Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis sur l'épisode 13.12
Avis favorable | Déposé le 13 novembre 2018 à 23:10 |
Spoiler
Pyramids of Mars commence sur de vieux clichés orientalistes et des robots-momie dans un jardin, mais plus on avance dans l’histoire plus ça devient plus épique, même plus lovecraftien en un sens. Et les acteurs étant en plus parfaits ça prend quand même bougrement aux tripes. 16/20 |
Avis favorable | Déposé le 23 mars 2014 à 03:55 |
Que dire ? Bravo ! Ici c'est une dernière partie qui change radicalement de ton par rapport aux trois épisodes précédents. L'épisode s'ouvre par une altercation entre le Docteur et Sutekh qui font entrer ce dernier dans le palmarès des meilleurs ennemis de la série à mon sens. Sutekh est clairement élevé au rang de divinité que personne ne peut arrêter. Le tout avec juste un masque, des yeux verts et un acteur qui ne bouge pas de sa chaise.
Le travail du voice-actor est dingue, une des voix les plus menaçantes, calmes, enjouées et intelligentes de tous les méchants de la série. L'acteur jouera d'ailleurs la voix de la bête dans The Impossible Planet/The Satan Pit en 2006 et on comprend pourquoi il a été rappelé ! Il est amusant de remarquer que les deux ennemis ont d'ailleurs beaucoup en commun, sont tout deux comparés à une figure diabolique dans de nombreuses cultures et prennent possession des gens. Même le vrai visage de Sutekh est plutôt bien fait et fait froid dans le dos. Les dialogues avec le Docteur impressionnent : avec un sérial qui a constamment rappelé pourquoi le Docteur est au-dessus des autres, au-dessus des humains, le voir totalement impuissant et reconnaître sa défaite face à Sutekh rend ce dernier encore plus imposant et juste inoubliable.
On a également pas mal de petits détails mythologiques qui font leur apparition/sont repris dans cet épisode : Gallifrey située dans la constellation de Kasterborous, ses coordonnées, le TARDIS aux contrôles isomorphiques... Dans un deuxième temps l'épisode se transforme en expérience assez originale d'une suite d'énigmes de sphinx, ce qui rappelle Death to the Daleks comme le dit Sarah. L'ambiance du repaire de Sutekh sur la Pyramide de Mars est assez hallucinante. Je suis plutôt fan de tous les effets visuels, clairement désuets, mais qui te plongent tout de même dans une ambiance psychédélique parfaite pour le climax de cet épisode mythologique. A nouveau on joue avec l'histoire égyptienne et Horus notamment. Le petit jeu des Osiriens peut paraître démodé (le coup des deux gardes, un qui dit vrai, l'autre non) mais j'ai absolument adoré ! Tout au long de ce passage, Tom Baker et Eliisabeth Sladen sont comme à leur habitude, géniaux, j'arrête un peu de le dire à chaque avis car ça va finir par être redondant même pour moi : le décalage entre l'humain et l'alien, mais le fait qu'ils se considèrent autant l'un l'autre comme égaux, bref, deux vrais amis, pour une dynamique qui a marqué la série. A noter encore beaucoup d'humour dans les dialogues :
Je suis aussi particulièrement fan de ce gif, improvisé par Tom Baker et Sladen (encore une fois, on sent que le confort des acteurs et la liberté dans les tournages a du bon) : https://bitchwithwifi.files.wordpress.com/2014/04/tumblr_n3noq7bkps1sm73m6o1_400.gif Le dernier acte a la difficile tâche de vaincre un ennemi qu'on a établi comme indestructible. Quoi de mieux pour notre Seigneur du Temps préféré que de déjouer Sutekh avec la seule chose peut-être qu'il ne peut pas contrôler : le temps ? Si la prison de Sutekh était détruite sur Mars, il faut du temps à cette information pour atteindre la Terre. Une simple mais brillante idée. L'épisode se conclut par l'incendie du manoir qui est un événement historique dans la série précédant la création de UNIT, ce qui est un beau plus. Et le plan final sur le manoir en feu la nuit est très beau et impressionnant pour l'époque. Pyramids of Mars n'est pas totalement parfaite, on pourra toujours reprocher les classiques facilités "le Docteur est laissé vivant trop souvent", mais comment bouder son plaisir ? L'ambiance est top, c'est beau, la créativité est à son paroxysme, c'est plutôt sombre et les dialogues alternent entre intelligence et jovialité. Et l'ennemi est un des meilleurs de la série classique, ni plus ni moins. Encore un très bon épisode signé Robert Holmes, qui a presque entièrement réécrit un script se déroulant à la base au British Museum, avec des crocodiles et le Brigadier qui meurt ! Toujours dans la veine de faire de la série une histoire plus horrifique, inspirée de grands classiques de la littérature SF (ici pas une oeuvre en particulier à ma connaissance, mais plus l'idée générale des mythes égyptiens/d'anciennes civilisations expliqués par des éléments aliens, ce que Stargate fera beaucoup d'après ce que j'ai lu) Pour la troisième fois consécutive, un grand épisode. Note globale : 15/20 Ps : le bonus DVD est top : https://www.youtube.com/watch?v=Q1xnU2BNryo |
Allez hop, on résout ça avec une console de Tardis. C'est bien au-delà de la fainéantise d'écriture à ce niveau.
Je n'ai pas été déçu par ce final, car je n'en attendais rien. C'est pile ce que j'avais imaginé de médiocrité.