Suite et fin d'une histoire vraiment impressionnante. Le mystère n'est pas complètement levé mais le faire alors que le sujet principal est "le diable" aurait été une erreur.

Les quelques explications données suffisent et sont pour la plupart excellentes, j'ai beaucoup apprécié le Diable qui est selon moi un antagoniste fascinant et légitime dans la série. La "prison parfaite" qui explique pourquoi le trou noir ne les affecte pas est une idée brillante.

La grande originalité de l'épisode, c'est le mélange entre d'une part, l'aspect science-fiction/horreur/infiltration classique, grâce aux scènes dans la base avec les Oods, avec la "poursuite dans les couloirs" assez palpitante. Et d'autre part, l'aspect fantastique d'une puissance antérieure au temps qui surpasse les connaissances du Docteur. Cela le perturbe, cela nous perturbe... Les quelques dialogues Docteur/Diable étaient d'excellente qualité, dévoilant un peu plus les pensées du Seigneur du Temps. Encore aujourd'hui, cela restera un des seuls épisodes de l'histoire de la série à traiter de la religion, et un des rares épisodes à pousser le Docteur au bout de ses limites comme ici. Dès lors, je ne peux qu'adorer.

Il s'agit, de plus, d'un des meilleurs épisodes pour Ten et Rose. Cette dernière a eu ses moments de faiblesse dans la saison, où elle était légèrement agaçante, mais ici son duo avec lui fonctionne très bien, surtout quand on se dit qu'il ne s'agit que de leur première saison ensemble. Le petit teaser final à propos d'une mort dans la bataille est très sympathique également. Et surtout, l'épisode résume extrêmement bien toute leur relation, tirant profit du fait que les deux tourteraux passent la grande majorité de l'épisode séparés.

J'ai à ce titre juste adoré à la fin de l'épisode comment le Docteur met toute sa vie entre les mains de Rose face au Diable. Cela représente peut-être tout ce que les gens n'aiment pas dans la relation mièvre Ten/Rose, mais je trouve le symbole fort et bien pensé. Il s'agit de foi en l'humanité, en la "bonne" humanité incarnée par Rose. Et je trouve cet élément en raccord avec, plus généralement, le thème de la curiosité de l'Homme. Le personnage d'Ida en est la représentation par excellente, ce que le Docteur ne cesse d'admirer tout au long du diptyque et de la série. C'est ce genre de petits messages un brin niais mais ô combien positifs sur l'humanité qui font de Doctor Who une série aussi spéciale, car elle les intègre toujours de façon fluide et magique au récit.

DOCTOR: If I believe in one thing, just one thing, I believe in her.

Un mot pour résumer ce double-épisode : marquant. Que ce soit par l'ambiance générale, les thèmes abordés, l'excellent méchant ou même le bon vieux happy ending... et surtout, l'ampleur ! C'est assez difficile à expliquer, mais je crois qu'il s'agit du two-parter avec le plus grand scope de tous, cette base nous rendant claustrophobes située sur une planète en suspension autour d'un trou noir aspirant tout autour d'elle, avec une bête infiniment puissante et terrifiante se révélant être le Diable de toutes les croyances qui se libère de ses chaînes et envahit la base, dépassant même la compréhension du Docteur. Pas de TARDIS, une cinquantaine de Oods déchaînés, le Docteur piégé en bas... On se sent acculé, au pied du mur, constamment au bord du gouffre. Encore plus que dans la première partie, qui n'était déjà pas mal dans son genre.

Ce qui empêche l'épisode de gratter plus haut (car il en avait tout le potentiel), tient en quelques détails. Le déséquilibre d'intérêt entre les deux intrigues, peut-être. Ou encore ce TARDIS sortant de nulle part. L'avoir fait disparaître était nécessaire pour accentuer la tension et l'aspect huis-clos du diptyque, qui lui vaut une ambiance si particulière, mais sa réapparition est clairement un deus-ex-machina assez gros.

Ce petit défaut ne m'empêche cela dit nullement d'adorer ce two-parter sous tous ses aspects.

Bon épisode, je commence à m'y faire au côté kitch et aux deus-ex.

Mais c'est vrai que le côté on sait déjà que le docteur et rose vont survivre empêche d’être plus pris dans l'intrigue mais je m'y fais aussi.

Le concept du Diable est très bien amené, Tennant est toujours aussi impeccable, les personnages secondaires tiennent bien la route. Très très sympa à voir

L'idée du diable était une très bonne idée, les personnages de l'équipage sont attachants et charismatique et la beaucoup de très bonnes scènes (dans le vaisseau, dans le tunnel et la confrontation avec le diable). Super épisode!

Pour le coup, j'a A-D-O-R_E l'idée du Diable. C'est tellement énorme et fou! Un des meilleurs double épisodes de Who (la plupart du temps, ils sont mal gérés car trop bancals!)

Disons que j'ai surtout été surpris par cet épisode.

Le délire du diable s'est vraiment une grosse erreur.

Je suis pas vraiment fan de l'idée du mec qui est possédé. Il me fait assez flippé quand même...

J'aimais bien les Oods ils sont sympathiques ! J'espère que ce n'est pas le seul endroit où ils étaient présent et qu'on en reverra.

Je met que 13 car c'est pas mon univers mais j'ai néanmoins aimé les moments où ils devaient échappé aux Oods.

Un double épisode vraiment bien mener.

Voir le professeur douter a ce point de lui même, le rend beaucoup plus "humain".

Le seul bémol est l'apparition du TARDIS environ une trentaine de kilomètres sous la surface en parfait état de marche. Bon il est vrai qu'il fallait bien un artifice pour continuer la série.

Très bon épisode, très bien foutu et l'on voit, pour une fois, le docteur pris en défaut par ses connaissances...

Une très bonne conclusion à ce très bon épisode en deux parties ! Première fois qu'on voit le tardis réellement en action, première fois qu'on présente l'univers comme quelque chose d'absolument insondable et d'infiniment ancien, j'adore ça. Le diable est aussi très bien modélisé en 3D, je félicite les mecs qui s'occupent des effets spéciaux qui ont fait pour une fois du bon boulot pas trop dégueu.

En tout cas très intriguant ce nom de Torchwood qui revient partout, j'aime bien ce genre de mystère à moitié conspirationniste, comme si une organisation contrôlait absolument tout, à toute époque.