Missy détonne particulièrement dans ce mélange décapant de Daleks décrépis et de mercenaires (démocrates) monstrueux, et ça piétine peut-être, c’est toujours hyper fun. 

Entrée en matière sympathique même si l'épisode souffre de nombreux défauts.

L'histoire ne démarre vraiment que dans le dernier quart et le début, même s'il recèle quelques idées intéressantes, divertissantes, reste un peu longuet.

De même, on a un peu trop l'impression d'avoir du recyclage de thèmes que l'on a vu dans les saisons précédentes, des pseudos-mort du docteur aux peurs enfantines (cette fois symbolisées par Davros enfant). Dommage.

Les morts de Clara et Missy tombent un peu à plat puisque, ayant toujours leur vortex contrôleur de temps, nul doute que ça les as juste déplacer ailleurs. Seul le cliff de fin semble promettre quelque chose d'un peu plus intéressant pour la seconde partie.

Il n'empêche que l'idée de confronter le docteur à un Davros vieux et jeune reste bonne, les échanges entre les protagonistes sont intéressants et l'ensemble de l'épisode sent bon la coolitude nawakesque assumée. Un divertissement sympathique pour une entrée en matière très, très en douceur.

Dans "the Writer's Tale", RTD raconte une scène qui devait à l'origine apparaître dans Journey's End: la vision d'horreur d'un jeune Davros sur une Skaro dévastée, promettant de mettre fin par tous les moyens à ce conflit. Faute de temps, la scène n'a pas abouti.

Sept ans plus tard, le passé de Davros apparaît enfin sur nos écrans, dans une séquence d'introduction qui restera une des plus marquantes de la série. Moffat poursuit sa réflexion autour des actes du Docteur et de leurs conséquences. Comme souvent depuis la saison 7, une impression étrange de déjà-vu se dégage des scripts du Moff', parvenant de plus en plus difficilement à camoufler ses traditionnelles obsessions.

Tout y passe: les peurs enfantines, les introductions tapageuses du Docteur, des dialogues ultra référencés et aux multiples significations, la mémoire et sa réécriture, le Docteur guerrier contre son gré qui doit affronter sa mort (franchement?)...

A ce stade-là, c'est un véritable festival, et si l'ensemble n'est pas déplaisant, il demeure l'impression qu'on assiste à une (bien) trop longue intro, Dix minutes de l'épisode auraient facilement pu être écourtées (le passage dans l'arène, où Capaldi et Moffat se font clairement plaisir) afin de mieux poser les bases de la seconde partie. Bien évidemment, le talent de Moffat n'est plus à prouver, la qualité du scénario et des dialogues est encore une fois à saluer. Mais pour l'instant, je reste clairement sur ma faim. Et après neuf mois, ça creuse.

C'était vraiment la folie cet épisode. Tout c'est passé très vite, on a d'abord eu droit à une fantastique introduction (que je n'ai absolument pas vu venir, vu que je me suis pas vraiment reseigné sur la com) puis à un concert de Missy et de Twelve pendant 30mn vraiment très drôle, blindé de blagues méta ou autres, bref quelque chose qui faisait vraiment très plaisir. (Et puis Capaldi jouant de la guitare sur un tank au moyen-âge putain, on pouvait pas rêver mieux...) Le dernier quart d'heure est lui aussi excellentissime, on ne s'attend pas aux différents twists du tout, même si on sait que trois d'entre eux sont des faux twists qui seront résolus l'épisode d'après.

Bon après, l'épisode n'est pas non plus totalement parfait, comme par exemple le coup de la mort du Docteur qui revient encore, c'est pas hyper malin même si sur le coup c'est foutu d'une manière bien différente. (Le Docteur est persuadé qu'il va y passer en allant voir Davros donc il envoie son testament), mais bon, l'épisode était tellement dingue que j'estime que c'est quand même minime. Bref un opener de malade. En espérant que la seconde partie suive derrière.