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Avis sur les épisodes
Planet of the Ood est un épisode qui se concentre sur une race introduite dans la nouvelle série quelques saisons auparavant : les Oods. Et j'aime beaucoup le concept des Oods, car bien qu'ils peuvent être dangereux ils restent pacifistes. C'est une chose assez importante pour la continuité et la cohérence de l'univers de réutiliser des aliens, et le moins qu'on puisse dire c'est que dans le cas des Oods cette réutilisation est réussie.
Dans The Impossible Planet/The Satan Pit, les Oods n'étaient pas au centre de l'épisode mais se permettaient pourtant d'être une bonne critique de l'esclavagisme. Ici, cette réutilisation du message anti-esclavagisme est appuyée par un message anticapitaliste (qui n'est clairement pas subtil mais qui ne cherche pas non plus à l'être). Et malgré que le Docteur et surtout Donna (qui encore une fois ouvre sa gueule et se révolte face à la traite des Oods de la meilleure façon qui soit merci Donna d'être la meilleure compagne) soient du côté de la libération Oods, ces derniers restent généralement menaçants. Sans en être les principaux antagonistes de l'épisode, puisque c'est le capitalisme qui est directement ciblé comme étant responsable de l'esclavagisme d'une race alien totalement pacifiste par nature, dont le patron de l'entreprise deviendra un Ood lui-même à la fin de l'épisode (et j'avoue n'avoir aucune idée de quoi penser de cette scène).
Enfin, l'autre réel point fort de l'épisode c'est sa réalisation : ses décors sont absolument magnifiques et sont encore une fois l'une des raisons pour laquelle je regarde cette série, on a vraiment l'impression de voyager et même si c'est assez rare pour une série traitant sur le thème du voyage c'est toujours satisfaisant de voir l'imagination des scénaristes prendre vie. Et j'aime beaucoup la musique des Oods, elle rajoute à cet épisode une touche poétique non négligeable malgré les sujets assez difficiles qui sont abordés (il est quand même fait parallèle entre l'esclavagisme des Oods et celle des humains sous-payés qui fabriquent les vêtements de Donna).
The Sontaran Stratagem/The Poison Sky est un peu le Aliens in London/World War Three de la saison 4, dans le sens où il s'agit d'un épisode dans le Londres du présent centrée sur une menace alien mêlant UNIT ainsi que des scènes avec la famille de la compagne. Et on va démarrer par ça : j'adore Wilfred, et je pense que même si rien ne remplacera le duo Jackie Tyler/Mickey Smith, Wilfred est l'un des personnages les plus empathiques que la série ai connu. La mère de Donna en revanche est froide et antipathique et au final pas très appréciable, mais elle est volontairement mise en second plan.
La majeure différence avec Aliens in London/World War Three c'est qu'ici on n'a pas affaire à une nouvelle menace, mais au retour des Sontariens, qui sont la race guerrière ultime. Pas dans le sens où c'est les plus forts, mais plutôt dans le sens où c'est LA race alien qui est une allégorie de la guerre, au même titre que les Daleks et le racisme ou les Cybermens et l'eugénisme. Et c'est totalement dans l'esprit de l'épisode qui est complètement anti-armée : le Docteur méprise UNIT pour leur utilisation des armes ainsi que leur militarisme, ce qui en fait un très bon parallèle avec les Sontariens. Le Docteur déteste faire partie de l'armée ainsi que leurs méthodes (par exemple il reproche au colonel d'utiliser le nom de code d'un des soldats qui vient de mourir au lieu d'utiliser son prénom). L'épisode fait passer les militaires d'UNIT comme n'étant pas mieux que les Sontariens et réussit bien à faire passer son message anti-militarisme. Fait amusant : le Brigadier Lethbridge-Stewart est dit absent dans l'épisode car il est au Pérou, ce qui est encore le cas dans l'excellent Death of the Doctor de The Sarah Jane Adventures.
L'épisode fait aussi une critique assez évidente de la pollution liée à la surexploitation des voitures et cette critique est au centre de l'épisode. Bien que j'apprécie le fait que ce ne soit pas simplement un gaz toxique mais un gaz de reproduction sontarienne. Enfin, tout l'épisode est également porté par le personnage de Luke Rattigan qui est tout aussi intelligent qu'insupportable, qui déteste par-dessus tout avoir tort et son sacrifice final a totalement du sens dans le contexte de l'épisode. J'aime beaucoup le fait que le Docteur s'identifie en lui dans son intelligence malgré qu'éthiquement tout les oppose.
Et pour terminer : c'est giga cool de revoir Martha Jones et de voir qu'elle n'a pas été abandonnée à la fin de la saison 3. Même si au final on ne la voit pas beaucoup de l'épisode (puisque ça sera surtout son clone qui sera présent), son retour fait clairement plaisir. J'aime aussi beaucoup les décors majoritairement mauves de l'épisode (c'est ma couleur préférée !) et Donna se débrouille encore une fois comme une déesse, vraiment de loin l'une des meilleures compagnes.
The Sontaran Stratagem/The Poison Sky est un peu le Aliens in London/World War Three de la saison 4, dans le sens où il s'agit d'un épisode dans le Londres du présent centrée sur une menace alien mêlant UNIT ainsi que des scènes avec la famille de la compagne. Et on va démarrer par ça : j'adore Wilfred, et je pense que même si rien ne remplacera le duo Jackie Tyler/Mickey Smith, Wilfred est l'un des personnages les plus empathiques que la série ai connu. La mère de Donna en revanche est froide et antipathique et au final pas très appréciable, mais elle est volontairement mise en second plan.
La majeure différence avec Aliens in London/World War Three c'est qu'ici on n'a pas affaire à une nouvelle menace, mais au retour des Sontariens, qui sont la race guerrière ultime. Pas dans le sens où c'est les plus forts, mais plutôt dans le sens où c'est LA race alien qui est une allégorie de la guerre, au même titre que les Daleks et le racisme ou les Cybermens et l'eugénisme. Et c'est totalement dans l'esprit de l'épisode qui est complètement anti-armée : le Docteur méprise UNIT pour leur utilisation des armes ainsi que leur militarisme, ce qui en fait un très bon parallèle avec les Sontariens. Le Docteur déteste faire partie de l'armée ainsi que leurs méthodes (par exemple il reproche au colonel d'utiliser le nom de code d'un des soldats qui vient de mourir au lieu d'utiliser son prénom). L'épisode fait passer les militaires d'UNIT comme n'étant pas mieux que les Sontariens et réussit bien à faire passer son message anti-militarisme. Fait amusant : le Brigadier Lethbridge-Stewart est dit absent dans l'épisode car il est au Pérou, ce qui est encore le cas dans l'excellent Death of the Doctor de The Sarah Jane Adventures.
L'épisode fait aussi une critique assez évidente de la pollution liée à la surexploitation des voitures et cette critique est au centre de l'épisode. Bien que j'apprécie le fait que ce ne soit pas simplement un gaz toxique mais un gaz de reproduction sontarienne. Enfin, tout l'épisode est également porté par le personnage de Luke Rattigan qui est tout aussi intelligent qu'insupportable, qui déteste par-dessus tout avoir tort et son sacrifice final a totalement du sens dans le contexte de l'épisode. J'aime beaucoup le fait que le Docteur s'identifie en lui dans son intelligence malgré qu'éthiquement tout les oppose.
Et pour terminer : c'est giga cool de revoir Martha Jones et de voir qu'elle n'a pas été abandonnée à la fin de la saison 3. Même si au final on ne la voit pas beaucoup de l'épisode (puisque ça sera surtout son clone qui sera présent), son retour fait clairement plaisir. J'aime aussi beaucoup les décors majoritairement mauves de l'épisode (c'est ma couleur préférée !) et Donna se débrouille encore une fois comme une déesse, vraiment de loin l'une des meilleures compagnes.
The Doctor's Daughter est un épisode qui est dans la continuité du double épisode précédent, tant dans la présence de Martha Jones que dans le message anti-guerre de l'épisode. Et ce message est porté de façon juste exxcellente : on parle ici d'une guerre d'une semaine qui a décimé des dizaines de générations de soldats génétiquement clonés.
Avant de revenir à ce message il est important de parler donc de Jenny qui est au centre de l'épisode : il s'agit de la fille du Docteur créée génétiquement à partir de son ADN de Seigneur du Temps. Et Jenny est une guerrière dans l'âme, puisqu'elle veut tuer pour gagner la guerre. Sauf que le Docteur ne veut pas, il l'éduque en lui faisant comprendre que tuer ne donnera pas la paix mais encore plus de guerre. Jenny apprend donc et finira par refuser de tuer le leader des humains, c'est une évolution de personnage brutale mais qui a totalement son sens dans le contexte de l'épisode.
L'épisode est aussi balancé par les talents de secrétaire de Donna Noble ainsi que la présence de Martha Jones du côté des Haths qui rend l'épisode bien plus intéressant. La mort de Jenny est aussi un moment très impactant, puisque le Docteur pointe une arme vers le leader des humains avant de jeter son arme et de demander aux humains et aux Haths de créer une société pacifiste fondée sur quelqu'un qui ne tirera jamais. Et c'est sans compter le fait que l'on voit une réelle évolution du Docteur qui refuse initialement de considérer Jenny comme sa fille avant de devenir un réel père pour elle.
Comme c'est un épisode de la saison 4, les décors sont évidemment sublimes et la musique parfaitement maîtrisée. Très peu de choses à reprocher sur cet épisode qui est tout autant créatif que réussi. The Doctor's Daughter est un épisode qui se veut touchant et pacifiste, et qui le réussit à merveille.
(au passage n'oubliez pas que l'actrice qui joue Jenny est la fille de Peter Davison et est mariée à David Tennant)