Moi je sais pas du tout quoi penser. En fait je m'attendais pas du tout à tout ça.
Cela dit Jack Harkness qui roule une pelle à Graham c'est un grand OUI
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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Avis favorable | Déposé le 26 janvier 2020 à 21:37 |
Spoiler
Une grosse dinguerie qui ne s'arrête jamais pendant 50 minutes. Jamais un épisode de Doctor Who n'a autant joué au petit malin et jamais un épisode de Doctor Who ne s'est autant rapproché de l'épisode 100% fil rouge. Malgré toutes les belles surprises, on a finalement que très peu de réponses. C'est en fait complètement un deuxième opener de saison, voire d'ère, qui montre aussi à quel point Chris Chibnall a voulu compenser une saison 11 vide par une saison 12 surchargée d'éléments. C'est bien simple : on ne respire plus face à tous les twists de l'épisode. Chibnall est-il en train de réinventer tout le lore de Doctor Who et d'en réécrire son histoire ? Ou simplement de jouer avec cette idée et de ne préparer qu'un twist limité à son ère ? Dans les deux cas, c'est quelque chose de totalement nouveau et de vraiment impressionnant, cette frontière entre le retcon insultant et les nouvelles idées brillantes. Le tout dans un épisode autrement purement maîtrisé où la Fam et Thirteen prennent à nouveau tout leur sens, dans une dynamique radicalement différente des autres teams TARDIS de la série. Je penche malgré tout pour la théorie "tout provient d'un univers parallèle", qui explique l'aspect 100% teasing du maître de Sacha Dhawan et des personnages de Ruth et de Gat, sans qu'aucun élément de chronologie ne soit posé. En tout cas, le suspens et la spéculation que tout cela entraîne est assez dingue et la fin de saison a du pain sur la planche, et a toutes les chances de s'écrouler sous son propre poids. Seul l'avenir nous dira si tous les éléments posés dans Spyfall et Fugitive of the Judoons valaient le coup. Mais pour le moment, c'est juste un régal de teasing, qui nous ramène aux époques d'Utopia, The Stolen Earth, A Good Man Goes to War ou encore The Name of the Doctor, dont il se rapproche le plus en termes de remise en question de toute la mythologie. Et comme ce dernier, qui a teasé certaines choses vraies (John Hurt comme une incarnation cachée) et d'autres qui ont été une Moffaterie (la "tombe finale" du Docteur et Eleven comme dernière incarnation), je pense que Fugitive of the Judoons mixe les deux, et qu'on aura des choses énormes et d'autres plus ou moins attenuées. Il faut également reconnaître le coup de génie d'un double effet "arbre cachant la forêt" : le retour des Judoons masquent les twists plus profonds de l'épisode, et le retour en force de Jack masquant l'effet choc incroyable de Ruth. A noter que Jo Martin est phénoménale et que sa dynamique avec Jodie Whitaker porte tout l'épisode. Pour la première fois depuis 2016, je trépide d'impatience pour la suite... |
Une histoire avec des flics rhinocéros et pourtant Yaz est à peine là, heureusement, il y a Ruth qui bousille nos repères et ceux du Docteur le temps de scènes certes superficielles mais assez spectaculaires.