Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis sur l'épisode 12.20
Avis favorable | Déposé le 16 mars 2014 à 18:47 |
Oui, comme tous les personnages dans cet épisode. Et c'est un peu le problème. Il est extrêmement dommage que cette bonne, voire très bonne saison, termine par son pire épisode sans doute. Revenge of the Cybermen fait exactement tout ce qu'on attendait de lui : de l'action, des gros trous dans le scénario, des comptes-à-rebours jamais respectés, une fusée comme ultime arme ce qui rappelle vraiment Genesis of the Daleks, en tout point supérieur... Non seulement on est rarement surpris et surtout on n'est pas du tout impressionné par la situation, ni par les ennemis. C'est ouf ce que les Cybermen ne font rien. Toutes les menaces établies sur eux (faire exploser le Docteur et les hôtages, détruire la planète...) sont complètement annulées. Le Cyber Leader de l'épisode est une abomination, l'acteur tape des poses de réflexion et ne fait aucun effort vocal pour montrer une once de deshumanité. On ne retrouve rien de ce qui fait le sel des Cybermen. On pourrait aussi bien les remplacer par n'importe quels autres robots, signe qu'une histoire ne les exploite pas. Par TROIS reprises ils capturent Sarah Jane et/ou le Docteur et ne les tuent pas, préférant les ligoter... Leur plan final est sans queue ni tête : s'il suffisait de se faire crasher l'arche sur la planète pour la détruire, pourquoi ne pas l'avoir fait immédiatement plutôt que d'imaginer ce plan de kamikaze ? Leur fin est également pitoyable puisqu'ils fuient ni plus ni moins et se font exploser. Mais vraiment, voir des Cybermen limite s'amuser et faire preuve d'ironie, c'est un comble et ça va totalement à l'encontre de ce que signifie un Cyberman, sans en faire le propos. Genre wtf :
Les bonnes idées se comptent sur les doigts d'une main. On a notamment le sacrifice du personnage secondaire dont j'ai déjà oublié le nom, il se fait sauter pour détruire deux Cybermen, c'est pas mal (même si ça devrait faire plus de dégâts). On a aussi le Docteur qui utilise les Cybermats contre les Cybermen en injectant des particules d'or dans le poison, un bon concept. Et un épisode avec Tom Baker n'est pas totalement à jeter :
Ces bons côtés seront immédiatement eclipsés par, à nouveau, les scènes sur Voga, vraiment balek total. L'histoire politique de la planète est l'une des pires des classiques de la série. C'est encore la même querelle que dans l'épisode 1 : Vorus, le révolutionnaire qui a voulu faire sortir sa plannète de l'ombre en attirant les Cybermen pour s'échapper, VS le gentil isolationniste qui ne veut de mal à personne. J'aime bien cette idée, très économie internationale, mais comme postulat de base, pas comme unique idée de l'épisode... Au final Vorus se fait buter sans conséquence mais heureusement le Docteur guide un autre mec pour pousser le bon levier et éviter que son missile ne soit lancé. Su-per... En plus, il n'y a aucune conclusion à toute la partie Voga, on a juste passé 20 bonnes minutes sur les 80 du serial à suivre leurs discussions interminables dans leur salle de conseil, et Harry suggère même de dire au moins au revoir, mais quedal ! Plus remplissage, tu meurs. L'épisode, à la base, n'aurait pas dû intégrer toute la partie de Voga, ce qui aurait pu être bien mieux comme bien pire, mais Robert Holmes a tout réécrit à la fin. Return of the Cybermen est ainsi devenu Revenge of the Cybermen. Peut-être que ce qui clochait c'était plus la partie "of the Cybermen", en fait... C'est surprenant que la pire partie du script, de loin, soit signée Robert Holmes. On le sent quand même très mal à l'aise avec l'écriture d'ennemis classiques, qu'il n'aime pas (pas plus que les Daleks). Plus globalement, ce script est aussi la résultante d'un problème assez grave dans la série à l'époque : le passage de témoin d'un showrunner à un autre se faisait alors que des scripts produits étaient déjà commandés. Ce qui fait que Holmes n'a pas eu trop son mot à dire pour sa première saison, et qu'il faudra attendre la 13 pour qu'il mette sa patte. Il est dommage de voir que ce défaut se ressent le plus dans le dernier serial de la saison. Le meilleur point de l'épisode est sans doute la relation Sarah/Four. On sent un peu que les acteurs/le script se lâche en cette fin de saison en les faisant se sauver mutuellement, s'appeler "best friend" mutuellement, et en prenant le temps de leur faire une scène trop mignonne ensemble. C'est là qu'on voit que leur dynamique est vraiment au-dessus et que Baker et Sladen parviennent à élever un peu le script médiocre dans lequel ils sont piégés.
Revenge of the Cybermen est un pur épisode de paille qui ne tient que par son teasing initial sur les Cybermen et ses bonnes idées liées à l'univers et au contexte, de la réutilisation de la station Nerva à l'origin-story de la revanche des Cybermen. Problème, dès qu'il faut passer à l'exécution, deux bonnes idées se battent en duel (le Doc kamikaze et le Cybermat reprogrammé avec de l'or) face à un scénario qui ne sait quoi faire des Cybermen, qui ne sait quoi faire de Voga et qui surtout fait une bien piètre conclusion à la saison et retour des Cybermen, soit ses deux tâches principales. A noter aussi la totale incohérence de voir le sceau de Rassilon chez un peuple qui n'a aucun lien avec les Seigneurs du Temps, mais bon. On n'est pas à une incohérence prêt dans le lore de Doctor Who. Malheureusement c'en est une que Chris Chibnall n'a pas réparé. Note moyenne : 11.25/20 |
Y’a des Cybermen, mais c’est tellement des Cybermen de série B que même Tom Baker se fout de leur gueule et fait des blagounettes pendant qu’ils tentent de détruire le monde. Sinon bon. C’est très moyen. Mais ça se regarde. Ce probablement parce que Sladen, Baker et Marter ont l’air un peu de s’éclater.
Mais venant d'un duo aussi radical ...En fait c'est comme si Steven Moffat avait écrit Resolution.
10/20
Ahah je valide l'analogie !
Totalement. Je pense surtout que Robert Holmes (vu que c'est quasiment son script) déteste les Cybermen et que ça se sent.
J'comprend pas car en vrai les Cybermen sont un monstre très "holmessien". Que ce soit dans leur esthétique et leur concept (l'horreur corporelle, la mutilation) ou dans leur symbolique (l'ordre).
D'ailleurs je me rend compte qu'il écrit très facilement des personnages (surtout des méchants) mutilés ou détruits.
C'est vrai ça, tiens.
Je pense qu'il avait surtout un problème avec la continuité et le fait de ramener des monstres, les Daleks y compris.