La méthode Ted est belle et bien détruite et c'est pour le mieux.  Il ne prend même plus la peine de discuter à la mi-temps avec ces joueurs et ces deux assistants prennent une direction complètement opposée, afin de combler le vide. Sassy a raison : Ted is a mess. Mais les autres personnages aussi ont tous quelque chose de cassé, qu'il va falloir réparer, et cette fois, sans la psy. C'est Ted qui finalement ouvre la voie, à la fin de cet épisode, en faisant quelque chose de bien plus important qu'un simple match de football.

C'est vrai qu'on ne sait jamais à quoi s'attendre, et l'échec est toujours possible - même quand, narrativement parlant, on est habitués aux happy endings. Ici, la tristesse n'est jamais loin de l'espoir et c'est ce qui rend la série si sympathique, même quand elle est moins drôle. Comme mes camarades l'ont évoqué, j'ai également apprécié les détails disséminés par ci par là, et puis toutes ces relations secondaires qui font pourtant toute la série. Voilà, un avis qui ne veut pas dire grand-chose, un peu trop poétique peut-être, mais Ted Lasso, des fois, c'est juste ça : de la mélancolie dans un cœur tout mou comme du chamallow.

Ce qui est bien avec la descente en division 2 de la 1ère saison ou la déculottée infligée par City la saison dernière est qu’il y a une vraie incertitude sur les résultats à chaque match. Tout peut arriver et cela joue beaucoup dans l’implication qu’on a en tant que spectateur.

Et pour ce derby entre Richmont et West Ham, il fallait un grand épisode, ce qu’il est, du vrai petit lait, chaque scène jouant juste et touchant systématiquement au but. Y comrpis dans les détails comme évoqué par Jo, auxquels je rajoute, entre dizaines d'autres, la complicité entre Rebecca et la nouvelle copine de Rupert le duo de présentateurs qui me fait bien rire à chaque fois.

Du grand (petit) art.

Outre la bonne humeur que la série me procure, je suis toujours impressionnée par le niveau de détails des épisodes :

- Rebecca, qui se rappelle que le code de Ted soit Oklahoma pour dire la vérité (saison 1, de mémoire ?),
- Nate qui avait reproché à Ted de ne pas afficher sur son bureau la photo qu'il lui avait offerte, qui est en fait carrément au domicile de Ted. 

J'ai trouvé l'épisode toujours aussi sympathique à suivre. On sent que le vrai Nate commence à ressurgir petit à petit. Je pense qu'il ne restera pas "le méchant" jusqu'à la fin de la saison et que son "bon côté" va revenir. Le personnage de Rupert est par contre une vraie pourriture, et j'espère que la fin de la série lui mettra bien le nez dans son caca (pour être polie).

Cela étant, je suis toujours impressionnée par la qualité narrative de la série, qui permet de rire puis d'avoir la larme à l'oeil dans le même épisode.