Avis sur les séries
Avis sur les saisons
Une très bonne saison ! Sans doute la meilleure de Tennant, du moins celle qui aligne les meilleurs épisodes sans aucun doute.
La nouvelle compagne, Donna, est vraiment exceptionnelle, que ce soit son caractère, l’actrice, son duo avec le Docteur, tout. L’alchimie des deux porte vraiment tous les épisodes (et en sauve même certains).
L’image ne fait que s’améliorer, on voit que la série a eu plus de moyens. En conséquence, la saison est aussi moins avare en science-fiction, avec beaucoup plus de planètes et d’autres mondes. C'est sans doute encore aujourd'hui une des saisons les plus diverses, colorées, intéressantes à explorer.
La seconde partie est vraiment une des meilleures du show et enchaîne 6 épisodes fantastiques.
Les spéciaux sont plus en demi-teinte, les épisodes de Noël sont tous assez mauvais (et cette "saison + spéciaux" en compte 3, de 2007 à 2009), mais les deux différents finaux que Ten a eu, à savoir Journey's End (la fin de la saison 4 elle-même et la fin de l'ère du Dixième Docteur) et The End of Time 2 (pour le personnage de Ten en lui-même), sont tous les deux dans la même veine : bourrés de qualités malgré quelques faux-pas, ils font tout le charme de la saison et lui donnent son importance, mais montrent aussi ses limites.
La beauté de la saison, c'est que TOUS les épisodes contiennent au moins 2 ou 3 petites références étranges qui trouveront finalement leur explication sur la fin. Entre les multiples retours de personnages, de monstres et de lieux, la saison possède l'une des meilleures continuités du show et approfondit beaucoup la mythologie.
Bref, entre Donna, le fanservice, la conclusion de l'ère du Dizième Docteur et les scénarios globalement de haute volée, c’est du très bon Doctor Who !
Mon classement :
- Forest of the Dead - 18
- Silence in Library - 18
- The Waters of Mars - 18
- Turn Left - 17
- Midnight - 17
- The Stolen Earth - 17
- Journey's End - 16
- The End of Time Part Two - 16
- The Fires of Pompeii - 16
- Partners in Crime - 16
- Planet of the Ood - 15
- The Unicorn and the Wasp - 14
- The Doctor's Daughter - 14
- Planet of the Dead - 13
- The End of Time Part One - 10
- The Next Doctor - 9
- Voyage of the Damned - 9
- The Sontaran Stratagem - 9
- The Poison Sky - 8
"La saison 1, c'est un peu le brouillon de la série : le docteur et sa compagne, qui voyagent à travers l'espace, un mélange d'ambiances, d'époques, de genres et d'émotions. Il faudra attendre quelques années pour un peu plus de folie et de maturité."
Voilà l'avis que j'avais écrit il y a quelques années à propos de la série. Mon avis a depuis pas mal changé.
Cette saison 1 n'est pas que le "brouillon" de la nouvelle série, elle est aussi son socle et son modèle qui finalement a inspiré énormément la suite. Un acteur méconnu du grand public mais à la très bonne réputation dans le milieu, une actrice au contraire très mainstream pour attirer les téléspectateurs, une continuité avec l'ancienne série donnant l'impression d'entrer dans un monde au background immense mais aux possibilités encore plus grandes... Cette saison 1 a brillé dans beaucoup d'aspects, et sans elle, le show n'aurait jamais fonctionné et grandi pour être le show que l'on connait maintenant.
Et elle n'est pas qu'une saison servant de base où l'on "pardonne ses défauts car c'était la première", comme bien des œuvres surestimées sous prétexte de nostalgie, non non. Elle a aussi de très nombreuses qualités en soi. Aucun épisode ne brille particulièrement ni est au-dessus des autres, mais le niveau général est plutôt bon. Les histoires sont variées, différentes dans les tons, et la dynamique entre le Neuvième Docteur et Rose Tyler reste à ce jour l'une des meilleures.
Une chose qui explique selon moi le fait que la saison soit aussi réussie, c'est que Russel T. Davies avait convaincu la BBC de lui laisser reprendre le show afin que cette saison devienne le retour triomphant d'une légende, certes, mais à la base le show a également été conçu pour raconter une histoire avec un début et une fin, dans l'optique d'une annulation... Autrement dit en plus de voir plus large, elle raconte tout de même une histoire d'un point A à un point B et possède un vrai développement et une conclusion. C'est ce qui rend les personnages de Rose et du Docteur si attachants. La grande force de la saison 1 c'est le fait de les voir évoluer ensemble depuis le pilot jusqu'au season-finale. Toute la saison repose sur la spontanéité de Rose qui se mêle au monde à la fois tourmenté et merveilleux du Docteur, permettant à ces deux personnages de s'aider mutuellement à devenir de meilleures personnes. Très peu d'épisodes ne servent aucun propos dans la trame, ce qui donne cette atmosphère générale de confiance et de maîtrise dans toute l'histoire.
C'est cette réussite d'avoir réussi à réintroduire doucement mais sûrement toutes les bases pré-existantes d'une série culte, tout en y ajoutant des touches modernes dans les personnages et d'avoir réussi à écrire et boucler une histoire complète en 13 épisodes seulement, sans pour autant nuire de quelconque façon à une potentielle suite, qui fait de cette première saison une vraie réussite.
Et la suite nous réserve encore les meilleures choses !
Une citation pour résumer la saison :
You could stay here, fill your life with work and food and sleep, or you could go anywhere.
Moyenne de la saison 1 : 14.46
Classement :
- The Empty Child - 17
- The Doctor Dances - 17
- Dalek - 17
- The Parting of the Ways - 16
- Father's Day - 16
- The Long Game - 15
- The End of the World - 15
- The Unquiet Dead - 15
- Bad Wolf - 14
- Rose - 13
- Boom Town - 13
- World War Three - 11
- Aliens of London - 9
Le diptyque de Steven Moffat se place dans le haut du classement, clairement l'épisode le plus moderne et mémorable de la saison, même si finalement il ne représente pas vraiment cette dernière, avec son aspect très romantique, absurde et horrifique. Il est accompagné par le très bon one-shot de Robert Sherman, Dalek, qui complète le podium. Le series-finale et Father's Day complète les "16/20" et pour le coup représentent, eux, très bien cette première saison.
The Long Game a longtemps été un vilain petit canard pour ma part mais son commentaire "politique" sur l'humanité du futur, un gros gros thème de la saison qui se retrouve d'ailleurs dans The End of the World, donne vraiment des thèmes directeurs à cette saison 1. Ces deux épisodes sont très bons et dans le haut niveau de la saison. The Unquiet Dead est vraiment un historical sympa à mes yeux et est un nouvel exemple d'épisode qui s'inscrit très bien dans la saison, servant plusieurs rôles et dans lequel Rose et Nine brillent.
Bad Wolf est une première partie de finale perfectible mais très fun, tout comme Rose, un pilote encore plus perfectible et kitch mais très efficace.
Ne reste donc que le trio des épisodes Slitheen, lourdement en fin de classement. Boom Town ne s'en sort pas trop mal. A noter surtout deux ratés dans la saison : les deux parties de l'attaque des Slitheens à Downing Street. Aliens of London, est un pas en arrière après les trois premiers épisodes de la saison, mais est heureusement rattrapé par une deuxième partie plus réussie, mais pas fameuse non plus au contraire. Ils témoignent de l'aspect cheap souvent reproché à cette saison et à raison, et sont beaucoup plus lents et mal écrits que le reste.
Malheureusement l'une des plus mauvaises saisons du show, bien qu'elle reste suffisamment décente pour qu'on n'ait aucun mal à imaginer une saison moins réussie si cela devait se produire un jour - pour l'instant après 9 saisons, cela n'a toujours pas été le cas, espérons que cela continue.
EDIT de 2019 : lolilol la saison 11 existe donc oubliez, la 2 n'est clairement pas
La grande cause de cette saison 2 plus molassonne c'est que la qualité des standalones n'est pas au rendez-vous. Au cours de mon revisionnage, il n'y a pour ainsi dire qu'UN seul épisode que j'ai un peu plus aimé davantage que le précédent visionnage : School Reunion. TOUS les autres épisodes m'ont apparu comme, parfois, identiques, mais le plus souvent, moins bien que dans mes souvenirs par rapport aux autres saisons (la saison 1 comprise). Mis à part le season-finale, le two-parter du diable, School Reunion donc et ce petit bijou de The Girl in the Fireplace, le reste de la saison est souvent juste "pas mal".
J'aborde toujours chaque saison avec deux angles : la qualité intrinsèque de chaque histoire, grosso modo que l'on peut résumer comme étant la "qualité des standalones", ainsi que fil rouge, que ce soit un arc, une intrigue mystérieuse, l'évolution des personnages ou l'agencement et l'ambiance générale, bref l'objet de la saison. Le fond compte autant que la forme en somme.
J'en ai un peu parlé dans mon avis sur Army of Ghosts, mais Ten convaint moins que Nine en tant que Docteur. Je n'ai absolument rien contre Tennant, il est pour le moment bien dans le rôle, sauf qu'il n'a malheureusement pas encore eu beaucoup de palettes d'émotion à démontrer car l'écriture ne lui rend souvent que peu honneur (cela dépend des épisodes en fait, on en revient à la qualité des standalones, cette dernière ayant un rôle à jouer dans mon appréciation du fil rouge, ces deux blocs ne sont pas distincts). Pas de fausse note particulière pour Tennant donc, mais pas de réel moment emblématique non plus.
Le principal problème, c'est que la transition par Rose est très mal gérée. Elle est trop rapidement balayée dans The Christmas Invasion, ce qui laisse juste une saison où l'on est censé voir deux meilleurs amis vivre les meilleures des aventures possibles... et c'est tout ! Ce que la saison 1 avait soigneusement construit : un Docteur moralement complexe, une compagne humaine et attachante à ses côtés, une relation avec un apport mutuel, un point A et un point B... toute la saison 2 ne fait pas vraiment bouger les choses.
Le pitch est surtout : "donnons à Ten et à Rose une romance naissante", c'est assez bien fait mais ça donne une saison sans grand dynamisme.
A part ça le personnage du Doc n'est pas archi intéressant et se dévoile peu, puisqu'il est "humanisé" à l'extrême par Rose. Sauf rares exceptions (School Reunion par le biais de Sarah Jane Smith et de l'écriture de Toby Withouse qui lui rend honneur même face à des scènes triviales comme face aux Krilitaines, et The Satan Pit dans son échange face au Diable et sa croyance sur le temps), le Dixième Docteur n'est pas un Seigneur du Temps de 900 ans qui a fait une Guerre du Temps. Non, le Dixième Docteur est un alien qui a pour meilleure amie une londonnienne et qui a pris goût à la vie humaine. Pour de vrai. On ne retrouve pas le personnage du Docteur dans son ensemble mais seulement par certains endroits, c'est ce qui me gêne avec cette incarnation. Tous les autres Docteurs sont souvent impliqués et posent leur marque, ce qui créé bien sûr des aspects que l'on aime pas, mais Ten est juste... normal ? La saison s'occupe juste de lui trouver des aventures et du bon temps et ce n'est pas l'approche que je préfère chez Doctor Who.
Le Neuvième Docteur avait un égo surdimensionné concernant son importance par rapport à celles des autres races, le Dixième Docteur est à l'inverse le plus proche possible des humains qu'on pourrait l'être. Le contraste est intéressant, et donne lieu à de très belles choses, notamment son émerveillement face à l'humanité et aux agissements des humains (un thème que l'on retrouve même dans The Age of Steel ou The Impossible Planet, ce genre de petits détails très sympathiques). Je n'ai rien contre un Docteur plus "humain", "charmeur", "drôle" et finalement, plus à même à parler à l'audience mainstream, et je trouve le contexte intéressant car cela permettra une descente aux enfers progressive (dans les saisons suivantes). Le problème est que vu que la descente aux enfers ne peut commencer QUE à partir du départ de Rose, c'est-à-dire dans le dernier épisode de la saison, on a donc toute une saison avec un Docteur qui ne bouge pas d'un pouce.
Il aurait été beaucoup plus judicieux d'intégrer des nuances plus subtiles à son personnage plus souvent. Comme je l'ai dit c'est tout de même en grande partie lié à la faible qualité des loners, il suffit de voir The Idiot's Lantern, Fear Her, Love and Monsters ou même New Earth et le two-parter Cyberman pour voir que le Docteur n'est pas à son meilleur jour. Sur une saison de 14 épisodes en incluant le Noël, c'est beaucoup.
Ce n'est pas la seule chose pour laquelle la saison a pris un tournant opposé à la une. Il n'y a pas de mention de la Time War avant très longtemps, une mythologie très peu poussée, un Docteur très peu intéressant d'un point de vue de son passé... mais aussi une Rose beaucoup plus controversée, à raison.
Si je n'ai aucun mal à dire que la relation Nine/Rose est l'une des meilleures du show, Rose Tyler dans la saison 2 est parfois agaçante sur les bords. Dans le Noël, sa réaction avec le Docteur est un peu disproportionnée. Dans la saison elle est hyper dure avec Mickey ou sa mère sans raison valable, parfois jalouse à l'extrême.
Elle n'a pas que de mauvais aspects cela dit, j'aime beaucoup l'assurance dont elle fait preuve dans certains épisodes comme Tooth and Claw, The Idiot's Lantern, Fear Her ou The Satan Pit, où elle n'hésite pas à prendre la situation en main. Mais où est la Rose Tyler qui était prête à se mettre entre un Dalek et le Docteur pour affirmer son opinion ? Où est la Rose Tyler qui a ouvert le coeur du TARDIS pour sauver le Docteur ? Où est la Rose Tyler qui a brisé toutes les lois du temps pour sauver son père ?
Oui, l'aspect téméraire est toujours là, mais il y a bien un facteur qui manque : le cœur, l'affection, l'humanité, la sensibilité de Rose de la saison 1.
En même temps, avec un Docteur aussi bon-copain, ce n'est pas étonnant. Il déborde tellement d'amour, de joie et d'émotions, qu'elle ne passe plus pour la jeune fille qui découvre l'univers et y apporte son humanité dans les pires situations même les plus négatives... non, maintenant en saison 2, Rose Tyler est plutôt la gamine capricieuse qui a eu la chance d'être dans le TARDIS et qui le prend pour acquis. Je grossis les traits car il y a des épisodes où elle est très bien. Et encore une fois, je n'ai rien contre cette évolution, qui est très joliment adressée par Jackie dans Army of Ghosts, quand elle lui dit qu'elle ne reconnaît plus sa fille... mais ça c'était l'épisode 12 ! Durant toute la majorité de la saison, j'aurais aimé avoir plus de nuances de ce type. En saison 1, on voyait déjà les mauvais traits de la personnalité de Rose, elle était déjà ennuyante avec Mickey, elle était déjà jalouse (de Lynda par exemple), mais puisqu'elle offrait beaucoup d'autres choses à côté, ces aspects ne semblaient pas dominer sa personnalité. Rose en saison 2 est toujours aussi attachante, et elle gagne en confiance, mais on perd ce côté si sensible qui faisait tout son charme et qui était pourtant - je le croyais - inscrit dans son personnage (rien que par son nom - fragile comme une Rose).
Forcément, si on associe dynamique de personnages statique et personnages en eux-mêmes attachants mais pas toujours montrés sous leur meilleur profil, et que l'on y ajoute un arc pas tip top ("Torchwood" étant beaucoup moins subtilement amené que Bad Wolf - c'est parfois mentionné deux fois par épisode - et moins mystérieux aussi), le fil rouge de la saison 2 n'est juste pas bon. La succession quasi-constante de loner est agaçante, il n'y a jamais aucune continuité hormis le départ de Mickey et son retour (une moitié de saison donc, au milieu tout est interchangeable). Pour que la continuité de la saison repose sur un personnage aussi médiocre (il faut voir la transition de Mickey entre School Reunion et The Girl in the Fireplace, elle est nulissime), c'est qu'il y a un problème.
Pour résumer tous mes problèmes avec cette saison 2 :
- Un Docteur limite trop puéril, ou qui ne possède pas assez de moments pour briller malgré Tennant qui pouvait pourtant faire "so much more !" (si vous avez capté la référence, bien joué).
- Une compagne qui perd l'un de ses principaux traits pour devenir parfois agaçante, même si paradoxalement elle est quasiment plus mise au centre que son Docteur dans la saison.
- Un arc qui n'en est pas un, ne laissant qu'une continuité branlante entre les épisodes
- Des standalones trop faibles (l'opener, le double sur les Cybermen, celui avec la télé qui bouffe les gens, celui avec la môme...)
On peut trouver de qualités à cette saison dans l'ensemble. Chaque point positif que je peux trouver ne résulte pas QUE de la performance d'un épisode individuel seulement. La relation Ten/Rose, j'ai beau objectivement trouvé les deux personnages un peu faibles, mon petit coeur de fan encore ébranlé par le premier visionnage de Doomsday ne peut s'empêcher des les aimer ! Ils sont charmants. La saison a aussi tenté de nouvelles choses (certains épisodes expérimentent des genres, comme The Girl in the Fireplace ou Love and Monsters, et la saison créé la notion de Christmas Special).
Oui mais voilà, il faut être réaliste, si le seul but de la saison après The Girl in the Fireplace est d'offrir une belle porte de sortie à Rose, il y avait beaucoup, beaucoup mieux à faire.
Mais au moins maintenant, la voie est libre pour que notre Docteur reprenne du pep's et s'affirme, en espérant que la saison 3 saura plus revenir à ce qui avait fait la très bonne qualité de la première saison : une compagne intéressante, une mythologie et un personnage principal complexes et une meilleure balance entre légèreté/kitsh et sérieux. Ce qu'elle réussira à peu près.
Moyenne de la Saison 2 - 13.85 (tout de même pas mal pour la "pire" saison d'un show)
Classement :
- The Girl in the Fireplace - 19
- Doomsday - 17
- The Satan Pit - 17
- School Reunion - 16
- The Impossible Planet - 16
- Tooth and Claw - 15
- Army of Ghosts - 14
- Love & Monsters - 13
- The Christmas Invasion - 13
- The Age of Steel - 12
- New Earth - 12
- The Idiot's Lantern - 11
- Rise of the Cybermen - 11
- Fear Her - 8
Avis sur les épisodes
Ça m'a fait tilt : le flirt banquier de la soeur de Jean est le plan cul de Jean dans la première saison... qu'elle revoit brièvement quand elle est enceinte en sortant de la clinique à la fin de la saison 3... et est donc très probablement le père de Joy. Ok, j'ai compris donc tout le but (assez capillotracté) de cette intrigue !
Un épisode qui fait avancer l'ensemble des intrigues à petits pas car au moins tout le monde a sa scène. Ce n'est pas le meilleur modèle d'une série comme ça je trouve, même si au moins on est sûr que tout le monde apparaît.
J'ai trouvé effectivement Emma Mackey assez juste dans son traitement du deuil, et c'était sympa de donner une conclusion à son histoire familiale compliquée. J'aime personnellement toujours beaucoup les intrigues d'Eric, Adam/Michael, même Jean ici en tandem inattendu avec O, commente sur le fait qu'il faut savoir aussi rendre la thérapie attrayante et pas ennuyante, tout en donnant tout de même de bons conseils.
Le fait que quand Maeve débarque, Otis lâche tout et tout le monde, est bien reflété par le fait que la série lâche aussi les trois quarts de ses liens (Aimee ne voit pas Isaac, Otis n'avance pas dans sa clinique ou son histoire avec Ruby, etc.), même si ça permet quelques interactions inattendues et réussies (Eric et Ruby...).
Un épisode de transition somme toute assez classique qui profite de la dynamique de la saison.
Comme mes comparses du dessus, la soeur de Jean me soule beaucoup. Elle parasite selon moi trop d'intrigues et d'intérêt précieux en cette dernière saison. Ses séquences au cinéma sont très malaisantes et le temps d'écran qu'on lui accorde me semble démesuré. Résultat, beaucoup de dialogues et de personnages semblent un peu trop rushed.
C'est le cas de la patrone de Jean, qui n'a droit qu'à 2 scènes : l'introduction où elle a son "problème sexuel" (procédé classique de la série), suivi par un dialogue avec Jean où celle-ci lui résout son problème. Il manque clairement du développement au milieu, compensé par du blabla express sur sa vie. Si on repense aux anciennes saisons, les personnages "one-off" de certains épisodes avaient toujours plus de profondeur et un meilleur temps pour être développés correctement (par exemple Cynthia et Jeffrey, le couple de propriétaires de la caravane de Maeve, ou bien le père de Ruby, ou encore les profs ou les élèves comme Olivia...).
Résultat, tout semble trop rapide, forcé, et on ressent beaucoup moins d'émotions.
En fait tout ça est lié au défaut évident de la saison d'avoir 20 personnages et intrigues qui n'ont rien à voir entre eux, maintenant que Moordale n'est plus là pour tout unir, contrairement aux élèves/profs/parents/relations que j'ai citées plus haut.
C'est toujours aussi dommage, même si beaucoup de ces personnages restent bien traités à mon sens : Eric, Ruby, Jackson. Si on prend ce dernier par exemple, je trouve que c'est une preuve que la série reste bien écrite : sa quête d'identité et le dialogue avec ses parents a beaucoup de sens, tout est lié avec sa potentielle maladie, et ses relations avec Vivienne et Cal font encore de lui un personnage à multiples dimensions. Jean est aussi toujours top en soi, j'aime beaucoup les thèmes qui sont abordées à travers sa parentalité, sa dépression qui peut revenir, le fait qu'elle refuse un traitement avant de se rendre compte que sa santé mentale impacte celle de son enfant. Et son dialogue avec Otis, même si celui-ci est dur, est également bien fait à mon sens, puisqu'on n'a effectivement pas vu une seule fois les deux Milburn interagir vraiment. La série joue sur le fait qu'Otis est sur 1000 intrigues à la fois et n'a plus de temps pour sa mère, pour faire du conflit entre les deux, j'ai trouvé ça plutôt malin et naturel. Le fait que Jean rencontre enfin Maeve est par contre un grand moment (depuis le temps qu'on l'attendait !) et j'ai hâte de voir ce qu'il va se passer.
Contrairement à Jo, je trouve ça approprié que Maeve et Isaac aient droit à leur petite intrigue et que Maeve soit un enjeu de discussion. J'aurais trouvé ça très étonnant après avoir enchainé les saisons 3 et 4, qu'Aimee ne parle pas de cela à Maeve : Isaac a beaucoup compté pour elle, puis l'a beaucoup déçue, et même si Maeve n'a pas à interdire quoi que ce soit à Amy, j'ai trouvé que le dialogue entre les deux filles était mature et approprié. Pour une fois que cette saison 4 a de la cohérence avec la 3, je suis plutôt agréablement surpris, et je trouve ça toujours bien de montrer la super amitié d'Aimee et Maeve.
J'ai toujours un peu de mal avec l'affaire Otis contre O, car une nouvelle fois je me retrouve à me ranger du côté de O. La façon dont Otis dénigre son travail et prétend qu'il a eu l'idée en premier, sans aucune vraie preuve et en niant l'aide apportée et le temps qu'elle a passé dans son lycée, est pour moi... du sexisme. Je pense que la série essaie de nous faire juste passer l'idée que c'est plus du narcissisme ou de l'égoïsme, du refus d'imaginer qu'il faut passer à autre chose et conclure un chapitre de sa vie. Je suis prêt à parier que ça sera la conclusion de l'intrigue, puisque cela reflètera la conclusion de la série.
Sauf que rien n'est assez justifié - encore une fois, il n'y a pas le temps. Bien sûr, O n'est pas toute rose et en termes de relation elle semble assez toxique et mal placée pour donner des conseils -- oui, ça reste une lycéenne, et ça me rend assez fou qu'on n'aborde pas ouvertement le fait qu'ils sont trop jeunes pour être ""sexologues"", ce qui était souvent au centre des enjeux sur Otis et sa mère dans les saisons précédentes. Son coming-out asexuel est peut-être une récupération "politique" même s'il semble sincère, je ne suis pas sûr que ça sera vraiment abordé ensuite, j'espère que ça le sera.
La grosse qualité de la série reste son casting, toujours aussi attachant en revanche, même les nouveaux personnages. En plus, cet épisode équilibre bien les choses avec le précédent (Eric plus en retrait par exemple). On a toujours l'impression cependant que la saison court pour checker comment va tout le monde, même lorsque ce n'est pas pertinent (Adam qui a droit a une seule scène dans l'épisode pour ne pas qu'on l'oublie). Il aurait plutôt fallu faire des épisodes thématiques, je pense. Mais pas facile avec le timing : on dirait que tout se passe en l'espace d'une semaine à peine. Au passage, l'univers de la série en ressort moins cohérent qu'avant, le fait que le lycée soit aussi idyllique reste trop peu crédible.
Je dois avouer en revanche que tout le rendez-vous entre Otis et Maeve m'a bien plu, car la série revient à des essentiels plaisants : un show corny d'adolescents, avec tout de même des dialogues et des enjeux matures (Maeve et la gestion du deuil de sa mère, toujours assez bien traité à mon sens). Certes il y a des péripéties ou des timings clichés parfois (tout le monde qui se retrouve au cinéma, Otis qui ne peut s'empêcher d'avouer qu'il a dormi avec Ruby juste avant de passer à l'acte avec Maeve), mais j'aime bien toute la symbolique autour de la piscine dans le lycée désafecté, lieu où Otis a réalisé pour la première fois en saison 1 qu'il avait des sentiments pour Maeve (et où celle-ci s'en est aussi sans doute un peu rendu compte).
Et pour moi, cette fin d'épisode est la preuve formelle qu'Otis et Maeve n'ont pas la même vision de la vie, de comment s'amuser, et ne sont pas faits pour être ensemble. Ils n'ont l'air jamais autant malheureux ou inconfortables qu'ensemble, lorsqu'ils veulent répondre à des attentes qu'ils se sont fabriqués après s'être rendus compte qu'ils ont raté un timing. En tout cas, pas s'ils ne règlent pas leurs différends, je ne les vois pas dans une relation saine et heureuse. Je pense que ça peut être une jolie morale douce-amère de la série s'ils vont bien dans cette voie-là. Pour moi, ça serait le plus cohérent.
Je ne reste pas trop sévère car j'ai été diverti dans l'épisode et que je suis trop attaché au casting, mais il s'agit peut-être du moins bon épisode de la série selon moi, pour tous ses aspects aussi morcelés et son trop-plein d'intrigues qui nuit à la qualité d'une partie d'entre elles.
Ça fait plaisir d'avoir enfin un épisode comme ça dans la saison ! C'est exactement ce qu'il fallait : une thématique unique, beaucoup plus de séquences capitalisant sur le passé de la série, plus d'émotions, et un très joli au-revoir à de nombreux personnages. J'ai adoré revoir notamment Colin et Emily Sand, la prof de Maeve. Ils ont eu une très belle intervention chacun, et le discours d'Emily à Maeve, comme quoi lui enseigner a été un privilège et que ça l'a inspiré à poursuivre des études de littérature, était tellement touchant - peut-être plus que la cérémonie elle-même, j'ai versé ma larmichette ! Ça valait vraiment le coup de ne pas les voir de la saison et de leur donner ainsi une très belle sortie.
La cérémonie en soi était tout de même très réussie, les quelques anecdotes affreuses que raconte Sean donnent encore un peu de profondeur à la vie de Maeve et à quel point elle revient de loin. Mais on sent clairement que là où Sean ne retient que le négatif et finit par avoir plongé dans une mauvaise spirale lui aussi, Maeve s'en sort, pas uniquement parce qu'elle est intelligente ou qu'elle s'entoure bien, mais aussi parce qu'elle sait garder le bon côté de toutes les choses, y compris de sa mère. J'ai donc trouvé tout son discours sur le fait qu'elle déteste encore Erin mais que celle-ci lui manque terriblement, très juste. La voir enfin pleurer avec un petit regard entre Aimes et Otis, était un très bon détail pour "conclure" son deuil.
C'est aussi l'occasion pour Eric et Adam de se retrouver et j'ai apprécié là encore la maturité de leurs dialogues. On sent que la série ne veut pas trop bercer l'illusion qu'ils vont se remettre ensemble et on voit juste une relation saine entre deux ex qui met vraiment bien en valeur l'évolution du personnage d'Adam. On sent aussi malgré tout ce qu'il s'est passé la bienveillance d'Eric sur ce sujet. Le petit délire "rêve prémonitoire" d'Eric brouille les pistes sur ce que la série compte faire avec lui par la suite en revanche, j'ai encore dû mal à expliquer ces scènes...
L'épisode ne manque pas de moments comiques en parallèle, j'ai notamment trouvé tous les gags autour de l'officiante très réussis, ça décomplexait bien l'ensemble. Et puis voir Aimee ENFIN péter son câble à la fin, que c'était jouissif ! Hâte qu'elle se réapproprie cette partie de sa vie. Ce personnage est tellement génial et heureux partout ailleurs, il ne lui manque plus que ça ! Et finir avec Isaac, mais je pense que c'est inévitable après le dialogue entre ce dernier et Maeve, qu'elle donnera sa "bénédiction" à Aimee et qu'ils finiront bien ensemble à la fin de la saison. Je serai très surpris de l'inverse, et je pense que c'est une belle preuve que c'est une question de timing, de communication et de prendre soin de ses relations amicales, comme le font Maeve et Aimee (et contrairement à Jackson et Viv, où celle-ci se brusque et n'écoute plus Jackson aveuglée par Beau, qui est dans l'inconfort et subit aussi la situation, allant jusqu'à devenir visiblement toxique).
L'épisode reste assez bien équilibré sur les autres personnages même absents de l'office : on nous révèle enfin que Dan est bien le père de Joy (ce que j'avais cramé rapidement, yes !!!!), c'est bien de voir que cette intrigue (assez lourde) avance enfin. Ruby avance également enfin contre O (je pense que ça aurait dû survenir plus tôt dans la saison). Adam apprend que ses parents se voient encore. Etc. Il y a vraiment un coup d'accélérateur sur toutes les intrigues/pseudo-mystères de la saison, comme si la série réalise enfin qu'il n'y a plus beaucoup d'épisodes. Globalement elle gère bien toutes ses pistes et parvient à ne pas faire trop rushed, c'est plutôt les épisodes précédents qui souffraient d'un rythme un peu chancelant. Vu que j'ai pénalisé les précédents, j'ai envie de récompenser celui-ci, même si on ressent quelques raccourcis (par exemple ici on nous dit qu'Adam "est doué pour donner des cours à des jeunes", choses qu'on a jamais vu wtf ??? ils auraient pas pu caler une scène de 2 minutes dessus avant ?).
Et puis dans le lot, il y a deux ou trois intrigues qui permettent d'aborder des choses intéressantes, comme la crainte de Jackson d'une tumeur qui n'aboutit à rien de grave (ça évite un peu le cliché dramatique de la dernière saison d'un teen show que nous a sorti 13 Reasons Why par exemple, donc tant mieux). Mais cette intrigue rappelle qu'il est important de consulter en cas de doute pour ne pas se sentir étouffé et que bien souvent, c'est rassurant. Je trouvais que la réalisation innovait assez bien pour faire ressentir son malaise d'ailleurs. J'espère avoir cela dit une vraie conclusion sur son intrigue de quête de donneur de sperme et sur sa relation avec ses parents.
On a aussi l'intrigue de Cal avec la difficulté du dialogue avec sa mère qui est joliment relié à l'ensemble. Dans ces moments-là, on voit que la série est bien écrite et surtout bien orchestrée pour que chaque morceau apporte quelque chose sans accaparer toute la thématique principale de l'épisode.
Reste donc le pitch final de la saison à savoir : Maeve/Otis/Ruby et Eric/Otis, et même Otis et sa mère. Otis est en fait la grosse inconnue de cette fin de série qui va devoir reprendre tous les non-dits avec Maeve, avec Eric, et même ses troubles avec sa mère (qui avaient disparu un peu sans raison en saison 2). Tout cela va peut-être enfin expliquer pourquoi Jean se retrouve avec un bébé en guise d'intrigue finale : ça devrait permettre de conclure sur sa relation avec son fils et pourquoi ce dernier est comme il est dans ses relations.
Si personnellement, j'attends vraiment que le couple Otis/Maeve explose, ou en tout cas qu'il y ait des discussions plus concrètes (je trouve ça super frustrant qu'elle abandonne ses études pour lui alors qu'Aimee lui avait rappelé en fin de saison 3 que c'était une idée débile), je trouve en revanche que l'éloignement progressif entre Eric et Otis est plutôt bien réalisé. Parfois des meilleurs amis peuvent avoir un problème de dialogue et avoir besoin de s'éloigner, et ça n'est d'ailleurs pas la première fois de la série pour eux deux d'ailleurs. On comprend plutôt bien leurs postures respectives et l'incompréhension. Attention à ne pas rendre Otis trop antipathique au passage, je trouve qu'il prend un peu cher en étant la source de conflits de beaucoup d'autres personnages qui sont souvent plus matures et ont plus de raisons, mais je serai surpris que la fin ne lui rende pas plus hommage une fois qu'on éclaircira sa relation avec Jean.
J'ai aussi la sensation que la série avait encore 1000 trucs à raconter et que tout va très vite.
S'il y avait autant de trucs à dire, il fallait négocier plus d'épisodes ! Ou faire plus de saisons, quitte à faire partir des personnages entre temps. Ils ne se sont pas gênés de le faire entre la saison 3 et la 4 même quand c'était peu justifié...
Cela concerne :
- la soeur de Jean, vraiment le pire personnage de la série, avec son passé plutôt traumatisant mais qui n'est pas assez exploité ou commenté par la série. Jean se traîne juste un boulet à la cheville cette saison. C'est chiant car cette intrigue est intéressante (une agression jeune qui a fragilisé une sisterhood, c'est pas rien). Mais dans l'exécution, c'est parfois drôle (le "contrat entre soeurs" que Jean impose, assez délirant en effet) mais parfois cringe, notamment cette bataille dans la boue.
- le petit ami abusif de Viv, clairement une intrigue horrible, mais qui sort de nulle part. Si l'idée est sans doute de montrer que "même les gentils en apparence peuvent être toxiques", qu'il ne faut pas ignorer les signes et rester près de ses amis et personnes de confiane, oui tout cela est positif, mais c'est traité tellement rapidement... Viv fait juste de la peine. A nouveau, cette intrigue est très bien, mais n'a pas le temps de respirer.
Et puis il y a aussi des "mini-intrigues" qui n'ont juste pas de sens. Voir Ruby travailler avec un random personnage d'arrière-plan qui existe depuis la saison 1 (Connor), franchement, on s'en fout, c'est du gâchis. Je me plains parfois de la non-continuité avec l'univers de Moordale, mais là, c'est juste le plan Z des scénaristes pour occuper Ruby.
J'ai trouvé tout le passage avec l'ascenseur qui est bloqué, extrêmement cliché pour forcer les personnages à parler, bien évidemment. Et il y a du hors-champ du type "O a compris en regardant 2 secondes le livre de Jean qu'Otis n'arrive pas à avoir de relations sexuelles avec sa petite amie", pour accélérer les dialogues. Pris individuellement, ce n'est jamais grave, mais mis bout à bout, ces éléments agacent.
Je dois avouer avoir tout de même beaucoup aimé la partie sit-in au lycée pour souligner le manque d'inclusivité et de reconnaissance des handicaps. Oui pourtant, on pourrait se dire que ce lycée est déjà hautement irréaliste et idyllique, mais malgré tout quand on voit des choses banales comme Aisha qui n'avait pas entendu la sonnerie de l'incendie, ou Isaac qui ne peut pas se rendre à son examen, on se dit qu'il y aura toujours des progrès à faire. Globalement c'était fait avec bonne humeur, bienveillance, et j'ai toujours été un peu fan de ces moments où tous les personnages du lycée se réunnissaient (comme pour la séquence "my vagina" en saison 1, culte, ou le spectacle sexuel de la saison 3).
Adam a toujours une scène random. Franchement, on souffle, ce personnage n'est pas mauvais à ce stade mais pourquoi l'insérer 3 minutes à chaque épisode ?? Typiquement le genre de personnages qui aurait pu avoir 1 ou 2 épisodes, partir, puis revenir juste pour parler à Eric lors de l'enterrement pour voir sa progression. Une pause lui aurait fait le plus grand des biens. J'aime tout de même le moment où il dit toutes ses vérités à son père, même si ça aurait pu intervenir bien plus tôt.
J'ai tout de même adoré la tournure des événements entre Maeve et Jean. Elles ont partagé finalement une seule scène dans la série, mais c'était une scène très bien réalisée, avec beaucoup de dialogues intéressants. Quand deux grands esprits, et deux grands personnages, se rencontrent, ça fait quand même quelque chose qui ne déçoit pas. Là encore, on peut se dire que ça aurait été cool que ça occupe carrément tout un épisode, mais bon, la série n'a sans doute pas le temps. Là où ça ne gêne pas, c'est que Maeve est aussi pressée par le temps, et donc j'ai trouvé ça plutôt approprié. Je suis content qu'elle retourne étudier, c'était clairement la bonne décision.
Je trouve ça juste dommage que, pressé par le temps, la série n'aborde pas assez frontalement le fait qu'Otis et Maeve n'auraient, à mes yeux, pas fonctionné. On ne le saura sans doute jamais, et les personnages resteront sur cette impression d'amour impossible qui n'a pas pu être fait.
Bref, c'est un avant-dernier épisode pas mauvais car il y a tellement de bonnes choses, mais aussi on voit venir qu'avec le sprint final pour tout boucler, la série est plus maladroite, moins précieuse, moins fine. Et ce n'est pas bon de faire ça dans une série déjà très, très en proie à la nostalgie des premières saisons.