Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Avis sur les épisodes
Cet épisode marque le retour de l'antagoniste de la série que j'aime le moins, c'est à dire Mark Gatiss !
Et The Idiot's Lantern est pourtant probablement un de ses meilleurs épisodes : le concept est un peu original mais n'est vraiment pas assez poussé dans son délire, les décors sont sympathiques mais ne sont pas très inspirés, les personnages sont intéressants mais finissent tous dans la parodie et j'aimais beaucoup la relation entre Tommy et son père le fait que Rose l'incite à retourner vers son père malgré le fait qu'il soit un père tyrannique et sexiste est un peu dommage puisqu'on aurait pu avoir une morale sur l'émancipation de l'enfant.
Et c'est à peu près tout ce que j'ai à dire sur cet épisode, car il n'est juste pas très intéressant et traîne beaucoup trop en longueur par moment. C'est un peu ça le problème avec Mark Gatiss : on peut difficilement trouver quoi dire sur ses épisodes car ils semblent tous très peu inspirés. Au moins ce n'est pas comme The Crimson Horror et il est possible de se souvenir de cet épisode malgré tout !
Si j'ai découvert la série avec The Christmas Invasion et ai enchaîné avec New Earth, The Impossible Planet/The Satan Pit est l'épisode qui m'a totalement convaincue à la série.
Cet épisode, c'est l'épisode du mystère. Un épisode où le Docteur et Rose sont coincés dans une base sur une planète stationnée devant un trou noir, et où beaucoup de choses mystérieuses arriveront à eux et à l'équipage. Mais commençons d'abord par parler de l'équipage : il est diversifié et assez attachant. On a le commandant sympathique, l'officier bien moins gentil, le mec qui je sais plus à quoi il sert mais il garde les Oods et il a une tête rigolote, l'archéologue mal dans sa peau, la scientifique et quelques figurants. C'est un cast comme on aimerait le voir plus souvent, car il démontre en lui une certaine part d'humanité. C'est peut-être très faible, mais c'est clairement supérieur à ce qu'on a eu l'habitude de voir pour le moment, et on s'attache à ces personnages qu'on sait qu'on ne reverra jamais et c'est cool, parce que ça donne à The Impossible Planet/The Satan Pit un sentiment d'être en sécurité, et cet épisode en a bien besoin.
Parce que The Impossible Planet/The Satan Pit, c'est un épisode où le Docteur affronte le Diable, et le vrai ! Avec une première partie bien plus angoissante que la seconde, où des écritures intraduisibles apparaîtront, où des voix se feront entendre, c'est presque un vrai épisode d'horreur. Dès le début, on sait que le Diable est plus ou moins l'ennemi de l'épisode, que ce soit avec l'inscription "welcome to hell", les Oods qui mentionnent presque son nom ou même des références au 666, nombre du Diable. Mon seul regret est de voir le visage du Diable à plusieurs reprises avant la confrontation finale, c'est dommage car ça fait perdre à l'épisode de sa tension, c'est toujours plus angoissant de combattre l'inconnu plutôt qu'un ennemi qu'on voit. Et dans la confrontation finale justement, c'est un CGI pas très convaincant mais avec une belle mise en scène.
Mais plus que tout, c'est un épisode qui fait revivre le voyage et le mystère, jusque là un peu absent du revival de la série. Outre le fait que l'épisode se passe enfin dans un lieu totalement séparé de la Terre, sur une planète au fond de l'espace avec des magnifiques plans sur un trou noir et des décors parfois vraiment beaux (comme la caverne qui abrite le puits de Satan), c'est également un épisode qui fait revivre le lore des Greats Old Ones : des individus immortels, presque divins, venant d'avant l'univers ou d'une autre dimension. Dans la première série, le Docteur en affrontera à plusieurs reprises, comme par exemple le Celestial Toymaker, qui enferme des gens dans un royaume inconnu en les forçant à jouer à des jeux pour en sorties, ou alors les Gardiens du Temps, qui sont responsables de la balance du cosmos, ou même la Grande Intelligence, dont le plus grand crime aura été de créer des robots Yétis pour envahir le métro de Londres (et je vous laisse deviner lequel des trois Steven Moffat a décidé de faire revenir en saison 7). Ici, nous avons enfin la première confrontation entre le Docteur et une créature divine d'un autre univers, et c'est vraiment cool.
Et c'est un épisode qui parle également de foi. Un épisode où le Docteur se sent perdu, à court d'explication, car il se trouve face à un ennemi qu'il ne comprend pas. Et la barrière entre la foi religieuse et la foi scientifique est brisée : le Docteur ne peut pas prouver à lui-même qu'il est capable de comprendre ce qu'il se passe, les évènements le dépassent et il ne peut juste plus compter sur ce qu'il sait, ou ce qu'il croit savoir. Et il réalise alors que toutes ses connaissances ne sont rien d'autre qu'une croyance auxquels il s'accroche, mais qui peuvent changer du jour au lendemain. Et faire tenir ce parallèle avec la figure universelle du Diable, c'est pas super subtil mais c'est absolument grandiose dans sa forme.
Et évidemment, comment ne pas parler des Oods ? Probablement l'une des créatures les plus mythiques de toute la nouvelle série, il s'agit d'une race alien basée sur l'esclavage. Beaucoup de propos anti-esclavagisme sont tenus dans l'épisode, les Oods étant considérés comme des sous-espèces. Par exemple, à un moment Rose remarque que les Oods ne sont pas considérés comme des vraies formes de vie. C'est assez basique, mais les Oods seront encore bien mieux exploités dans un épisode de la saison 4, donc on y reviendra à ce moment-là. Mais il n'empêche que les Oods sont une vraie réussite, tant sur le concept que sur leur design ou leur exécution.
Pour conclure, The Impossible Planet/The Satan Pit est un excellent épisode mêlant tension et action à bonne dose et à bon rythme. C'est un épisode qui incite au voyage, à la découverte et au mystère. Cet épisode représente selon moi l'essence-même de ce qui fait la série, et ça fait vraiment du bien de voir un épisode comme ça donner une réelle identité à cette saison 2 qui en avait bien besoin.
Par contre c'est à partir de cet épisode que la romance entre le 10ème Docteur et Rose devient bien plus évidente et surtout vraiment, vraiment lourde, et c'est bien dommage.
Si j'ai découvert la série avec The Christmas Invasion et ai enchaîné avec New Earth, The Impossible Planet/The Satan Pit est l'épisode qui m'a totalement convaincue à la série.
Cet épisode, c'est l'épisode du mystère. Un épisode où le Docteur et Rose sont coincés dans une base sur une planète stationnée devant un trou noir, et où beaucoup de choses mystérieuses arriveront à eux et à l'équipage. Mais commençons d'abord par parler de l'équipage : il est diversifié et assez attachant. On a le commandant sympathique, l'officier bien moins gentil, le mec qui je sais plus à quoi il sert mais il garde les Oods et il a une tête rigolote, l'archéologue mal dans sa peau, la scientifique et quelques figurants. C'est un cast comme on aimerait le voir plus souvent, car il démontre en lui une certaine part d'humanité. C'est peut-être très faible, mais c'est clairement supérieur à ce qu'on a eu l'habitude de voir pour le moment, et on s'attache à ces personnages qu'on sait qu'on ne reverra jamais et c'est cool, parce que ça donne à The Impossible Planet/The Satan Pit un sentiment d'être en sécurité, et cet épisode en a bien besoin.
Parce que The Impossible Planet/The Satan Pit, c'est un épisode où le Docteur affronte le Diable, et le vrai ! Avec une première partie bien plus angoissante que la seconde, où des écritures intraduisibles apparaîtront, où des voix se feront entendre, c'est presque un vrai épisode d'horreur. Dès le début, on sait que le Diable est plus ou moins l'ennemi de l'épisode, que ce soit avec l'inscription "welcome to hell", les Oods qui mentionnent presque son nom ou même des références au 666, nombre du Diable. Mon seul regret est de voir le visage du Diable à plusieurs reprises avant la confrontation finale, c'est dommage car ça fait perdre à l'épisode de sa tension, c'est toujours plus angoissant de combattre l'inconnu plutôt qu'un ennemi qu'on voit. Et dans la confrontation finale justement, c'est un CGI pas très convaincant mais avec une belle mise en scène.
Mais plus que tout, c'est un épisode qui fait revivre le voyage et le mystère, jusque là un peu absent du revival de la série. Outre le fait que l'épisode se passe enfin dans un lieu totalement séparé de la Terre, sur une planète au fond de l'espace avec des magnifiques plans sur un trou noir et des décors parfois vraiment beaux (comme la caverne qui abrite le puits de Satan), c'est également un épisode qui fait revivre le lore des Greats Old Ones : des individus immortels, presque divins, venant d'avant l'univers ou d'une autre dimension. Dans la première série, le Docteur en affrontera à plusieurs reprises, comme par exemple le Celestial Toymaker, qui enferme des gens dans un royaume inconnu en les forçant à jouer à des jeux pour en sorties, ou alors les Gardiens du Temps, qui sont responsables de la balance du cosmos, ou même la Grande Intelligence, dont le plus grand crime aura été de créer des robots Yétis pour envahir le métro de Londres (et je vous laisse deviner lequel des trois Steven Moffat a décidé de faire revenir en saison 7). Ici, nous avons enfin la première confrontation entre le Docteur et une créature divine d'un autre univers, et c'est vraiment cool.
Et c'est un épisode qui parle également de foi. Un épisode où le Docteur se sent perdu, à court d'explication, car il se trouve face à un ennemi qu'il ne comprend pas. Et la barrière entre la foi religieuse et la foi scientifique est brisée : le Docteur ne peut pas prouver à lui-même qu'il est capable de comprendre ce qu'il se passe, les évènements le dépassent et il ne peut juste plus compter sur ce qu'il sait, ou ce qu'il croit savoir. Et il réalise alors que toutes ses connaissances ne sont rien d'autre qu'une croyance auxquels il s'accroche, mais qui peuvent changer du jour au lendemain. Et faire tenir ce parallèle avec la figure universelle du Diable, c'est pas super subtil mais c'est absolument grandiose dans sa forme.
Et évidemment, comment ne pas parler des Oods ? Probablement l'une des créatures les plus mythiques de toute la nouvelle série, il s'agit d'une race alien basée sur l'esclavage. Beaucoup de propos anti-esclavagisme sont tenus dans l'épisode, les Oods étant considérés comme des sous-espèces. Par exemple, à un moment Rose remarque que les Oods ne sont pas considérés comme des vraies formes de vie. C'est assez basique, mais les Oods seront encore bien mieux exploités dans un épisode de la saison 4, donc on y reviendra à ce moment-là. Mais il n'empêche que les Oods sont une vraie réussite, tant sur le concept que sur leur design ou leur exécution.
Pour conclure, The Impossible Planet/The Satan Pit est un excellent épisode mêlant tension et action à bonne dose et à bon rythme. C'est un épisode qui incite au voyage, à la découverte et au mystère. Cet épisode représente selon moi l'essence-même de ce qui fait la série, et ça fait vraiment du bien de voir un épisode comme ça donner une réelle identité à cette saison 2 qui en avait bien besoin.
Par contre c'est à partir de cet épisode que la romance entre le 10ème Docteur et Rose devient bien plus évidente et surtout vraiment, vraiment lourde, et c'est bien dommage.
Love & Monsters est un épisode divisant encore plus les fans que Father's Day, une partie de la fanbase pensant qu'il s'agit de l'un des pires épisodes de la série et l'autre partie pensant qu'il s'agit de l'un des meilleurs. Car Love & Monsters est, en apparence, un épisode se centrant sur un boomer qui fait des réuniosn de boomer avec d'autres boomers afin de discuter du Docteur, puis danser et chanter, avant que l'alien avec l'un des pires design de la série n'intervienne et incite le boomer protagoniste à baiser la mère de Rose.
Et en réalité, il s'agit d'un épisode très original qui démontre l'impact que peut avoir une apparition du Docteur sur la vie de quelqu'un. Tout est raconté à travers la vision d'Elton, qui a vu sa mère mourir jeune et rencontrant pour la première fois le Docteur à ce moment précis. Une simple apparition qui a impacté sa une grande partie de sa vie. C'est une thématique qui a déjà été exploité deux fois dans la saison, la première avec Sarah Jane Smith dans School Reunion, où sa vie après avoir voyagé avec le Docteur n'a plus jamais été la même, et la seconde avec Madame de Pompadour dans The Girl in the Fireplace. Mais dans le dernier cas ainsi que dans cet épisode, ce n'est que des simples apparitions, parfois répétées qui mènent à un réel changement dans la vie d'Elton ou de Madame de Pompadour. C'est une façon assez intéressante d'exploiter les aventures d'un voyageur temporel.
Mais Elton n'est pas seul, il a aussi un groupe de personnes avec lui pour l'aider à trouver le Docteur. Un groupe qui devient un groupe d'amis, et où il développera même une relation amoureuse. Et c'est une vision très intéressante, car ici on a affaire à des personnages vraiment très humains, qui tourne même parfois au ridicule. C'est également l'occasion de revoir Jackie Tyler, qui démontrera son humanité en parlant de son abandon par sa propre fille, en appuyant sur le fait que ça fait mal.
Et évidemment, comment ne pas parler de cet épisode sans évoquer le design de l'Axorbaloff, qui est très moche mais on ne peut pas trop en demander de la part d'un design qui a été conçu dans le cadre d'un concours remporté par un enfant de 9 ans. J'ajouterai même que ce design démontre l'humanité de cet épisode : en proposant à un enfant de faire vivre sa propre création, de pouvoir le voir grandir aux côtés d'un de ses dessins de monstre d'enfance, ce choix renforce le côté humaniste de l'épisode voire de la série. Et c'est génial, parce que ce design raté mais humain renforce aussi le côté nanar volontaire de l'épisode, un côté totalement assumé par la façon dont les personnages sont parfois tournés au ridicule, comme des vieux qui ont conservé une âme d'enfance.
Et c'est ça la véritable force de Love & Monsters, c'est que c'est un nanar assumé. Un nanar assumé et franchement parfois assez drôle et plutôt divertissant qui, derrière son masque, se dissimule une réelle pépite traitant de sujets plus intéressants qu'il n'y paraît. Un épisode qui se déroule pour une fois sans le Docteur, comme on en reverra avec les excellents Blink et Turn Left. Par contre, rien n'excusera la blague à la fin de l'épisode.