Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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Avis sur l'épisode 1.09
Avis favorable | Déposé le 13 novembre 2013 à 17:13 |
Premier épisode de Steven Moffat, première claque. Scénario/Dialogues/Contexte/Idée/Réalisation/Personnages brillants. What else ? C'est une rupture nette avec le reste de la série. C'est du Doctor Who sous un autre angle, bien plus sombre, tout aussi excellent. On continue à explorer un peu les personnages de Rose et du Docteur, mais c'est plus subtil cette fois-ci, cela tient surtout dans le jeu entre Nine et Rose et comment ils peuvent très bien exister chacun de leur côté. C'est subtil à l'exception de cette phrase tirant un parallèle évident à la Time War, mais néanmoins très beau :
Mais ce n'est pas le principal attrait de l'histoire. Il est amusant voire fascinant de voir que cette histoire amène Who dans une toute autre dimension, vers une certaine direction que suivront beaucoup de scénaristes ensuite, y compris Steven Moffat lui-même. Il s'agit en effet du premier épisode que l'on pourrait qualifier d'oeuvre d'horror-fantasy, un genre que la série adoptera pourtant très souvent, qui deviendra même l'une de ses influences principales sous l'ère de Matt Smith. C'est aussi le premier épisode où la science-fiction est aussi bien amenée dans le contexte. La simple révélation d'être en plein cœur du Blitz arrive assez tard dans l'histoire et pose la problématique de l'épisode puisqu'il faut retrouver une bombe tombée il y a un mois mais n'ayant pas explosé. Le vaisseau de Jack Harkness, un "professionnel" contrairement au Docteur selon Rose, mais aussi l'enfant, l'hôpital et Nancy, forment donc un mélange entre la Science-Fiction pure et le gothic horror. C'est, en fait, à l'image du contexte lui-même : cet épisode a beau se dérouler en pleine guerre, il est écrit et réalisé de sorte à émettre une aura romantique. Cela passe par des détails évidents (le slow sur Glenn Miller avec Big Ben en fond de toile) mais des choses aussi plus subtiles, comme la délicieuse inspiration d'Oliver Twist à l'histoire de Nancy et des enfants, qui offre un aspect humain à l'épisode (et un beau speech pour Eccleston à propos des humains en temps de guerre et notamment des anglais). Le tout est bien sûr rempli de concepts excellents. Ce n'est pas le tout d'avoir un cadre hybride entre ces deux genres - la SF et la fantaisie - absolument fabuleux, il faut aussi construire un scénario et une menace crédibles. L'enfant vide est un concept parfait et ultra-novateur, encore une fois. Il réunit à la fois une imagination geek débordante (l'épidémie de blessures physiques est une idée tordue et brillante) et une image forte, celle du masque à gaz, qui est très parlante et qui illustre bien la dimension de l'horreur. Il n'est même pas en soi effrayant, j'étais bien plus effrayé par le concept des futurs Anges Pleureurs ou Vashta Nerada (qui arriveront plus tard dans la série) quand j'étais plus jeune, que par l'Enfant. Mais comme tout le Doctor Who de Steven Moffat, c'est le sens de l'imagerie qui est suffisamment excellent, pour qu'entre les mains du bon réalisateur, la simple vision du symbole du masque à gaz nous foute les chocottes, ou du moins, instaure une atmosphère inquiétante voire malsaine. Comme c'est le cas ici, l'épisode est superbe, à l'époque ils savaient déjà faire de solides sets historiques qui convainquent encore en 2013, contrairement aux sets du futur qui ont tendance à vieillir plus facilement. Aujourd'hui, cet enfant vide est devenu une référence dans le genre de l'épouvante pour tout Whovian, ainsi que de nombreux, très nombreux éléments de l'épisode, que ce soit le célèbre Jack Harkness qui a aujourd'hui eu sa propre série, ou même le début des lignes cultes que l'on imprimera sur des t-shirts, avec la célèbre "Are you my mummy?" (qui est la première vraie catchphrase du show). En résumé cet épisode est un peu comme la concrétisation de ce que le NuWho pourra offrir, sans être la perfection non plus (je trouve en effet le flirt entre Rose et Jack un peu lourdingue par rapport aux aventures du Docteur et de Nancy en parallèle, défaut mineur s'il en est). The Empty Child n'a l'air de rien, mais a été un épisode fondateur dans l'histoire du show. Rose a introduit la dynamique du Docteur moderne et de sa compagne, The End of the World et The Unquiet Dead nous ont introduit les possibilités du voyage dans le temps, Dalek nous a montré la complexité du personnage principal, Father's Day nous a montré l'aspect soap et humain du show... Mais ne vous y trompez pas, il s'agit bien de The Empty Child qui reprend TOUS ces éléments et qui définit clairement ce à quoi le show ressemblera lorsqu'il atteindra des sommets, quelques saisons plus tard. C'est le stade basique de l'excellent épisode de Who, le brouillon/croquis de futurs chefs d'oeuvre. Et en soi, un très, très bon épisode, au sommet de cette première saison. |
Avis favorable | Déposé le 08 avril 2013 à 20:04 |
Y a pas à dire les épisodes de Steven Moffat sont vraiment à part dans les premières saisons. J'ai eu un peu de mal avec Jack Harness malgré tout. |
Avis favorable | Déposé le 24 janvier 2013 à 19:25 |
Un épisode qui fait un peu plus peur que les autres mais j'ai vu pire... J'adore Jack, c'est le type de personnage que j'aime, beau gosse, mystérieux, charmeur, provocateur... Le contexte était bien et le petit garçon avec un masque à gaz qui dit:"are you my mommy", c'était géniale! |
Avis favorable | Déposé le 09 octobre 2012 à 00:54 |
The Moff is in te place. "Go to you room!" Humour, frayeur, les personnages sont en place, l'intrigue suit la route!!! Un grand moment!! |
Avis favorable | Déposé le 16 juin 2012 à 17:07 |
J'ai mis 13 car comparé aux autres épisodes je ne le trouve pas supérieur. Le scénario ne me branche pas et l'idée du masque à gaz ne me parait pas très originale. Je n'aime pas JacK. |
Avis favorable | Déposé le 01 août 2011 à 19:13 |
Moffat Begins ! Ou plutôt Steven Moffat revient dans la série après le très excellent "Doctor Who and the Curse of Fatal Death ". C'est assez sidérant de constater qu'avec 2 épisode, Moffat arrive à remonter tout le niveau global de la saison 1, tout en continuant de construire la mythologie Who-sienne : Captain Jack, les enfants abandonnés (thème récurant chez Moffat), ... |
Avis favorable | Déposé le 24 juillet 2011 à 00:35 |
14 + 1 point car c'est vraiment trippant. L'introduction de Jack est pas mal et je pense qu'il va rester longtemps parmi nous. |
Avis favorable | Déposé le 16 janvier 2011 à 17:26 |
Première partie bien sympathique sur fond de seconde guerre mondiale : c'est assez dynamique et l'introduction de la science fiction est particulièrement bien jouée. L'atmosphère de l'épisode est également assez flippante : le gamin qui appelle continuellement sa maman, je ne voudrais pas le rencontrer... |
Le premier épisode avec des répliques cultes et des scènes qui font plutôt peur (la scène des enfants).