Il y a vingt ans, RTD écrivait L.I.N.D.A., un très chouette épisode où un fan du Doctor cherchait à trouver sa trace et rencontrait l'amitié en chemin. Vingt ans plus tard, l'époque a changé et désormais, c'est le complotisme qui fait office de nouveau compagnon.

Un épisode très sombre où même le Docteur semble avoir perdu patience et livre un monologue assez glaçant. Je reste cela dit moins convaincu par le discours maladroit faisant de l'armée la seule porteuse de vérité. On touche là précisément du doigt toute la caractérisation d'UNIT dans la série qui m'a toujours gêné.

Bon épisode quand même. Le troisième de suite pour une série qui n'avait plus réalisé ce coup-là depuis fort longtemps. La confiance est revenue en ce qui me concerne.

Au début : chouette Ruby !

Après : oh zut, un épisode solo, il n’y aura qu’elle, pas de retrouvaille avec le Docteur ou de rencontre avec Belinda

Ensuite : ok, on est parti par un épisode un peu chiant, où tous ses potes vont se faire bouffer un par un, avant qu’elle ne résolve le danger avec un trick à la Docteur.

En tout cas, la deuxième partie de l'épisode me sort de la torpeur qui commençait à m'engourdir, même s'il n'y pas de quoi crier au chef d'œuvre.

L’intervention final du Docteur : un peu naïve, « c’est méchant d’être méchant », mais elle permet de continuer la théorie de l’existence de deux mondes parallèles dont l’un, celui avec Belinda, a totalement été oublié (détruit ?).

Une Ruby seule et brisée fait face aux monstres (bg nonobstants) d'un monde désespérant.

C'est presque The Tales of the Tardis l'épisode. Mais c'est aussi un cri de colère bienvenue alors que tout autour tout s'écroule.  McTighe a vraiment réussi ce qu'il a loupé dans Kerblam! en fait! 

Il y a ceci dit toujours ce paradoxe avec UNIT: ils sont les "gentils" de l'épisode. Mais est-ce qu'ils seraient vraiment les premières victimes d'un Conrad ?