Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
3 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
Avis sur l'épisode 9.02
Avis favorable | Déposé le 28 septembre 2015 à 23:28 |
Avis modéré par la rédaction de Série-All. |
Avis favorable | Déposé le 27 septembre 2015 à 15:55 |
Un épisode aussi réussi et profond que le précédent était vide et creux (j'ai eu l'effet inverse des deux derniers épisode de la saison 8). Moffat retrouve la thématique centrale de "Jekyll" auquel il insuffle du Alan Moore et son "Killing Jokes" (la scène de la blague). Forcément, quand la série se calme en huit-clos en abordant et surtout en creusant une thématique qu'elle travaille au corps, ça devient plus intéressant que des punchlines balancés en feux d'artifice. Alors oui, c'est un bon épisode, intéressant sur Davros (le Joker / Olrik du Docteur), et aussi sur ce qui a provoqué la fuite du Docteur de Gallifrey (gros point de scénario qui traine depuis le pilot). J'aurais adoré par contre que le Docteur tue Clara. Et j'aurais aussi adoré que Michelle Gomez se calme. Mais ça, je suppose que je ne l'aurais jamais (ce n'est pas le jeu de l'actrice qui est en cause, c'est ce qu'on lui demande de faire). Ps : J'attends toujours qu'on m'explique comment ça se fait que Davros se souvienne tout pile de cette scène dans son enfance, exactement au moment où Capaldi est le Docteur... |
Avis favorable | Déposé le 27 septembre 2015 à 14:08 |
Spoiler
Le magicien et la sorcière, le coucher de la lune et le lever du soleil, le savant fou démoniaque et le vieux magicien miséricordieux… Les opposés s’attirent dans ce double épisode, à tel point que « The Witch’s Familiar » est à la fois la suite et l’antithèse de « The Magician’s Apprentice ». L’énorme qualité de cet épisode, c’est d’avoir réalisé l’impossible à mes yeux: faire de Davros un personnage crédible, dépasser cette vision clichée du savant fou qu’avait totalement raté RTD (à mon avis) pour nous dévoiler le vieillard aux yeux fatigués, l’enfant apeuré derrière. Alors certes, tout n’est que jeu de dupes dans cet épisode. Mais le Docteur, comme Moffat, n’est jamais aussi réjouissant que lorsqu’il dupe son spectateur. Il y a un tel amour de la série et des possibilités qu’elle offre qui transpire de cet épisode qu’il suscite chez moi une vive admiration. La scène d’introduction, par exemple, est un très bel hommage à la série, et au respect que lui voue Moffat. Son Docteur pourrait être n’importe quel Docteur, et cet épisode, vibrant hommage aux Classics, en est la preuve la plus parfaite. Ce qui rend cette histoire fascinante, ce n’est pas tant son intrigue, finalement assez anecdotique, mais ses personnages. Oui, il est possible de faire côtoyer dans un même épisode deux des plus grands ennemis du Docteur sans sombrer dans l’affrontement militaire intersidéral. Au contraire, on tient peut-être là la confrontation la plus intimiste de la série. Missy et Davros représentent des versions alternatives du Docteur, les chemins sur lesquels il pourrait s’égarer pour parvenir à ses fins. Quant aux Daleks, ces monstres d’acier incapables de ressentir des émotions, sont devenus depuis le début du run de Capaldi les plus intimes confidents du Docteur: l’an dernier, il partageait leur haine. Cette année, ils partagent sa compassion. Cet épisode n’est pas exempt de défauts (les prophéties de Gallifrey ne sont jamais bienvenues pour moi, en particulier quand je repense à The End of Time), mais le fond de l’épisode est si soigné, si riche en thématiques, en idées et en hommages (intelligents) ainsi qu’en pistes pour l’avenir que je ne ferai pas ma fine bouche cette fois-ci. « I’m the Doctor, just accept it. » |
Complètement sublimer la dynamique avec Davros ? Check.
Apporter une nouvelle couche aux ennemis les plus sur-utilisés de la série ? Check.
Avoir réussi à me faire chialer sur la scène de fin ? Check.
Je n'hésite pas à faire péter le 18 pour cet épisode dantesque.
Détails dans la critique.