Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis sur l'épisode 12.13
Avis favorable | Déposé le 06 juillet 2020 à 16:16 |
Tom Baker. Tom Baker. Tom Baker. Quel acteur de feu. Son monologue, souligné par Galax, est incroyable. Il parvient, à merveille, à jouer toujours à mi-chemin entre un aspect tragique et une clownerie gagesque jamais bien loin. Et ça, c'est super difficile à tenir sur le long terme. |
Avis favorable | Déposé le 17 mars 2014 à 20:49 |
Le début de l'épisode est une petite baisse de qualité. Alors, ça reste "Genesis of the Daleks" donc rien d'alarmant et c'est toujours au-dessus de la grande majorité des épisodes de la série classique. Mais je suis plus sévère sur une scène comme celle de l'échaffaudage où Sarah tente de s'échapper en vain, ce qui rétrospectivement est une intrigue de remplissage. J'aime tout de même bien l'idée que pour une fois, un plan de sauvetage d'une compagne échoue, et qu'il n'a pas suffi de juste berner un ou deux gardes pour s'échapper. Idem, le passage qui suit avec Harry qui se fait attraper par une coquille Saint-Jacques géante, reste des expériences de Davros, c'est un peu random et WTF, ce sera d'ailleurs un peu avoué dans le prochain épisode. Les compagnons se mettent toujours dans de mauvaises passes, il faut croire. Passer ce premier quart de l'épisode un peu laborieux, on retrouve tout ce qui fait le seul de ce sérial d'anthologie. Davros est complètement machiavélique et l'acteur Michael Wisher donne tout. La très bonne idée du sérial, c'est de ne pas avoir placé les Daleks au centre (on les voit très peu) mais de parler surtout des événements concernant leur création. A ce titre, le speech du Docteur pour convaincre l'Elite scientifique d'arrêter Davros, le conseil politique qui évince immédiatement Davros, ce dernier qui va directement voir les Thals... les scènes s'enchaînent donc avec rythme et continuent de nous maintenir en haleine. Le speech du Docteur pour tenter de convaincre l'Elite est vraiment bon et Tom Baker est magnétique. Rarement a-t-on vu un Docteur habiter autant le rôle lors de sa première saison. Son regard solennel quand il parle des Daleks est incroyable.
Dans l'ensemble ça reste diaboliquement efficace et entraînant. Les idées sont toujours là et le sérial a déjà accompli beaucoup rien qu'avec sa première moitié, notamment avec Davros qui s'annonce juste être un ennemi incroyable. |
2 choses me frappent dans ce Genesis of the Daleks : tout d'abord, le serial prend totalement au sérieux son sujet. Les Daleks incarnent une des facettes les plus populaires de la série, et sont propices aux références, aux brisages du quatrième mur, au méta et au détournement goguenard de leurs caractéristiques. Ici, que nenni, ils retrouvent leur pleine horreur originelle et sont considérés par tous les personnages comme des symboles de mort. C'est tout à fait le ton approprié pour un épisode aussi fondamental, et sans doute ce qui lui a permis de perdurer ainsi dans les esprits.
Autre point qui me frappe au bout de 3 parties : le Docteur est finalement assez inactif et absent, Davros, les scientifiques/Sarah Jane et les prisonniers occupant la grosse part du récit. C'est aussi très intelligent, car nous connaissons tous la finalité de cette histoire : les Daleks sont inéluctables et le Docteur ne sera qu'un spectateur de leur émergence. Ce sentiment d'inéluctabilité participe de la noirceur du récit, le Docteur affrontant finalement ses 2 ennemis les plus redoutables : les Daleks, et le Temps.