Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
3 avis favorable
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0 avis défavorable
Avis sur l'épisode 2.05
Avis favorable | Déposé le 04 décembre 2018 à 22:48 |
Oulah, mais ce two parter est déjà à des années lumières des aliens pétomanes ! Alors certes il ne se passe pas grand chose, et il faut se mouiller la nuque en passant de The Girl in the Fireplace à ça, mais l'épisode passe tranquillement. Effectivement, les Cybermen ne sont pas extrêmement impressionnants et les one liners ne fonctionnent pas vraiment. Cela me fait mal de le dire, mais j'ai de plus en plus de mal avec Rose ; alors qu'elle représentait l'humanité et l'envie d'aventure dans la saison 1, cette saison deux et son écriture à la masse ne l'aide pas franchement. J'ai bien aimé Mickey (et Ricky, même s'il est cliché) et son discours avec sa grand-mère. Un épisode sans réelle saveur mais qui divertit sans coup férir. |
Avis défavorable | Déposé le 02 novembre 2018 à 19:32 |
Spoiler
L’épisode ne marche pas, Sous-Davros braille ses discours insipides sur le cerveau humain entre des séquences ratées de world-building. Mais au moins Mickey brille un peu. C'est toujours, ceci dit, le premier vilain petit canard de la nouvelle série. |
Avis favorable | Déposé le 10 juin 2015 à 11:35 |
Un épisode que je n'avais pas aimé les premières fois, mais il est pas si mal finalement. Ça fait plaisir de voir un développement chez mickey, c'était le gros point noir de ce personnage jusque là. K'idée du monde parrallèle plutôt bonne même si peu originale. Le gros problème encore une fois c'est le jeu d'acteur des personnages secondaires. Barty Croupton ne m'a pas du tout convaincu (Il jouait mieux dans Harry Potter!) et les autres, bah rien d’exceptionnel. Enfin, ça reste un épisode regardable. |
Avis favorable | Déposé le 20 octobre 2014 à 19:52 |
Chouette, un épisode sur les mondes parallèles, mes préférés! Et même si la métaphore sur l'aliénation par les technologies modernes est un peu trop très fort surligné, j'ai énormément pris mon pied avec cet épisode jubilatoire, bien rythmé. Puis huez moi, moquez vous .... mais j'ai toujours trouvé Mickey sympathique. |
Avis défavorable | Déposé le 07 octobre 2014 à 01:37 |
Ils auraient pu faire tant de choses avec ce monde parallèle... Première rencontre désastreuse avec les Cybermens... Et ils ont réussi à ramener le père... |
Avis favorable | Déposé le 12 janvier 2014 à 20:25 |
De grands thèmes de la science-fiction sont repris dans cet épisode, le rêve d'immortalité, la mégalomanie, la dictature, la manipulation des masses, et les parallèles avec les nazis. Cependant, il y a un manque d'humour. |
Avis favorable | Déposé le 24 décembre 2013 à 22:08 |
Pas trop mal, la tension est bien mise en place, tout est construit pour attendre l'arrivée des Cybermens (pourquoi "Delete" au fait ? Y en avait pas besoin), c'est d'ailleurs la qualité et le défaut de l'épisode, puisqu'il ne s'y passe pas grand chose. Rose redeviens chiante alors que Mickey gagne en assurance. Par conséquent, épisode pas mal, la suite valant la même chose |
Avis favorable | Déposé le 17 décembre 2013 à 10:44 |
Bin perso, j'ai bien aimé cet épisode. Certes, dans le fond, il ne se passe pas grand chose mais comme j'adore les histoires de mondes parallèles, j'ai bien aimé la découverte des différences entre ces 2 mondes... Et pour une fois, j'ai bien aimé l'histoire de Mickey (même si l'acteur est toujours aussi mauvais: "Ououh... Je suis plus badass que l'autre version alors je fronce les sourcils en permanence !") Bon, apparemment, contrairement à beaucoup ici, je préfère largement les Daleks aux Cybermen mais je les aime bien dans ce double-épisode (je crois que c'est le seul épisode de la série où ils ne me sont pas désagréables)... Bref, depuis l'épisode précédent, ouf ! la saison 2 de Dr Who a démarré ! |
Avis neutre | Déposé le 17 novembre 2013 à 23:34 |
Comme (trop) souvent avec les épisodes en deux-parties, il ne se passe pas grand-chose. La problématique de départ, le TARDIS sans batterie, n'est pas très saisissante puisque l'on se doute qu'il va vite repartir. La réalisation est de plus étrange puisqu'il y a plein de lumières dans le TARDIS mais que le Docteur remarque une petite lueur en particulier. J'ai, de plus, trouvé certains acteurs vraiment mauvais, comme Noel Clarke (Mickey/Ricky) et un peu Lloyd Pack (Lumic). C'est cependant un plaisir de revoir le père de Rose. L'épisode réussit bien sur ce point à exploiter le background pré-existant de Rose. Mickey est aussi, pour la première fois dans la série je crois, exploité à sa juste valeur. Ses retrouvailles avec sa grand-mère font mouche car sont très bien écrites, même si on n'avait jamais connu le perso. Toute la lutte contre Cybus Industries avec les résistants et leur QG est également plutôt intrigante et offre un bon contexte pour la seconde partie. Dommage de voir que Noël Clarke nous offre une version ultra-clichée du personne de Ricky. Certaines lignes de dialogues sont ultra mal délivrées. L'événement de cette première partie, c'est bien sûr le retour des Cybermen. Je dois avouer que si généralement la montée en puissance de l'épisode et le fait de dissimuler l'apparence des ennemis marche relativement bien, une fois qu'ils apparaissent, c'est très décevant. Leur design est plutôt joli mais la réalisation ne les avantage pas en filmant majoritairement... leur gros pied. De plus, ils sont ridiculisés au possible dans des dialogues assez peu judicieux et un cliffhanger cliché qui leur donne une réplique culte "Delete !" absolument pas nécessaire selon moi. Laissons les catchphrases ridicules aux ennemis censés paraître ridicules par moments (comme les Daleks) et accentuons plutôt l'horreur que représentent les Cybermen, non ? Une première partie clairement en demi-teinte, le rythme est trop peu présent et si quelques bonnes idées viennent parsemer l'épisode se situant dans le monde parallèle, et que les personnages sont globalement très bien écrits, c'est le grand méchant ainsi que la menace qui peinent à convaincre. En clair, le script est plutôt prometteur mais l'exécution laisse à désirer. Espérons que la deuxième partie saura mieux tirer profit du bon background pré-établi pour offrir un épisode faisant honneur aux Cybermen. |
La première saison a vu le retour des Daleks au travers d'un épisode l'humanisant, et ce retour était absolument incroyable. Cette deuxième saison verra le retour d'un autre ennemi du Docteur : les Cybermens.
Si les Daleks sont une métaphore du racisme, les Cybermens sont une métaphore de l'eugénisme et du capitalisme : il s'agit de la version la plus évoluée de l'espèce humaine, celle destinée à vivre. Et cette évolution a un prix : les émotions. Des émotions qui, selon la morale des Cybermens, sont au centre-même de l'imperfection des humains. Et cette morale doit être respectée à tout prix selon les Cybermens, tout être humain doit être amélioré et devenir un Cyberman. Mais la clé pour comprendre un Cyberman et le différencier d'un Dalek, c'est ce qui est à l'intérieur de la ferraille : si dans un Dalek on retrouve un alien mutant, un Cyberman n'est rien de plus qu'un être humain dans une armure à qui on a retiré les émotions.
Et Rise of the Cybermen/Age of Steel en a compris parfaitement l'essance : en proposant une aventure qui se passe dans un univers parallèle dystopique où une société souhaite évoluer l'humanité en "humanité 2.0" avec un parallèle un peu vieillie à la Black Mirror où tous les humains dépendent d'une technologie qui finit par les opprimer et remplacer l'humanité, l'épisode assure de créer un contexte suffisamment intéressant pour permettre aux Cybermens d'être un antagoniste crédible. Et c'est un excellent moyen de repartir sur de bonnes bases : les Cybermens se hurtaient à un gros problème de déshumanisation dans les Classics, passé le premier épisode "The Tenth Planet" où il était clair que les Cybermens sont des humains évolués et pas juste des robots tueurs, chaque épisode détruisait peu à peu cette impression et Rise of The Cybermen/Age of Steel, à l'instar de "Dalek" qui ramena la tension horrifique des Daleks dans la série, redonne cette part d'humanité aux Cybermens. Cette part d'humanité donnera lieu à des situations vraiment effroyables, comme Jackie Tyler transformé en Cyberman ou alors la scène où le Docteur et Mrs. Moore rencontrent un Cyberman qui devait se marier dans les jours prochains. Cette part d'humanité est très importante pour rendre les Cybermens crédibles, car elle permet de nous faire rester dans l'uncanny valley (qui aurait été mieux gérée avec le design des Cybermens mondasiens mais bon celui-là est plutôt cool aussi par rapport aux anciens non-mondasiens), et l'uncanny valley c'est ce qui nous permet de faire la différence entre humain et machine. Les Cybermens ne sont ni humains, ni machine, mais une amalgamation des deux et c'est cette idée sur lequel cet épisode se base.
Mais les Cybermens ne sont pas le seul intérêt de l'épisode, puisqu'il s'agit d'un épisode se basant dans une dimension parallèle. Une dimension parallèle où Pete Tyler est encore en vie et où Rose n'existe pas, menant à des situations assez touchantes où Rose essaye d'expliquer à Pete qu'elle est sa fille d'une autre dimension malgré les interdictions du Docteur, et les parallèles avec Father's Day sont vraiment émouvants : là où dans Father's Day, Pete Tyler n'était qu'un humain ordinaire, ici et presque 20 ans plus tard, Pete Tyler est un homme courageux qui s'est infiltré dans Cybus Industries. Et c'est une évolution du personnage qui est crédible, car à la fin de Father's Day on le voit se sacrifier pour l'humanité en faisant preuve de courage.
Mais deux autres qualités viennent rendre cet épisode encore plus génial que ce qu'il peut être de base : la première est la performance de David Tennant. Il s'agit du premier épisode sur lequel je l'ai senti vraiment investi, avec un discours sur les Cybermens et les émotions qui n'est pas sans rappeler le discours du 1er Docteur dans The Tenth Planet, mais qui surtout démontre son talent d'acteur, où on ressent à la fois sa colère et sa pitié envers les Cybermens, et qui finit par un discours qui n'a en apparence aucun sens, mais qui est en réalité un message secret pour guider Mickey. Et toute cette séquence arrive à définir le personnage du 10ème Docteur : jovial et manipulateur, mais aussi très émotif, et cette émotivité est un point central dans le 10ème Docteur de David Tennant, et il aura l'occasion de le prouver dans d'autres épisodes futurs. Ce est vraiment symbolique dans un épisode traitant de l'importance des émotions dans la société humaine.
La deuxième qualité qui vient renforcer cet épisode, c'est Mickey Smith. Dans cette dimension parallèle il fait la connaissance de Ricky, qui est son lui d'une dimension parallèle. Outre le fait qu'il s'agit d'une suite à un running gag de la première saison, Ricky est un Mickey Smith mais en courageux, valeureux, l'inverse de ce qu'est censé être Mickey Smith. Et lorsque Ricky meurt sous les yeux de Mickey, ce dernier décide de devenir quelqu'un à son tour. Il prend les initiatives, il cesse d'être peureux, et surtout il met fin à sa dépendance à Rose : il comprend qu'il n'a plus sa place auprès d'elle, qui préfère définitivement rester avec le Docteur, et décide de rester pour la fin de ses jours dans cette dimension parallèle afin de l'épurer des Cybermens. "Mickey l'idiot" devient un héros dans ce monde, et c'est génial de voir qu'après avoir été maltraité par Rose et aussi un peu par le Docteur (même si la séquence où il oublie que Mickey appuyait sur un bouton pendant 30 minutes est hilarante, c'est assez dommage de ne pas les voir plus proche que ça), Mickey a le droit à son propre développement.
Pour conclure, Rise of the Cybermen/Age of Steel est un des meilleurs épisodes de la saison 2 et de Cybermen en général (il faudra attendre 8 saisons afin de trouver un vrai concurrent à cet épisode sur ce niveau), c'est un épisode mêlant tension et action dans des décors parfois assez sympathiques, comme par exemple le dirigeable, et qui a énormément de qualité à en retenir. C'est un épisode que je considère comme étant l'égal de Dalek (en un peu moins bien quand même) dans la saison 2, et qui est clairement l'épisode marquant la transition entre une ère Tennant divertissante mais un peu moyenne en substance à une ère Tennant engagée et qui essaye de raconter des histoires intéressantes.