Non mais..... Marcel Amont en générique de fin??? Où ces américains ont ils été le chercher (très jolie chanson, en plus....: j'adore cette série, décidément....

Je n’ai jamais compris les raisons de cette image de Ville Romantique par Excellence qu’à Paris pour beaucoup d’étrangers. Moi qui y transite pour le travail, je n’y vois qu’une capitale sale, bruyante et trop peuplé par des personnes stressés et speed. En plus, je pense toujours à ces touristes venues découvrir la ville lumière et qui commence leur visite par … le RER B. De quoi avoir envi de faire demi-tour instantanément. Mais bref…

Sinon, encore un bien chouette épisode, avec de bons moments que je ne détaillerai pas, car Manoune l’a très bien fait dans son avis. Moi aussi, j’ai trouvé la séparation (prévisible) de Keeley et Jack bien écrite, sans esbrouffe et sans tomber dans le piège de la broutille dérisoire causant la fin d’une romance, comme on en voit trop souvent dans les séries. Ici, c’est cohérent avec le personnage de Jack.

Sinon, je parie une petite pièce que d’ici la fin de saison, Roy succombera aux Diamond Dogs et lancera lui aussi un cri de chien pour rameuter la meute.

Certes, l'épisode est un peu en-dessous (surtout parce que les précédents étaient au-dessus) mais j'apprécie les subtilités d'écriture et la façon dont les intrigues sont constamment renversées dans nos attentes.

Déjà, l'évolution Keeley/Jack, c'est un trésor ; à la fois dans l'écriture mais aussi dans la direction et le jeu des actrices. On sent le malaise s'installer, et micro coupure après micro coupure deviennent blessure visible. Les plans sur Keeley qui, enthousiaste qu'elle est, veut faire fonctionner cette relation et essaie de passer à autre chose sans jamais pourtant se trahir sont vraiment bons.

Ensuite, Ted. Il est de ces petites scènes d'une simplicité ridicule qui enferment des éléments pourtant tout sauf simples. Alors qu'un chanteur performe Hey Jude, Henry dit aimer les Beatles parce que son père les aime, sauf que ce dernier s'éloigne pour en savoir plus sur la relation entre son ex et son nouveau compagnon. Narrativement parlant, il aurait tout à fait été possible d'insister sur le mal-être et la curiosité/obsession de Ted, menaçant sa relation avec son fils etc.

J'adore la façon dont la série traite de thématiques déjà vues et revues tout en distillant toujours un doute sur la façon dont elle va le faire, prenant des chemins différents qui sont tellement rafraichissants et pas idéalistes (tout en instaurant une atmosphère tellement humaine qu'elle en parait iréelle).