Un Docteur étincelant renverse l’Angleterre en plein âge d’or après un combat épique en pyjama. Mais Rose fait aussi plusieurs pas en arrière et alourdit un épisode pourtant très fun.

Voilà des mois maintenant que j’ai découvert l’univers de Doctor Who avant de m’en éloigner. Et la bonne nouvelle après avoir découvert cet épisode spécial, c’est que j’étais content de revenir à bord du TARDIS… Ça peut paraître anodin, mais pour moi c’est essentiel. Cela veut dire que même en ayant laissé de côté les personnages et l’univers pendant un petit moment, j’ai pris le temps de m’attacher à eux. Ce n’est pas rien, alors je tenais déjà à commencer par ça.

Maintenant, cet épisode en lui-même : je l’ai trouvé plutôt pas mal. Au début, j’avoue avoir été déstabilisé par la quasi absence de ce nouveau docteur. Comme la série m’a habitué à ce qu’il soit le personnage principal, j’ai eu un peu de mal à me faire à l’idée qu’il n’était qu’un personnage secondaire pendant une bonne partie de cette intrigue. D’autant plus que mis à part Rose, j’ai quand même beaucoup de mal avec les personnages de Mickey et Jackie. A mon avis, j’aurais toujours du mal à m’y faire, même si je crois avoir fini par m’y habituer. Et puis bon, niveau personnage y’avait de quoi combler dans cet épisode qui marque le retour d’Harriet Jones. Pour moi, c’est sans doute le premier point positif de cet épisode.

Il faut savoir que j’avais déjà bien aimé ce personnage lors de la première saison, alors la retrouver dans le rôle de première ministre britannique était un pur régal. C’est assez incroyable comment un personnage qu’on a aussi peu vu dans la série puisse réussir à faire ce genre d’effet. Dans tous les cas, c’était une très bonne surprise de la retrouver ici et j’avoue qu’elle a grandement contribué au plaisir que j’ai eu à découvrir cet épisode. Et c’est là que je me dis que la mise en retrait du docteur était plutôt pas mal en fin de compte, puisqu’elle a permis à d’autres protagonistes d’occuper le devant de la scène. Moi qui aime les personnages secondaires bien exploités, je ne peux donc finalement pas reprocher à la série d’utiliser un tel procédé.

Deuxième point positif : David Tennant. Non pas que je n’aimais pas Christopher Eccleston, bien loin de là, mais je trouve que Tennant a un charisme de dingue. Ses apparitions sont à chaque fois une réussite et l’acteur crève littéralement l’écran. Je ne sais pas si ses futures prestations dans la série seront identiques à ce qu’on a pu apercevoir dans cet épisode, mais si c’est le cas, je sens que je vais déjà beaucoup apprécier suivre ses aventures.

Troisième point positif : l’humour et le second degré de la série. J’ai bien aimé tous ces petits moments dans l’épisode où l’on se rend compte qu’il ne faut surtout pas regarder la série sérieusement. C’était un aspect que j’avais bien aimé dans la première saison et je suis assez content de voir qu’ils ont conservé cet esprit-là.

Quatrième point positif : le dilemme moral auquel se retrouve confronté Harriet Jones. Je crois comprendre que c’est une particularité de cette série que de mettre les personnages face à des choix cornéliens et moralement répréhensibles. Dans tous les cas et même si ce n’est malheureusement pas approfondi davantage, le propos était intéressant et avait le mérite de faire réfléchir.

Maintenant, les choses qui m’ont dérangé quand même et qui m’ont empêché d’être totalement emballé : le fait que le docteur passe quand même une partie de l’épisode à dormir et qu’on en fasse un ressort dramatique, les personnages de Jackie et Mickey donc, le combat bâclé à bord du vaisseau des Sycorax (je suis le seul à avoir l’impression que ça pouvait faire un nom de médicaments^^) et l’intrigue autour des pères-noëls tueurs. Je n’avais pas de problème avec cette intrigue en soit, sauf qu’à la fin de l’épisode, je me suis rendu compte qu’elle n’avait servi à rien et que finalement je n’avais pas trop compris leur raison d’être (rassurez moi, ils reviendront sur la raison de leur présence plus tard ?). Mais bon, dans l’ensemble j’ai malgré tout passé un moment sympathique et mis à part quelques longueurs ici et là, je ne me suis pas vraiment ennuyé devant cet épisode.

D’ailleurs, je vais terminer avec un cinquième point positif bonus : j’ai adoré la dernière scène de l’épisode, ce moment où Rose et le docteur contemple le ciel en quête de leur future destination. C’est là que j’ai compris que j’avais bel et bien rejoint l’aventure Doctor Who et que j’avais hâte de découvrir les nombreuses surprises que la série a sans doute en réserve.

Et encore bon anniversaire Galax :)