Tout s'enchaine agréablement.

Le puzzle se recompose au fur et à mesure.

Des bons persos et une bonne intrigue

Pas autant acclamé que sa première partie (comme quasiment tous les deuxièmes parties des finaux de la série en fait), The Big Bang est selon moi la vraie perle de cette fin de saison, qui sublime complètement cette dernière.

Steven Moffat brise la tradition du finale de saison épique en livrant une pièce d'écriture intimiste constituée d'un jeu de répliques entre 4 personnages, sans en oublier pour autant la menace à l'échelle globale. Cela va même plus loin puisque, tout en étant le finale le plus réduit à la plus petite échelle de la série (presque tout se passe à l'échelle d'un musée), il est celui qui met en jeu le plus en s'attaquant à l'univers tout entier. La peinture d'Amelia représentant une nuit étoilée dans un univers alternatif où le ciel n'a plus d'étoile représente totalement cet esprit, ce gigantisme terrassant vu par un enfant.

Le reste va tellement vite qu'on a à peine le temps de remarquer les facilités et on gobe le tout d'un air émerveillé en se demandant jusqu'où cette course effrénée nous mènera. Mais c'est parce que tout est fait avec une telle maîtrise, et avec un tel charme légendaire, que le conte de fée semble enfin se réaliser. C'est l'aboutissement de la vision de Doctor Who de Steven Moffat, celui qui rêvait d'être showrunner de sa série d'enfance, qu'il a cultivé dès l'ère RTD. Sa vision sur la place du Docteur dans l'univers, la temporalité et le gimmick humoristique, son sens de l'imagerie visuel : tout s'interchoque dans une véritable pièce de son Doctor Who si différent, si moderne et classique à la fois. Steven Moffat construit son récit autour de cette vision, et c'est selon elle que ses personnages se construisent. Par exemple, Rory est notamment excellent en devenant littéralement un Centurion qui protègea celle qu'il aime dans sa boîte de Pandore durant deux millénaires.

DOCTOR: Why do you have to be so human?
RORY: Because right now, I'm not.

Si le final est aussi satisfaisant, en plus de déborder d'idées, c'est qu'il passe le plus clair de son temps à mettre en place la résolution du cliffhanger ahurissant de la première partie. C'est probablement la partie la plus satisfaisante d'un cliffhanger de final de type "rien ne peut sauver nos héros", puisque littéralement tout l'univers a bel et bien cessé d'exister, et seule la promesse d'un futur meilleur a permis d'effectuer une pirouette pour que le Docteur du futur vienne tout réparer au cours des deux premiers tiers de l'épisode, une idée brillante qui se base sur une confiance mutuelle de l'audience et du scénariste, sur l'envie d'un happy end digne des meilleurs contes de fées.

Le final se conclut sur tout un tas de symboles représentant toute l'ère féerique des Ponds, et comment la série peut être vue comme existant à travers leurs yeux (la comparaison du TARDIS avec le symbole des voeux de mariage est un truc génial)  L'épilogue consiste seulement en le fait de ramener le Docteur dans l'existence, après que ce dernier se soit sacrifié pour sauver tout l'univers (et dis comme ça, on imagine le truc le plus cliché du monde, alors que c'est en fait merveilleusement malin, mis en scène, et totalement en cohérence avec la saison - la scène de Flesh and Stone notamment est incroyable car elle prend tout son sens maintenant).

DOCTOR: You're special. That crack in your wall, all that time, the universe pouring into your head. You brought Rory back. You can bring them back, too. You just remember and they'll be there.
AMY: You won't.
DOCTOR: You'll have your family back. You won't need your imaginary friend any more.

En fin de compte, le but du final est de nous livrer une réinterprétation de la série toute entière : le récit de l'ami imaginaire d'une petite fille qui s'est inventée les histoires les plus merveilleuses et les plus folles dans ses rêves. C'est magnifique de parvenir à injecter autant de poésie dans un show aussi vieux dont les rouages sont déjà bien connus. Mais tout a une dimension spéciale, du Docteur à sa compagne, à River ou à leurs aventures, jusqu'au rapport avec le spectateur.

DOCTOR: Hello, everyone. I'm Amy's imaginary friend. But I came anyway.

Comme déjà évoqué dans mon avis sur la première partie de ce final et par bien d'autres avant moi, cette rencontre entre le conte de fée et la série de science-fiction restera sans doute la plus belle idée jamais eu par le showrunner dans la série et transparaît totalement dans ce final de saison beau à tous les niveaux.

DOCTOR: We're all stories in the end. Just make it a good one.

Un bijou d'écriture, l'un des meilleurs season-finales de la série et l'un des meilleurs épisodes tout court !

Épisode tout simplement génial !

Le suspens règne jusqu'à la fin de l'épisode (même si comme d'habitude la résolution est un peu facile).

Deux points mon particulièrement plus:

- Les messages que le Docteur laisse à Rory et Amy enfant (en lui disant d'aller ouvrir la Pandorica et en disant à Amy d'aller au musée).

- La fin avec le Docteur qui danse. C'était juste incroyablement drôle de voir sa façon de danser !

J'ai aussi bien aimé l'intro quand on voit la Pandorica s'ouvrir et qu'il n'y a pas le Docteur mais Amy.

Le tout est très compliqué mais excellent.

River Song est géniale.

La saison 6 promet en tout cas!

Cet épisode est un peu spécial. J'ai aimé moi aussi, mais bien moins que le précédent, principalement à cause des défaults que vous avez déjà souligné, donc je vais pas trop revenir dessus.

D'un côté on est impressionné par la complexité scénaristique et également du fait que malgré ça, lorsqu'on remet l'ensemble des éléments en place, ça reste totalement cohérent.

De l'autre, la résolution des cliffs du précédents, et pour tout dire de la saison, sont bien faciles. Certains trucs ont vraiment du mal à passer, car, comme l'as dit Tan, l'épisode nous donne l'impression que Moffat ne se sert des personnages que lorsqu'ils peuvent faire avancer son intrigue, et qu'il les met de côté dès la seconde où il n'a plus besoins d'eux.

Ce qui découle sur un autre reproche que je fais à la saison vis à vis des précédentes : à force de développer au maximum son scénario, Moffat (au même titre que les autres scénaristes de la saison d'ailleurs) en oublie presque de développer le background (dès que ça ne touche pas ou peu au scénario bien entendu) de la série (l'ambiance de fond en somme), qui lui donné un charme si particulier lors de l'ère Russel T.Davis.

Par là, je veux dire qu'a part, dans une certaine mesure, l'épisode où ils sont sur la baleine UK, j'ai assisté à une succession d'histoires plus ou moins passionnantes, mais qui prennent place la plupart du temps dans un décor, un univers, parfois même une époque, peu développé(s), et ça, ça m'a quand même manqué. On m'a bien laissé sur ma faim de ce côté là, et parfois ça m'a même un peu énervé. Si je devais donner quelques exemples :

- Déjà, sur les épisodes 7 à 10, j'avais l'impression qu'ils passaient leur vie dans des champs.

- Ensuite, il y a eu peu de réutilisations de races aliens des anciens épisodes (ce qui est paradoxalement plutôt un bon point pour innover de ce côté là), mais les nouvelles races, on sait très peu de choses sur elles, et d'ailleurs, quand elles ne servent pas de méchant de l'épisode, elles sont tout simplement inexistantes.

- Ou encore (bon c'est un peu fourbe, car c'est surement l'épisode le mieux rempli de la saison de ce côté là après le 5.02, mais) : Si le personnage de Van Gogh a été magnifiquement mis à l'écran, le background "historique" (sur l'époque de Van Gogh, pas en 2010) de l'épisode est quand même peu développé si l'on se réfère aux autres épisodes historiques de la série ...

Enfin bref, ce que la série a gagné d'un côté, celà ce compense par des pertes dans l'autre. La Saison 5 aura été pour moi tout aussi réussie que la précédente (bien que je préfère quand même la 4), mais je vois pas en quoi elle serait, comme on a pu me la vendre sur ce site comme ailleurs, nettement supérieures aux autres.

Pour revenir à l'épisode, il a tout de même du positif : je continue à m'attacher aux persos, lentement mais surement, et il y avait un peu d'émotion comme dans le précédent, ce que j'ai apprécié vu la froideur de la saison à ce niveau là.

Enfin, malgré les reproches que je lui fait, il reste bien divertissant et on a toujours envie de continuer l'aventure quand il se termine (ce qui, après tout, aurait pu ne pas être le cas, vu le changement radical qu'a subi la série entre les saisons 4 et 5).

Je vais mettre Favorable parce que j'ai apprécié cet épisode mais avec de gros bémols.

Premièrement le coup de la libération. Comme le fait remarquer Goulou, le docteur qui vient s'aider juste après un évènement qui vient de changer le cours de l'histoire, ça n'est pas franchement génial.

Les ficelles sont trop grosses comme vous dites.

Et pareil, quand certaines choses ou personnes disparaissent ou réapparaissent, on a vraiment l'impression qu'au final ils n'ont d'importance que ce qui peut aider Moffat a faire son histoire. La disparition des étoiles par exemple, en appesantissant, on pourrait une saison entière dessus. Ici c'est juste accessoire.

De même que la photo de Rory.

Mais bon, j'ai ri, j'ai aimé et j'ai vibré. C'est ce que je demande au docteur.

GERONIMO!

Certes les ficelles sont grosse, mais je rejoins l'avis de Gouloudrouioul (il est super sympas ton nom pour arriver au 100 caractères) sur l’âme d'enfant.

J'espère que l'on reverra River, qui est un personnage des plus intriguant

Quand tu regardes l'épisode une première fois, tu le trouves franchement génial.

Quand tu y réfléchies à tête reposé, tu te demandes un peu si tu n'as pas été pris pour un con. Moffat s'amuse à perdre les spectateurs pendant tout l'épisode (le passage sur le musée, notamment) pour mieux les enfiler à la fin, avec un salto arrière improbable.

Difficile de dire que l'épisode n'était pas super. Par contre je suis comme Elpio (enfoiré t'avais raison) c'est un peu inachevé. J'ai peur que la saison 6 rajoute encore des mystères alors qu'il y en a qui n'ont pas de réponse encore.

On apprend rien sur le doctor cette saison je trouve ça dommage.

Pour moi la saison 4 reste la meilleur en tout point.

Ce final ne présente pas de méchant caricaturale et qui en jette à l'écran. Ni même le doctor est marrant et plein d'émotion pendant le rembobinage mais il n'y a pas la rage comme dans tous les autres finaux. Et voir le Doctor ragé c'est jouissif.

Il revient un peu trop facilement, il y a de TROP grosse ficelle mais le trip des voyages dans le temps avec le Fez j'ai aimé.

Pour cette saison j'ai beaucoup aimé ce Doctor il s'est intégré beaucoup plus rapidement et efficacement que Tennant (qui a tout défoncé dans la saison 4). Karren est une très bonne compagnon mais si je préfère toujours Donna et son histoire.

Karren je l'épouse 10 000 fois si elle veut. Elle est toujours aussi chaude pour le doctor. C'est dommage qu'ils lui ait mis un copain.

Hâte de commencer la saison 6 et de la suivre en direct avec vous.

Episode sympathique mais nettement en dessous du précédent. Beaucoup trop de grosses ficelles, un peu trop de sauts dans le temps et le final est un peu facile (mouhahah, j'avais raison pour le coup du docteur en épisode 4-5 !!!). Au final, j'ai comme un arrière gout d'inachevé avec cet épisode et l'impression que l'on m'a baladé pour des prunes.

Sinon, l'épisode reste tout de même bien a suivre, la réalisation est rythmée et soignée, les acteurs sont au top et le mystère River est toujours aussi intéressant.