"And Caroll Ann Ford as Susan Foreman."

MERCI RTD MERCI LA VIE. MERCI D'ÊTRE VENU RÉPONDRE A MES PRIÈRES ET A EXAUCER MON SOUHAIT LE PLUS INTIME SUR LA SÉRIE. PROMIS JE NE DIRAIS PLUS DE MAL DE TOI.

(En plus, c'est point compte double avec la Rani)

Incroyable épisode aux deux twists improbables. Pourtant, le reste n'est pas vraiment à la hauteur. Le changement de ton du Docteur est particulièrement mal géré. Belinda est passée de femme qui s'affirme face au Docteur à "Je te fais un câlin après que tu aies agi comme un psychopathe". C'est d'autant plus compliqué qu'on a eu un épisode entier sur la masculinité toxique (deux même avec le Ruby centric), que le Docteur agit pareil et que ça passe crème.

Globalement, je trouve même la morale de l'histoire un peu gênante en opposant deux luttes pour les libertés et en condamnant la violence au profit d'une chanson bisounours à la fin. En oubliant complètement que la majorité des victoires sociales s'est effectuée parce que les deux prismes de la pratique politique étaient bien présents : Martin Luther King obtenait des victoires, car il apparaissait moins radicale que Malcom X. Même chose pour "l'opposition" Bhagat Singh et Gandhi. Tout est donc très maladroit à la fois dans le message politique et dans la caractérisation du Docteur (Ncuti est d'ailleurs globalement en surjeux dans cet épisode).

C'est fort le timing (et l'idée) de sortir cet épisode le jour de l'Eurovision. Niveau marketing, Disney va nous manquer en saison 16, celle qui ne sortira que sur BBC en 2030.

A part cela, l'épisode ne casse pas des briques, mais se laisse suivre sans trop d'ennui, on y confirme le retour de 

et nous apprend que les préjugés sur un peuple ou une communauté, c'est pas bien. 

J'avoue tout de même que l'image de la projection de centaines de milliers d'être vivants dans l'espace est impressionnante et arrive à faire froid dans le dos.

J'ai adoré.

Mais le plus gros problème de The Interstellar Song Contest c'est que même si l'épisode est assez brillant et porté par la rage de deux hommes rongés par leur traumatisme il nous faudra quand même plus qu'une seule chanson face aux patrons, aux fafs et leur monde atroce. 

Après c'est peut être la limite de Doctor Who au final.