Un épisode qui parle aussi du rôle des parents dans l'épanouissement ou non des enfants, ce qui décidera Ted Lasso à retourner aux USA pour s'occuper de son fils dans un épisode et durant lequel on constate que Phil Dunster joue comme une patate la tristesse (à l'inverse de Jason Sudeikis, vraiment touchant lors du repas avec sa mère), mais aussi que Ted possède le meilleur mot de passe wi-fi du monde.

Elle va me manquer terriblement cette série.

On s'attend pendant tout l'épisode que la mère de Ted lui avoue un cancer ou une autre grave maladie, mais non, elle nous pointe l'évidence. Il a fallu tout ce chemin au personnage, se perdre à Amsterdam, faire une psychothérapie, s'effacer au profit des autres, dire les choses à sa mère, pour enfin trouver la bonne clef.

L'épisode m'a mis plusieurs fois les larmes aux yeux. C'est dingue comme dans une série aussi irréaliste et impossible, tout sonne juste. Tout l'arc sur Jaime est extrêmement touchant (l'épisode précédent où il vient célébrer l'anniversaire de Roy, c'était du caviar). Et enfin, le show pour la première fois va se permettre une touche de "film de sports" avec cette victoire 2-0. Il a fallu presque 30 épisodes pour que cette série délivre ce que tout le monde attendait d'elle. Tout ça a été minutieusement construit pour que s'abattent tour à tour les murailles du doute et du cynisme chez les personnages et le spectateur.

C'est une véritable leçon d'écriture et ça porte la série tout en haut de mes séries préférées. Il n'y a plus qu'à réussir la sortie désormais.

Toujours finement, la série nous guide vers sa fin dans cet épisode qui voit des affaires se régler et des bilans se préparer. Ici, Jamie prouve qu'il est LE personnage de la rédemption, et son intrigue permet en plus de réunir Roy et Keeley. J'ai beaucoup aimé Beard/Nate, c'était une super scène de fin qui humanise réellement Beard (en tout cas d'une autre façon) et permet de boucler la boucle avec Nate. Également, Rebecca/Sam, dont un regard nous donne de l'espoir pour leur fin, et l'espoir aussi de voir l'équipe gagner (le fera-t-elle cela dit ? et est-ce-que cela est si important ?)

Enfin, Ted se dévoile enfin complètement et 1. avoue les raisons de sa venue en Angleterre 2. rendrait sa psy fière en explicitant enfin sa rancœur envers sa mère 3. prouve que la série était... une histoire de deuil (et c'est brillamment fait depuis le premier épisode).

J'ai trouvé le match un peu trop guimauve selon moi, surtout les supporters qui changent complètement d'avis sur Jamie (peut-être un problème de montage) et les arrêts répétés de Van Damne qui font un peu office de deus-ex-machina à mon sens.

Un bien bel épisode !

Cet avant dernier épisode est l'épisode du pardon :

- Ted, qui pardonne à sa mère de ne pas avoir réagi comme il le souhaitait à la mort de son père,
- Ted, qui se pardonne à lui même de n'avoir pas été présent pour son fils comme il l'aurait voulu,
- Jamie, qui pardonne à son père d'avoir été un con avec lui toute sa vie,
- l'équipe (et plus spécialement Beard), qui pardonne à Nate sa conduite passée et qui est prête à le réintégrer,
- Manchester, qui pardonne le départ de Jamie.

Si tout semblait tendre vers cela depuis le début, les dernières scènes de l'épisode nous confortent dans l'idée que Ted ne restera pas à Londres et partira à la fin de la saison. Ce serait une chouette fin, et la plus logique, finalement. L'équipe est désormais soudée, prête à gagner, et a énormément acquis en maturité. Restent encore quelques inconnues concernant les situations sentimentales de Keeley (son coeur semble balancer entre Roy et Jamie) et Rebecca (mon côté fleur bleue veut tellement une fin avec Sam <3).

Et puis, un épisode avec une scène entière où on parle de Freddie Mercury, accompagnée par la chanson associée, ça me fait forcément ajouter un point et aimer la série encore plus !