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School Reunion est un nanar, et possiblement l'épisode le plus représentatif des problèmes de cette saison 2, mais on y reviendra bien plus tard quand je ferai le bilan de cette saison.
School Reunion, c'est l'histoire des Krillitanes, une espèce alien en très mauvais CGI, dont le concept est basé sur l'appropriation culturelle : à chaque fois que les Krillitanes envahissent un peuple, ils prennent une caractéristique de ce peuple, devenant à chaque génération un peuple méconnaissable. Un concept fort intéressant, mais qui n'est pas exploité du tout dans cet épisode et ne le sera littéralement jamais dans toute la série, et c'est vraiment triste car le concept-même des Krillitanes est bien plus intéressant que tout ce que cet épisode décrit.
Car dans cet épisode, les Krillitanes envahissent une école pour rendre les enfants intelligents en leur faisant consommer de l'huile qui rend intelligent dans les frites de l'école, afin que ces enfants passent leurs après-midi à utiliser leur imagination mêlée à l'huile des Krillitanes pour pirater (enfin pirater, disons plutôt taper des caractères au hasard sur des ordinateur n'ayant que la couleur verte d'activée et le tout sur une musique tellement épique que ça en devient parodique) le "Skasis Paradigm", une théorie qui permettrait aux Krillitanes de contrôler l'univers et de les façonner à leur façon. Outre le fait que si enlever une trentaine d'enfant et les forcer à faire des calculs suffirait à n'importe quelle race alien de contrôler le putain d'univers tout entier, je dois avouer que l'idée est juste totalement impossible à prendre au sérieux et que je n'ai ressenti aucun moment de tension dans cet épisode, est-ce que c'était vraiment nécessaire de dire que tout l'univers était menacé par une école primaire ?
Mais ce qui donne le titre à l'épisode, c'est bien évidemment le retour de Sarah Jane Smith, compagne du 3ème et du 4ème Docteur, et de K9, chien robot qui accompagnera le 4ème Docteur durant toute la période où Sarah Jane Smith n'est pas présente (oui je sais qu'il a offert un K9 à Sarah Jane Smith dans un épisode hors-série et qu'on le voit faire un caméo dans The Five Doctors, mais c'est toujours fascinant de remarquer que les deux ont fait leur grand retour en même temps malgré le fait qu'ils aient partagé une période totalement opposée dans l'histoire du 4ème Docteur). Et si c'est vraiment génial de revoir Sarah Jane Smith après une trentaine d'année d'absence, la voir faire des références à d'anciens épisodes, c'est quand même assez dommage qu'il s'agit de la seule compagne à avoir eu ce traitement (oui je sais il y a eu Jo Grant dans Sarah Jane Smith Adventures mais c'est un spin-off et surtout c'est rien par rapport à la tonne de compagnes qui mériteraient d'avoir un retour ne serait-ce que le temps d'un épisode, comme Ace, Jamie McCrimmon ou surtout Susan Foreman l'actrice est encore en vie faites-la revenir sérieux) et surtout le traitement qu'elle a subit dans cet épisode est juste infâme : elle est traitée comme une ex du Docteur, alors que la relation Docteur/Sarah Jane Smith a toujours été l'une des plus purement amicale, ne serait-ce grâce à son statut de véritable icône féministe de la série, c'est juste dommage qu'elle soit rabaissée à une ancienne love interest du Docteur alors qu'elle a toujours été plus que ça. Pour moi, son retour n'est pas là pour donner un sens à l'épisode ou pour rendre hommage à elle, c'est juste un coup marketing pour le spin-off Sarah Jane Smith Adventures et c'est juste dommage que son retour ne symbolise pas l'envie de faire un épisode original sur d'anciens personnages.
Malgré tout, ça reste vraiment génial de revoir l'actrice ainsi que K9, et rien que pour ça l'épisode en est bien plus regardable que le précédent.
Après 4 épisodes de nanar ou d'épisodes intéressants, il est sans dire que cette saison 2 était clairement moins intéressante que la première et il lui manquait cruellement d'un épisode pour se démarquer. Et The Girl in the Fireplace est exactement l'épisode qu'il lui fallait !
C'est un épisode de pure Moffaterie, le premier de la nouvelle série d'une longue lignée à exploiter la donnée temporelle comme d'un vrai moyen de créer des histoires intéressantes (et Moffat réitérera cet exploit dans des épisodes comme les excellents Blink, The Eleventh Hour, Heaven Sent ou World Enough and Time !). Et Steven Moffat le fait en racontant la vie de Madame de Pompadour. Sauf que cette vie, elle est morcelée dans un vaisseau spatial qui a besoin du cerveau d'une Madame de Pompadour âgée de 37 ans pour se réparer ! Un vaisseau qui s'est déjà réparé tout seul, grâce à des androïdes mécaniques qui font un bruit d'horloge, des androïdes que je trouve totalement réussis et qui arrivent à créer un certain sentiment d'angoisse, que ce soit avec leur design frôlant l'uncanny valley ou avec la musique de boîte à musique cassée rappelant l'enfance à chacune de leur apparition. Ou encore avec cette scène où le Docteur est dans la chambre de Madame de Pompadour et se rend compte que la seule horloge de la pièce est cassée, et se rend compte que le bruit qu'il entend n'est pas naturel. Une scène typiquement Moffatesque !
Et cet épisode, c'est aussi un réel travail de reconstitution historique. L'environnement versaillais est retranscrit à merveille et tranche totalement avec l'environnement futuriste du vaisseau spatial, et les costumes sont tous réussis (mention spéciale aux perruques françaises des androïdes). C'est un épisode qui retrace la vie de Madame de Pompadour, une vie qu'elle a passé via le chemin le plus long, tandis que le Docteur n'a cessé de prendre des raccourcis dans sa vie. Un concept que l'on retrouvera dans The Eleventh Hour et qui définira une entière compagne au passage, sauf que dans The Girl in the Fireplace il s'agit de toute la vie de Madame de Pompadour, de son enfance jusqu'à sa mort, que le Docteur visitera. Et c'est très touchant, Madame de Pompadour est très convaincante dans son rôle et même si je n'apprécie pas la relation romantique installée que je trouve un peu lourde, force est de constater qu'elle reste une suite logique des événements et que la lettre envoyée au Docteur après sa mort est très juste et très émouvante.
Comme pour TEC/TDD, The Girl in the Fireplace est un épisode de Steven Moffat marqué par sa perfection d'écriture, son atmosphère d'effroi, ses décors magnifiques et ses personnages humains. C'est un épisode organique (... pas sûre que le mot soit approprié vu le concept de l'épisode) mais aussi vivant et j'en regrette presque d'avoir écrit si peu malgré que je n'ai fait que dire du bien de cet épisode qui frôle la perfection. Et le trio Docteur/Rose/Mickey possède une superbe alchimie !
La première saison a vu le retour des Daleks au travers d'un épisode l'humanisant, et ce retour était absolument incroyable. Cette deuxième saison verra le retour d'un autre ennemi du Docteur : les Cybermens.
Si les Daleks sont une métaphore du racisme, les Cybermens sont une métaphore de l'eugénisme et du capitalisme : il s'agit de la version la plus évoluée de l'espèce humaine, celle destinée à vivre. Et cette évolution a un prix : les émotions. Des émotions qui, selon la morale des Cybermens, sont au centre-même de l'imperfection des humains. Et cette morale doit être respectée à tout prix selon les Cybermens, tout être humain doit être amélioré et devenir un Cyberman. Mais la clé pour comprendre un Cyberman et le différencier d'un Dalek, c'est ce qui est à l'intérieur de la ferraille : si dans un Dalek on retrouve un alien mutant, un Cyberman n'est rien de plus qu'un être humain dans une armure à qui on a retiré les émotions.
Et Rise of the Cybermen/Age of Steel en a compris parfaitement l'essance : en proposant une aventure qui se passe dans un univers parallèle dystopique où une société souhaite évoluer l'humanité en "humanité 2.0" avec un parallèle un peu vieillie à la Black Mirror où tous les humains dépendent d'une technologie qui finit par les opprimer et remplacer l'humanité, l'épisode assure de créer un contexte suffisamment intéressant pour permettre aux Cybermens d'être un antagoniste crédible. Et c'est un excellent moyen de repartir sur de bonnes bases : les Cybermens se hurtaient à un gros problème de déshumanisation dans les Classics, passé le premier épisode "The Tenth Planet" où il était clair que les Cybermens sont des humains évolués et pas juste des robots tueurs, chaque épisode détruisait peu à peu cette impression et Rise of The Cybermen/Age of Steel, à l'instar de "Dalek" qui ramena la tension horrifique des Daleks dans la série, redonne cette part d'humanité aux Cybermens. Cette part d'humanité donnera lieu à des situations vraiment effroyables, comme Jackie Tyler transformé en Cyberman ou alors la scène où le Docteur et Mrs. Moore rencontrent un Cyberman qui devait se marier dans les jours prochains. Cette part d'humanité est très importante pour rendre les Cybermens crédibles, car elle permet de nous faire rester dans l'uncanny valley (qui aurait été mieux gérée avec le design des Cybermens mondasiens mais bon celui-là est plutôt cool aussi par rapport aux anciens non-mondasiens), et l'uncanny valley c'est ce qui nous permet de faire la différence entre humain et machine. Les Cybermens ne sont ni humains, ni machine, mais une amalgamation des deux et c'est cette idée sur lequel cet épisode se base.
Mais les Cybermens ne sont pas le seul intérêt de l'épisode, puisqu'il s'agit d'un épisode se basant dans une dimension parallèle. Une dimension parallèle où Pete Tyler est encore en vie et où Rose n'existe pas, menant à des situations assez touchantes où Rose essaye d'expliquer à Pete qu'elle est sa fille d'une autre dimension malgré les interdictions du Docteur, et les parallèles avec Father's Day sont vraiment émouvants : là où dans Father's Day, Pete Tyler n'était qu'un humain ordinaire, ici et presque 20 ans plus tard, Pete Tyler est un homme courageux qui s'est infiltré dans Cybus Industries. Et c'est une évolution du personnage qui est crédible, car à la fin de Father's Day on le voit se sacrifier pour l'humanité en faisant preuve de courage.
Mais deux autres qualités viennent rendre cet épisode encore plus génial que ce qu'il peut être de base : la première est la performance de David Tennant. Il s'agit du premier épisode sur lequel je l'ai senti vraiment investi, avec un discours sur les Cybermens et les émotions qui n'est pas sans rappeler le discours du 1er Docteur dans The Tenth Planet, mais qui surtout démontre son talent d'acteur, où on ressent à la fois sa colère et sa pitié envers les Cybermens, et qui finit par un discours qui n'a en apparence aucun sens, mais qui est en réalité un message secret pour guider Mickey. Et toute cette séquence arrive à définir le personnage du 10ème Docteur : jovial et manipulateur, mais aussi très émotif, et cette émotivité est un point central dans le 10ème Docteur de David Tennant, et il aura l'occasion de le prouver dans d'autres épisodes futurs. Ce est vraiment symbolique dans un épisode traitant de l'importance des émotions dans la société humaine.
La deuxième qualité qui vient renforcer cet épisode, c'est Mickey Smith. Dans cette dimension parallèle il fait la connaissance de Ricky, qui est son lui d'une dimension parallèle. Outre le fait qu'il s'agit d'une suite à un running gag de la première saison, Ricky est un Mickey Smith mais en courageux, valeureux, l'inverse de ce qu'est censé être Mickey Smith. Et lorsque Ricky meurt sous les yeux de Mickey, ce dernier décide de devenir quelqu'un à son tour. Il prend les initiatives, il cesse d'être peureux, et surtout il met fin à sa dépendance à Rose : il comprend qu'il n'a plus sa place auprès d'elle, qui préfère définitivement rester avec le Docteur, et décide de rester pour la fin de ses jours dans cette dimension parallèle afin de l'épurer des Cybermens. "Mickey l'idiot" devient un héros dans ce monde, et c'est génial de voir qu'après avoir été maltraité par Rose et aussi un peu par le Docteur (même si la séquence où il oublie que Mickey appuyait sur un bouton pendant 30 minutes est hilarante, c'est assez dommage de ne pas les voir plus proche que ça), Mickey a le droit à son propre développement.
Pour conclure, Rise of the Cybermen/Age of Steel est un des meilleurs épisodes de la saison 2 et de Cybermen en général (il faudra attendre 8 saisons afin de trouver un vrai concurrent à cet épisode sur ce niveau), c'est un épisode mêlant tension et action dans des décors parfois assez sympathiques, comme par exemple le dirigeable, et qui a énormément de qualité à en retenir. C'est un épisode que je considère comme étant l'égal de Dalek (en un peu moins bien quand même) dans la saison 2, et qui est clairement l'épisode marquant la transition entre une ère Tennant divertissante mais un peu moyenne en substance à une ère Tennant engagée et qui essaye de raconter des histoires intéressantes.
La première saison a vu le retour des Daleks au travers d'un épisode l'humanisant, et ce retour était absolument incroyable. Cette deuxième saison verra le retour d'un autre ennemi du Docteur : les Cybermens.
Si les Daleks sont une métaphore du racisme, les Cybermens sont une métaphore de l'eugénisme et du capitalisme : il s'agit de la version la plus évoluée de l'espèce humaine, celle destinée à vivre. Et cette évolution a un prix : les émotions. Des émotions qui, selon la morale des Cybermens, sont au centre-même de l'imperfection des humains. Et cette morale doit être respectée à tout prix selon les Cybermens, tout être humain doit être amélioré et devenir un Cyberman. Mais la clé pour comprendre un Cyberman et le différencier d'un Dalek, c'est ce qui est à l'intérieur de la ferraille : si dans un Dalek on retrouve un alien mutant, un Cyberman n'est rien de plus qu'un être humain dans une armure à qui on a retiré les émotions.
Et Rise of the Cybermen/Age of Steel en a compris parfaitement l'essance : en proposant une aventure qui se passe dans un univers parallèle dystopique où une société souhaite évoluer l'humanité en "humanité 2.0" avec un parallèle un peu vieillie à la Black Mirror où tous les humains dépendent d'une technologie qui finit par les opprimer et remplacer l'humanité, l'épisode assure de créer un contexte suffisamment intéressant pour permettre aux Cybermens d'être un antagoniste crédible. Et c'est un excellent moyen de repartir sur de bonnes bases : les Cybermens se hurtaient à un gros problème de déshumanisation dans les Classics, passé le premier épisode "The Tenth Planet" où il était clair que les Cybermens sont des humains évolués et pas juste des robots tueurs, chaque épisode détruisait peu à peu cette impression et Rise of The Cybermen/Age of Steel, à l'instar de "Dalek" qui ramena la tension horrifique des Daleks dans la série, redonne cette part d'humanité aux Cybermens. Cette part d'humanité donnera lieu à des situations vraiment effroyables, comme Jackie Tyler transformé en Cyberman ou alors la scène où le Docteur et Mrs. Moore rencontrent un Cyberman qui devait se marier dans les jours prochains. Cette part d'humanité est très importante pour rendre les Cybermens crédibles, car elle permet de nous faire rester dans l'uncanny valley (qui aurait été mieux gérée avec le design des Cybermens mondasiens mais bon celui-là est plutôt cool aussi par rapport aux anciens non-mondasiens), et l'uncanny valley c'est ce qui nous permet de faire la différence entre humain et machine. Les Cybermens ne sont ni humains, ni machine, mais une amalgamation des deux et c'est cette idée sur lequel cet épisode se base.
Mais les Cybermens ne sont pas le seul intérêt de l'épisode, puisqu'il s'agit d'un épisode se basant dans une dimension parallèle. Une dimension parallèle où Pete Tyler est encore en vie et où Rose n'existe pas, menant à des situations assez touchantes où Rose essaye d'expliquer à Pete qu'elle est sa fille d'une autre dimension malgré les interdictions du Docteur, et les parallèles avec Father's Day sont vraiment émouvants : là où dans Father's Day, Pete Tyler n'était qu'un humain ordinaire, ici et presque 20 ans plus tard, Pete Tyler est un homme courageux qui s'est infiltré dans Cybus Industries. Et c'est une évolution du personnage qui est crédible, car à la fin de Father's Day on le voit se sacrifier pour l'humanité en faisant preuve de courage.
Mais deux autres qualités viennent rendre cet épisode encore plus génial que ce qu'il peut être de base : la première est la performance de David Tennant. Il s'agit du premier épisode sur lequel je l'ai senti vraiment investi, avec un discours sur les Cybermens et les émotions qui n'est pas sans rappeler le discours du 1er Docteur dans The Tenth Planet, mais qui surtout démontre son talent d'acteur, où on ressent à la fois sa colère et sa pitié envers les Cybermens, et qui finit par un discours qui n'a en apparence aucun sens, mais qui est en réalité un message secret pour guider Mickey. Et toute cette séquence arrive à définir le personnage du 10ème Docteur : jovial et manipulateur, mais aussi très émotif, et cette émotivité est un point central dans le 10ème Docteur de David Tennant, et il aura l'occasion de le prouver dans d'autres épisodes futurs. Ce est vraiment symbolique dans un épisode traitant de l'importance des émotions dans la société humaine.
La deuxième qualité qui vient renforcer cet épisode, c'est Mickey Smith. Dans cette dimension parallèle il fait la connaissance de Ricky, qui est son lui d'une dimension parallèle. Outre le fait qu'il s'agit d'une suite à un running gag de la première saison, Ricky est un Mickey Smith mais en courageux, valeureux, l'inverse de ce qu'est censé être Mickey Smith. Et lorsque Ricky meurt sous les yeux de Mickey, ce dernier décide de devenir quelqu'un à son tour. Il prend les initiatives, il cesse d'être peureux, et surtout il met fin à sa dépendance à Rose : il comprend qu'il n'a plus sa place auprès d'elle, qui préfère définitivement rester avec le Docteur, et décide de rester pour la fin de ses jours dans cette dimension parallèle afin de l'épurer des Cybermens. "Mickey l'idiot" devient un héros dans ce monde, et c'est génial de voir qu'après avoir été maltraité par Rose et aussi un peu par le Docteur (même si la séquence où il oublie que Mickey appuyait sur un bouton pendant 30 minutes est hilarante, c'est assez dommage de ne pas les voir plus proche que ça), Mickey a le droit à son propre développement.
Pour conclure, Rise of the Cybermen/Age of Steel est un des meilleurs épisodes de la saison 2 et de Cybermen en général (il faudra attendre 8 saisons afin de trouver un vrai concurrent à cet épisode sur ce niveau), c'est un épisode mêlant tension et action dans des décors parfois assez sympathiques, comme par exemple le dirigeable, et qui a énormément de qualité à en retenir. C'est un épisode que je considère comme étant l'égal de Dalek (en un peu moins bien quand même) dans la saison 2, et qui est clairement l'épisode marquant la transition entre une ère Tennant divertissante mais un peu moyenne en substance à une ère Tennant engagée et qui essaye de raconter des histoires intéressantes.