Pas grand chose à ajouter aux réponses précédentes, c'était vraiment remarquable toutes ces storylines parfaitement maitrisées et si plaisamment positives. Une série rare et précieuse en ce moment.

Un épisode couru d’avance qui montre l’équipe se ressouder lors de ce périple à Amsterdam. Mais c’est tellement bien écrit et enthousiasmant qu’il est impossible de résister.

Puis, Piggy Stardust « Rashers to rashers, oink to oinky », bordel, quel fou rire.

Au fond, Ted Lasso c'est l'histoire d'un mec qui a le mal du pays. C'est une intrigue extrêmement simple sur la forme, mais la série parvient toujours, avec beaucoup d'intelligence et d'empathie, à rendre compte du fait que... rien n'est vraiment jamais simple.

Ici, chaque personnage vit une nuit hors du temps, hors de son quotidien, laissant à voir une multitude de possibilités en dehors de leurs vies respectives. Rebecca retrouve une authenticité dans l'anonymat, Jamie se montre innocent et Roy, pour une fois, se laisse porter. Leslie, toujours guindé et discret, vit sa vie d'électron libre avec un Will qu'il fait plaisir de voir inclus. Colin et Trent se lient de façon inattendue mais il est de ces soirées où la vie nous surprend. Enfin, Ted qui est quand même extrêmement seul, trouve une façon de générer une nouvelle forme de Believe autant pour lui que pour le foot. Mais la série n'est pas que sur le foot, c'est une histoire de relations humaines, de connexion, d'esprit collectif et de solidarité. En incluant une dimension philosophique à l'ensemble, Ted parvient enfin à toucher du doigt ce qui pourrait faire gagner l'équipe et peut-être, le guérir... En même temps, pas d'intervention divine ou d'héroïsation, non, Ted n'invente rien mais il va faire ce qu'il peut avec ce qu'il a. Il va, ils vont, essayer.

Puis il y a quand même des moments géniaux, entre Coach (qui avait eu droit à son centric l'an dernier) qui est d'une efficacité redoutable lors de son retour au bus et la réécriture de bataille d'oreillers absolument magique de l'équipe.

Bref, du grand Ted Lasso, poétique et drôle et touchant et chaleureux et réflexif et tout ça tout ça. <3

J'ai adoré cet épisode, et pas seulement à cause des souvenirs d'Amsterdam et des vélos qui vous renversent ou vous mettent à la baille si vous mettez un doigt de pied sur leur territoire: c'est fichtrement bien vu.

Inutile d'essayer de faire mieux que Koss, comme d'hab, mais si j'ai un gros faible pour Roy (comme tt le monde, non?), j'ai particulièrement aimé son duo avec Jaime (qui m'éclate avec son accent, et se révèle ici sous un nouveau jour). Et un coup de coeur doux amer pour l'équipe discutant sans fin de leur sortie...

Dans "Don Quichotte", le personnage éponyme et Sancho Pansa partent combattre des moulins à vents, que le Don prend pour des géants magiques et méchants. C'est resté dans l'inconscient populaire comme un combat impossible et inutile.

Chaque personnage ici se rêve de quelque chose qu'il n'est pas : Leslie en jazzman, Jaimie qui raconte à Roy qu'il connait très bien Amsterdam alors que ses souvenirs lui viennent de ses parents, Rebecca en inconnue et Ted en coach technique, qui croit révolutionner le football, en inventant... Quelque chose qui existe déjà.

Un épisode prodigieux d'écriture qui regroupe pas moins de six storylines où toutes suivent la même direction et contribue encore une fois à fournir un excellent épisode à cette superbe saison. Car au fond - et c'est ça qui est génial - l'épisode montre que, comme presque hors du temps, Don Quichotte peut avoir raison. Qu'il vaut sans doute mieux en effet partir chasser les moulins comme Jaime et Roy, plutôt que de rester dans son coin. Et chacun dans son individualité, mais jamais seul (Colin et Trend, etc) peut se reconstruire et ainsi pouvoir aller chasser en commun leur moulin à vent (gagner la saison). C'est sans aucun doute purement hypothétique, mais la série nous permet encore une fois d'y croire. Believe, et cette fois, sans l'écrire noir sur blanc.

Un épisode hors des stades de foot, et surtout hors du temps (la preuve en est qu'il est beaucoup plus long que les autres).

On se retrouve à suivre la folle nuit des personnages, et à toucher du doigt un niveau d'intimité avec eux que nous n'avions pas encore atteint. C'est tout doux, particulièrement plaisant, et on se sent bien.