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"EVERYBODY LIVES!"
The Empty Child et The Doctor Dances (abrégeons TEC/TDD) est un autre double épisode mais est surtout le tout premier épisode écrit par Steven Moffat, un scénariste qui prouvera son importance plus tard dans la série. Cet épisode est un épisode historique se passant à Londres durant la seconde guerre mondiale, une période que j'apprécie particulièrement au vu du nombre d'histoire que l'on peut raconter durant cette période.
Et Steven Moffat a trouvé l'une des histoires les plus intéressantes de toute la série : un enfant portant un masque à gaz et une blessure à la main parcourt Londres à la recherche de sa mère, en pleine période de raid allemand, mais contaminant toutes les personnes qui touchent et en les rendant pareil que lui : avec un masque à gaz, une blessure à la main et à la recherche de leurs mères.
C'est vraiment difficile de trouver quoi dire sur cet épisode tant il est proche de la perfection ; l'épisode est écrit avec une finesse inédite, mêlant une tension horrifique (la scène où le magnétoscope s'arrête et qu'on entend toujours "où est ma maman ?" mais que les protagonistes s'en rendent compte 30 secondes après) et des scènes d'actions bien réalisées, avec des personnages attachants (Nancy et le Docteur Constantine représentent très bien ce qu'on attend d'une mère qui a perdu son enfant en période de guerre et un docteur qui a lui aussi perdu ses enfants et qui ne jure que par son envie de soigner, et oui je reparlerai de Jack Harkness après), les décors sont les plus beaux de la saison avec une esthétique à la pointe (j'aime beaucoup les faisseaux lumineux vers le ciel, c'est ma faiblesse).
Le seul danger de l'épisode n'est pas un alien qui veut conquérir le monde ou la revendre par petit morceau, c'est juste une ambulance du futur qui a mal fonctionné et qui a failli contaminer et détruire toute la population mondiale par accident, et dans un épisode se passant durant la seconde guerre mondiale, c'est un épisode beau et poétique dans sa façon de ne pas être manichéen.
Et c'est surtout l'épisode qui introduit le personnage du Capitaine Jack Harkness, un voyageur temporel bisexuel qui est un personnage tellement cool qu'il en a eu le droit à son propre spin-off (Torchwood, d'ailleurs regardez mais pas la saison 4 elle est vraiment nulle). Jack Harkness qui accompagnera d'ailleurs Rose et le Docteur durant quelques épisodes supplémentaires, formant un trio avec une alchimie vraiment divertissante.
Mais le plus gros point fort de cet épisode, c'est sa conclusion. Voir le Docteur si heureux de voir tout le monde non seulement vivant, mais surtout guéris de leurs blessures par les nanogènes est l'un des moments les plus chaleureux de toute la saison, lui qui a vécu un double génocide par sa responsabilité, lui qui n'a vécu quasimeent que des aventures avec des morts au compteur. Le voir si heureux, se libérer de ses traumatismes de guerre, c'est un si beau moment, le "EVERYBODY LIVES!" est clairement un des passages les plus marquants de cette saison car il décrit avec justesse la joie de voir quelqu'un qui a tout perdu et qui découvre que, dans une histoire se déroulant dans la période la plus sanglante de l'histoire de l'humanité, toutes les victimes finissent par être vivante et en meilleure santé qu'avant.
Cet épisode est une perfection d'écriture, probablement l'un des meilleurs épisodes de toute la série, et Steven Moffat est clairement un excellent scénariste, quoiqu'on en dira par la suite. Il est selon moi impossible de ne pas apprécier cet épisode, tellement tout est si millimétré, si ordonné, si organique, si... vivant.
"EVERYBODY LIVES!"
The Empty Child et The Doctor Dances (abrégeons TEC/TDD) est un autre double épisode mais est surtout le tout premier épisode écrit par Steven Moffat, un scénariste qui prouvera son importance plus tard dans la série. Cet épisode est un épisode historique se passant à Londres durant la seconde guerre mondiale, une période que j'apprécie particulièrement au vu du nombre d'histoire que l'on peut raconter durant cette période.
Et Steven Moffat a trouvé l'une des histoires les plus intéressantes de toute la série : un enfant portant un masque à gaz et une blessure à la main parcourt Londres à la recherche de sa mère, en pleine période de raid allemand, mais contaminant toutes les personnes qui touchent et en les rendant pareil que lui : avec un masque à gaz, une blessure à la main et à la recherche de leurs mères.
C'est vraiment difficile de trouver quoi dire sur cet épisode tant il est proche de la perfection ; l'épisode est écrit avec une finesse inédite, mêlant une tension horrifique (la scène où le magnétoscope s'arrête et qu'on entend toujours "où est ma maman ?" mais que les protagonistes s'en rendent compte 30 secondes après) et des scènes d'actions bien réalisées, avec des personnages attachants (Nancy et le Docteur Constantine représentent très bien ce qu'on attend d'une mère qui a perdu son enfant en période de guerre et un docteur qui a lui aussi perdu ses enfants et qui ne jure que par son envie de soigner, et oui je reparlerai de Jack Harkness après), les décors sont les plus beaux de la saison avec une esthétique à la pointe (j'aime beaucoup les faisseaux lumineux vers le ciel, c'est ma faiblesse).
Le seul danger de l'épisode n'est pas un alien qui veut conquérir le monde ou la revendre par petit morceau, c'est juste une ambulance du futur qui a mal fonctionné et qui a failli contaminer et détruire toute la population mondiale par accident, et dans un épisode se passant durant la seconde guerre mondiale, c'est un épisode beau et poétique dans sa façon de ne pas être manichéen.
Et c'est surtout l'épisode qui introduit le personnage du Capitaine Jack Harkness, un voyageur temporel bisexuel qui est un personnage tellement cool qu'il en a eu le droit à son propre spin-off (Torchwood, d'ailleurs regardez mais pas la saison 4 elle est vraiment nulle). Jack Harkness qui accompagnera d'ailleurs Rose et le Docteur durant quelques épisodes supplémentaires, formant un trio avec une alchimie vraiment divertissante.
Mais le plus gros point fort de cet épisode, c'est sa conclusion. Voir le Docteur si heureux de voir tout le monde non seulement vivant, mais surtout guéris de leurs blessures par les nanogènes est l'un des moments les plus chaleureux de toute la saison, lui qui a vécu un double génocide par sa responsabilité, lui qui n'a vécu quasimeent que des aventures avec des morts au compteur. Le voir si heureux, se libérer de ses traumatismes de guerre, c'est un si beau moment, le "EVERYBODY LIVES!" est clairement un des passages les plus marquants de cette saison car il décrit avec justesse la joie de voir quelqu'un qui a tout perdu et qui découvre que, dans une histoire se déroulant dans la période la plus sanglante de l'histoire de l'humanité, toutes les victimes finissent par être vivante et en meilleure santé qu'avant.
Cet épisode est une perfection d'écriture, probablement l'un des meilleurs épisodes de toute la série, et Steven Moffat est clairement un excellent scénariste, quoiqu'on en dira par la suite. Il est selon moi impossible de ne pas apprécier cet épisode, tellement tout est si millimétré, si ordonné, si organique, si... vivant.
Boom Town est un épisode majoritairement filler, ce qui est un choix logique étant donné qu'il se situe entre deux des plus gros épisodes de la saison.
Mais il s'agit également d'un épisode réunissant le 9ème Docteur, Rose Tyler, Jack Harkness et Mickey Smith et ce quatuor a l'une des alchimies les plus uniques que proposera la série (bien plus que le quatuor 13ème Docteur/Yazmin Khan/Graham O'Brien/L'autre des saisons 11 et 12 en tous cas). C'est un épisode marquant également le retour des Slitheens en temps qu'antagoniste, bien qu'on n'en verra qu'un seul le long de l'épisode.
Cet épisode traite de la peine de mort et de la rédemption de façon assez approfondie : le Docteur veut ramener Margaret Blaine sur Raxacoricofallapatorius (oui je l'ai écrit de tête) tout en sachant qu'elle sera jugée pour ses crimes et mourra dans d'atroces souffrances à cause de la politique de la planète, mais cette dernière essaye de convaincre le Docteur qu'elle est capable de se repentir, tout en lui expliquant que le Docteur est lui aussi un meurtrier et qu'il devrait l'épargner. Finalement, en ouvrant le coeur du TARDIS, elle finit par avoir la rédemption ultime : elle redevient un oeuf, et peut vivre une toute nouvelle vie en étant libre de ses péchés.
En réalité, cet épisode n'est pas plus intéressant pour ses thématiques abordées que pour les dialogues entre les personnages : entre Margaret qui n'arrête pas d'essayer d'assassiner le Docteur pour ensuite le supplier de la relâcher, Mickey qui explique à Rose combien ça a été dur pour lui la façon dont elle l'a traité et qui finit par s'enfuir sans lui dire au revoir dans un plan assez glaçant et Jack Harkness qui est le comic relief de l'épisode, cet épisode est un pur épisode de divertissement et il y arrive très bien. Sans compter que c'est un épisode central, puisque c'est plus ou moins grâce à cet épisode que Torchwood se passe à Cardiff.
Ah et regardez-le en VF, à un moment le Docteur dit à Jack Harkness "répétez ça trois fois d'affilée sans vous tromper" et c'est probablement le meilleur ajout de la VF sur toute la série.
Bad Wolf et The Parting of the Ways est le tout premier final de saison de Doctor Who, et un final de saison dans Doctor Who c'est très souvent l'égal d'un bouquet final après un très long et très beau feu d'artifice. Et ce bouquet final, il se traduit par une critique des jeux télévisés. Après les médias dans The Long Game, c'est au tour de la télé-réalité et autres Maillon Faible de se faire satirer dans l'introduction d'un double épisode qui finira dans des conditions pour le moins particulière.
Car, en effet, ce double épisode signe le retour des Daleks, mais cette fois-ci ils ne sont pas seuls, ils sont une armée se comptant par plusieurs centaines de milliers ! Tous recréés à partir de corps humains et de cellules de l'Empereur des Daleks. Il s'agit d'une race de Dalek impure, mais qui refusent eux-même de l'admettre, accusant de blasphème le Docteur quand il mentionne le fait que ces Daleks sont à moitié humain. Car en effet, ces nouveaux Daleks vouent un véritable culte à l'Empereur des Daleks, considéré comme Dieu. Une idée intéressante, surtout quand les Daleks ont été établis comme une menace à l'humanité dès l'épisode 6, même en étant seul. La tension de cet épisode s'est majoritairement créé grâce à "Dalek", qui a clairement rendu les Daleks plus menaçants que jamais dans l'imaginaire collectif et ça se paye.
Et de l'autre côté, on a la tension des jeux télévisés : chaque participant qui perd à un jeu télévisé en est désintégré (enfin plutôt téléporté dans le vaisseau des Daleks afin d'être transformés en eux). Cette tension se traduit par des séquences de Big Brother avec le Docteur où chaque personne évincée finit désintégré, des séquences d'une émission de mode meurtrière avec Jack Harkness et surtout des séquences de Maillon Faible avec Rose où "Anne-Droid" élimine le maillon faible, et rien que pour le Maillon Faible cet épisode s'accorde le titre d'une de mes ambiances préférées de toute la série. Je n'ai jamais plus de la vie pu penser au Maillon Faible sans penser à cet épisode, tant il m'a marqué, et pour de bonnes raisons.
Car cet épisode, c'est l'épisode où tout le développement de Rose prend son sens : on passe d'une fille qui mène une vie banale et qui finit par découvrir un autre mode de vie avec le Docteur, devenant non seulement bien plus forte et plus courageuse, mais également dépendant de ce nouveau mode de vie. Lorsque le Docteur décide d'abandonner Rose sur Terre avec son TARDIS, et cette séquence est au passage tout simplement magnifique avec sa musique au piano et son hologramme du 9ème Docteur qui essaye de convaincre Rose qu'il a fait le bon choix de respecter la volonté de Jackie Tyler et de ramener sa fille saine et sauve dans une situation où elle n'aurait pas pu suurvivre, Rose se met à pleurer devant Mickey et Jackie quand elle se rend compte que sa vie dans l'espace avec le Docteur est terminé, comme le Docteur elle refuse d'abandonner.
Mais cet épisode, c'est surtout la première étape de la résolution du fil rouge de la Guerre du Temps : le Docteur doit de nouveau faire face à une situation où les Daleks mettent en danger une population entière (autrefois Gallifrey, maintenant la Terre) et dont la seule solution qu'il trouve est le double génocide. Et c'est très beau, car ça permet de remettre en contexte ce qui l'a poussé à faire ce choix durant la Guerre du Temps, mais aussi de voir son évolution au fil de cette saison. Dans "Dalek", il n'aurait pas hésité à détruire l'humanité pour protéger l'univers d'un seul Dalek. Ici, il préfère être lâche en n'activant pas les ondes delta et mourir afin de laisser à l'humanité une chance de s'en sortir face à 200 000 Daleks, même si il sait très bien que c'est statistiquement improbable que l'humanité ou même le reste de l'univers s'en sorte. C'est un développement de personnage propre au 9ème Docteur, sa haine et sa colère du début de la saison s'est peu à peu transformée en pitié et en empathie. C'est un Docteur qui se remet de ses traumatismes de guerre, et qui s'en remet grâce à sa relation avec Rose. En vivant des aventures où il voit un Dalek se suicider et commettre un génocide car il ressent des émotions, où il voit le père de Rose se sacrifier pour sauver l'humanité, où il combat une menace virale durant une guerre sanglante mais dont chaque victime en finit vivante et guerrie de leurs blessures, il s'est reconstruit une humanité. Et cette humanité, on le doit à ces deux mots : "Bad Wolf".
"Bad Wolf" est à la fois la meilleure et la pire chose qui est arrivé à ce double épisode. La meilleure pour des raisons évidentes : ces mots sont un symbole de la réunion entre le Docteur et Rose, une réunion qui a permis à l'un des êtres les plus importants de l'univers de se trouver une conscience et de regagner de l'empathie, de l'humanité. La pire, car elle a aussi servi de deus ex machina. Deux ex machina dont j'ai énormément de sympathie tant il a été teasé au long de la saison, mérité par Rose, et qui aura finalement donné la mort du 9ème Docteur, mais qui reste une facilité scénaristique un peu décevante au vu de la qualité de l'épisode, et qui sépare selon moi l'excellence de cet épisode à la perfection (même si ça reste mon épisode préféré de la saison). "Bad Wolf" a également marqué les esprits car il s'agit du fil rouge de la saison, et qu'il s'agit d'une démarche de se démarquer de la série classique ne possédant rarement un fil rouge (on a bien l'ermite dans les épisodes du 3ème Docteur ou l'arc de la Clé du Temps dans la saison 16 mais ça s'arrête là en général). À titre personnel, j'aime énormément ce fil rouge, car il est très simple et en apparence inexpliquable. La personne qui visionne la série est récompensée par son implication, et j'ai personnellement ressentie beaucoup de fierté quand j'ai remarqué que le tag sur le TARDIS à la fin de l'épisode 5 était étonamment similaire au nom de code de l'hélicoptère de l'épisode 6, et savoir que tout ce setup a un payoff aussi grandiloquant est probablement l'une des choses les plus satisfaisantes de toute la série.
Et si je trouve que cette saison est aussi remarquable, ce n'est pas juste pour le duo du 9ème Docteur et de Rose qui présente une réelle alchimie où souvent les deux sont confrontés à des disputes pour des choix moraux, pas juste pour avoir fait revivre cette série qui cible autant les nouveaux fans que les anciens, pas juste pour avoir créé des personnages secondaires remarquables comme Mickey Smith, Jackie Tyler ou surtout Jack Harkness, pas juste pour son fil rouge discret mais satisfaisant, pas juste pour son lot d'épisode marquants voire absolument géniaux (Dalek, Father's Day, The Doctor Dances, The Parting of the Ways...), pas juste pour son ambition démesurée par rapport au budget donné pour les décors et les effets spéciaux (bien que ça fasse partie du charme de cette saison), mais également pour être celle avec la continuité interne la plus forte : pas un seul épisode n'est dispensable pour comprendre la fin, mais pourtant tous peuvent être vus séparément.
Car, si vous souhaitez tout comprendre de Bad Wolf/The Parting of the Ways, il faudra d'abord que vous regardiez The Long Game afin de comprendre l'histoire du Satellite 5 et Dalek afin de connaître les Daleks, mais également Boom Town si vous voulez savoir pourquoi Rose veut regarder le coeur du TARDIS, ainsi que de comprendre ce qu'est l'extrapolateur qui permet au TARDIS et au sommet du Satellite 5 d'avoir un champ de force. Boom Town qui est évidemment irregardable sans avoir vu Aliens in London/World War Three, puisqu'ils introduissent les Slitheens et Margaret Blaine, mais également The Inquiet Dead puisque c'est cet épisode qui introduit la faille spatio-temporelle à Cardiff, ainsi que The Empty Child/The Doctor Dances, puisqu'il introduit le personnage de Jack Harkness, qui restera présent jusqu'à la fin de la saison. Et n'oublions pas que Father's Day est mentionné par Rose, quand elle veut convaincre Jackie d'ouvrir le coeur du TARDIS, puisqu'elle lui rappellera que c'est grâce au Docteur que Pete a eu plusieurs heures de vie supplémentaire. Et évidemment, toute la saison est irregardable sans avoir vu Rose et The End of the World, qui sont les deux épisodes d'introduction à la série qui sont inséparables malgrés le fait qu'il s'agisse de deux épisodes totalement séparés. Et vous pouvez vérifié, j'ai mentionné tous les épisodes de la saison 1. Cette saison 1 est la seule à avoir une continuité interne aussi forte, et ce même 15 ans après. Et pourtant malgré tout, chaque épisode peut être vu comme un stand-alone, même le final qui se tient sur beaucoup de chose, reste dans les faits un épisode se portant sur la critique de la télé-réalité, que tout le monde peut regarder tout en comprenant la globalité de l'épisode.
Et enfin, commment peut-on passer à côté du jeu d'acteur absolument brillant de Christopher Eccleston ? Il s'agit du Docteur de la guerre, celui des traumatismes, qui finit par celui de l'empathie. Un développement naturel qui sera plus ou moins emprunté par Peter Capaldi (que je trouve excellent aussi, même si son développement est clairement moins impressionnant que celui d'Eccleston). Christopher Eccleston est malheureusement l'acteur à avoir incarné le Docteur (sans compter John Hurt) à avoir eu le moins de temps à l'écran après le 8ème Docteur de Paul McGann, voire celui à avoir eu le moins de représentation tout court si on compte la série audio de Big Finish. Ce qui donne lieu à ce qui est selon moi le Docteur le plus sous-estimé de toute la série, ce n'est clairement pas le talent qui lui manque mais avoir une seule saison reste assez faiblard par rapport aux trois de David Tennant, Matt Smith, Peter Capaldi et probablement Jodie Whittaker (et ça c'est sans compter l'ancienne série et ses 7 saisons de Tom Baker !), et il s'agit d'un Docteur clairement sous-estimé, alors qu'il s'agit de l'un des plus intéressants. Il laisse sa place au 10ème Docteur de David Tennant pour les trois saisons suivantes, que j'apprécie beaucoup mais qui ne figurera pas dans mon top 3 personnel.
Pour conclure, je pense que cette saison 1 n'est pas définissable en un seul autre mot que fantastique. Il s'agit de ma saison préférée de la série, non pas en terme d'épisode bien qu'il ne soit clairement pas en retrait sur cet épisode, mais en terme de vision générale. RTD était un fantastique showrunner, et il est arrivé à faire du revival de la série un évènement bien plus important qu'un simple revival : une réelle nouvelle vision de la série, une vision éducative mais divertissante, une vision tout publique mais mature, une vision d'ambition visuelle malgré un budget faible. Une vision qu'il respectera pour les trois saisons suivantes, mais le travail de cet homme ainsi que de Christopher Eccleston sur cette saison 1 restera malgré tout proche de la perfection. Si il y a bien une saison à regarder de toutes les 57 ans de la série, c'est bien celle-là. Et si ce n'est pas la meilleure en terme d'épisode, c'est qu'il y a encore mieux à voir après !