seule marque de danger pendant 40 minutes d'épisode, des torchons parlants comme boss final avec une résolution téléphonée, et surtout, les PIRES robots de l'histoire de la série. La séquence Call of Duty de Ryan est un malaise pas possible, mais elle vient presque nous extirper de notre sommeil. Les deux humains qui font la compétition aussi : l'homme est nul et stéréotypé, la fille beaucoup trop développée et quand même pas attachante. On se doute surtout qu'ils ne reviendront jamais ce qui tue toute braise d'intérêt qu'on pourrait leur porter.

L'épisode nous donne un peu de continuité avec les Stenzas mentionnés en guise de pseudo-fil rouge, et le Timeless Child en guise de teasing. Mais ça n'a absolument aucun sens rétrospectivement parlant que des torchons créés par des expériences de scientifiques torturés par les Stenzas (pfiou !) connaissent mieux un secret lié à la mythologie du Docteur qu'elle-même. Et puis les Stenzas, quand on sait ce que ça a donné, on s'en fout royalement.

Tout est vaguement aléatoire et manque sérieusement de rythme et de punch pour un épisode qui aurait pu être une folie furieuse. Le format 50 minutes semble vraiment avoir deservi ce script à mon sens. Les compagnons restent timides, Graham est agaçant, Yaz la plus attachante mais somme toute pas très présente. Jodie assure avec pas grand-chose, mais sa perte d'espoir final alors qu'on sait que le TARDIS va apparaître, n'est pas super cohérent avec son personnage rempli d'espoir.

Un épisode vachement en demi-teinte, sauvé par le début tonitruant plutôt réussi et la découverte du joli nouveau TARDIS, avec cette bonne idée d'en faire un "monument fantôme". Mais c'est au fond une belle coquille vide, avec un super concept de SF avec lequel rien n'est fait et qui décrédibilise toute l'aventure. Ca manque en fait sérieusement de punch et d'ambition.


Avatar elpiolito elpiolito
Administrateur
Avis neutre Déposé le 24 octobre 2018 à 11:20

C'est un peu creux malgré de bonnes idées.

On sent la volonté ici de remettre les compagnons au coeur de la série. Ce n'est pas le docteur, c'est une équipe avec des gens différents qui contrebalancent par leur caractère "lambda" le côté exceptionnel du docteur. Il y a un peu plus de coeur dans l'ensemble, c'est plus sentimental, moins clinique, chose que l'on avait un peu perdu depuis quelques années (coucou super Clara qui savait tout). Le désespoir du docteur quand il ne retrouve pas le tardis et l’interaction avec les compagnons à ce moment là donne une très jolie scène. Dommage que le point "on est meilleur ensemble" soit beaucoup trop appuyé de façon un peu lourdaude tout au long de l'épisode par le script.

La scène de retrouvaille avec le Tardis est également très belle (même si le nouveau look du tardis ne me plait pas trop, on a l'impression d'être dans une boîte hyper étriquée, je trouve ça limite angoissant, surtout après les grands espaces des versions précédentes) et il y a de jolies trouvailles visuelles/ de réalisation pour pallier le manque de moyen. C'était vraiment très joli comme épisode, pas de ratés de ce côté là, c'était chouette.

Sortit de ça, le reste est relativement creux et, il faut bien l'avouer, l'épisode est long et ennuyeux entre l'introduction et la conclusion. C'est du remplissage à coup de péripéties qui s'enchaînent bien sagement les unes après les autres, de façon très linéaire et très didactique et qui sont résolues, soit à coup de tournevis sonique, soit par le truc insignifiant dont on te parle depuis le début de l'épisode "et t'as vu mon beau cigare hein, tu l'as bien vu, tu es sûr hein, tu ne veux pas que je te le remontre ?".

Tout nous est présenté au début de l'épisode et rien ne dévie de ce postulat : "un bateau va vous permettre de traverser la mer et ne touchez pas l'eau". Oh, un bateau et le tournevis sonique me dit qu'il y a des bactéries tueuses dans l'eau, ni touchons pas."Traversez ensuite les ruines piégées" Oh, des ruines piégées.... "Ne voyagez pas de nuit" Oh, la nuit et oh, les "monstres" se réveillent la nuit. Oh, un bon gros bout de script poilu pour mettre en place un fil rouge, comme ça, sans trop de rapport : après tout, rien ne pourra faire pire que le fil rouge ramené à la fin de l'épisode des Cybermens à la fête foraine je pense.

L'épisode avait deux objectifs : terminer l'introduction du docteur en le faisant retrouver son tardis et solidifier l'équipe. C'est réussit. Mais c'est dommage que le tout ait été noyé dans une intrigue insipide, convenue et ultra linéaire. Je pense que l'épisode aurait gagné à ne pas raconter tout le déroulé de l'intrigue lors de la première rencontre du mec dans la tente.

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Avatar Gizmo Gizmo
Rédacteur
Avis neutre Déposé le 19 octobre 2018 à 07:57

Un bel écrin très vide.

Mes craintes de l'épisode précédent se confirment. Comme l'explique assez justement MrZ, l'intrigue passe plus de temps à expliquer ses enjeux qu'à les représenter. La planète si cruelle et dangereuse ne le sera jamais à l'écran. L'esprit d'équipe et la complémentarité des personnages vantés par le Docteur n'est jamais palpable. L'intrigue n'avance qu'à coups de tournevis sonique que Thirteen brandit une scène sur deux (un défaut récurrent des scripts de Chibnall). Pire encore, l'épisode ne développe finalement aucun concept de science-fiction intéressant, en dépit d'un postulat plutôt intriguant. Quelques ébauches (cette course à travers les galaxies qui se résume à 2 obstacles), mais rien n'est développé, si ce n'est pour alimenter le fil rouge de la saison.

Heureusement, il reste la réal et la photographie, et cette très belle découverte du Tardis. Mais c'est faible, très faible.

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Avatar 4evaheroesf 4evaheroesf
Membre
Avis favorable Déposé le 17 octobre 2018 à 05:16
Spoiler

Personnellement, cet épisode lance vraiment le 13ème Docteur.

Petit à petit, Jodie s'impose en Docteur, son équipe s'intègre à la série et l'épisode m'a gâté avec ce final.

Honnêtement, j'avais cru que ça prendrait plus de temps pour le récupérer.

Et quelle émotion ressentie en voyant le Tardis, son nouveau design et la musique qui accompagne la scène.

Je pourrais dire que l'intrigue de cet épisode était banale et réutilisait les bons vieux codes usés de la série mais tout ce qui est fait avec les personnages compense largement.

Bilan : Je suis peut-être un peu trop joyeux mais c'est pas grave, je suis content de retrouver Doctor Who, ses bons moments m'avaient manqué.

Après une saison 10 que je n'ai pas eu envie de finir, je veux croire en Jodie, je veux croire en cette saison donc faut pas me décevoir.^^

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Avatar nicknackpadiwak nicknackpadiwak
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 16 octobre 2018 à 20:19

Le début est tonitruant, il y a même un effet cinématique de jeux vidéo PS5 ou 6 très sympathique lors de la scène avec le Doctor et Epzo dans le vaisseau.

Mais une fois tout le monde atterri sur la planète, c'est un peu plus laborieux. J'ai même un peu piqué du nez et lorsque j'entrouvrais les yeux, cela n'avait pas l'air génial (des torchons géants belliqueux, Ryan qui joue à Call of Duty avec des robots, mais là, je pense que j'ai du rêver cette scène).

Et cela redevient juste formidable (et beau (et émouvant)) avec le retour du TARDIS.

La saison 11 vient d'être lancée.


Avatar Tan Tan
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 16 octobre 2018 à 04:07

Cet épisode est du grand doctor who!

C'est un poil nanardesque mais ça marche nickel parce que finalement c'est aussi ça l’âme de la série.

L'épisode joue aussi avec les codes de la série: si la forme est assez classique, second épisode avec nouveaux compagnons, donc planète extra-terrestre, on peut voir aussi quelques infractions aux poncifs dans les dialogues.

Pas de "It's bigger on the inside!" tout comme l'épisode précédent n'avait pas le classique :

-I'm the doctor!

-The doctor? Doctor Who?

J'ai beaucoup aimé!

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Avatar Koss Koss
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 15 octobre 2018 à 19:52

Il y a des plans séquences dans Doctor Who maintenant. Il y a de la vie.

Face aux manques de moyen, on compense par des trouvailles filmiques (cette merveille de plan séquence dans le vaisseau), du hors champs et par une utilisation ultra intelligente de la lumière. 13th est tout temps éclairée d'une manière légèrement différente et elle est la source de chaleur auquelle s'accroche tout les compagnons pendant 90 % de l'épisode. Lorsqu'elle croit avoir perdu le Tardis, cette lumière s'éteint. Et ce sont les compagnons qui lui réinsuflent. Lumière qu'elle va à son tour passer au Tardis : elle lui dit "I like it" et les colonnes s'illuminent. Ce passage de relais là, c'est l'essence même de la série. Son âme. Une merveille que cette scène avec ce petit travelling arrière avec le visage de Jodie qui découvre son Tardis. J'en ai eu des frissons.

Vive Chibnall. Vive Doctor Who quand il possède ce qui lui manquait depuis tant d'année : un coeur.

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Avatar ClaraOswald ClaraOswald
Membre
Avis favorable Déposé le 15 octobre 2018 à 19:05
Spoiler

Le concept de l'épisode était vraiment cool, le Tardis est magnifique et Jodie est toujours au top.

J'ai beaucoup aimé le mec qui faisait des siestes, l'acteur est vraiment bon (Misfits ♥) et sa fin avec sa concurrente, bien que prévisible, est touchante.

Maintenant on a toujours le soucis des personnages, je me fous de Graham, j'aime bien Yazmine (mais malheureusement elle dit 2 mots par épisodes), et je DETESTE Ryan.

Ce mec est inutile et l'acteur ne sait pas jouer, sérieux ce plan quand il baille, mon dieu.

L'épisode vaut 16 mais j'enlève 1 point pour la scène de Call of Duty, ridicule et mal jouée !

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Avatar MrZ MrZ
Membre
Avis favorable Déposé le 15 octobre 2018 à 03:27
Spoiler

En fait, Chibnall nous a menti. Les deux premiers épisodes forment un two-parters dans lequel le but est simplement pour Le Docteur de retrouver l'entièreté de ce qui compose son être. Elle, et le TARDIS. Et maintenant que c'est fait, le voyage peut enfin véritablement commencer.

Mais mis à part cet aspect là de l'épisode et du précédent, je crois avoir trouvé le souci que j'aurais avec l'ère Chibnall.

Chibnall écrit en fait des épisodes audios, mais mis en image. Quasiment tout est dit et montré par le dialogue, comme dans les audios, mais l'image montrant exactement la même chose en parallèle, le côté libre à l'imagination disparait ici et l'on se retrouve spectateur sans réelle implication durant le coeur de ce que nous raconte l'épisode.

Moffy (qui restera à jamais dans mon petit coeur), lui, adorait créer souvent un script qui s'associait à l'image pour nous montrer des choses, pour nous faire ressentir et parvenir des choses, avec plus ou moins de réussite.

Ici, niet, on peut aisément couper l'image et ne laisser que le son pour que le spectacle soit ici strictement le même si ce n'est même meilleur.

Quand à l'épisode en lui-même, c'est d'un très grand classicisme, avec des scènes de remplissage pour créer une tension artificielle (les snipers, Chibnall n'aurait pas pu trouver mieux ?) ou des scènes un peu ridicules (Ryan et Call of Duty...sérieusement ? Surtout qu'il vise au final assez bien) qui manquent un peu le coche et rallongent un épisode sans l'avantager pour autant.

Là où l'épisode fait paradoxalement sa réussite, notamment émotionnelle à mon sens, c'est lors des divers rappels à l'héritage de la série (Timeless Child, toute la scène pré-apparition du TARDIS, et le TARDIS en lui-même) qui terminent ce qu'avait amorcé le premier épisode : l'arrivée de Jodie Whitaker en 13ème Docteur.

Je pense être prêt et je pense à nouveau t'avoir compris maintenant, Doctor Who, et même si toi et moi à partir de maintenant, on aura probablement un peu de mal tous les deux, je suis prêt à embarquer à nouveau à l'aventure.

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Liste des épisodes

Episode 11.01
La Femme qui venait d'ailleurs
Episode 11.02
Le Monument fantôme
Episode 11.04
Arachnides au Royaume-Uni
Episode 11.05
Le Casse-tête de Tsuranga
Episode 11.06
Les Démons du Pendjab
Episode 11.07
Kerblam !
Episode 11.08
Les Chasseurs de sorcières
Episode 11.09
De l’autre côté
Episode 11.10
La Bataille de Ranskoor Av Kolos
Episode spécial
Résolution