Un épisode sympa qui a surtout pour intérêt de nous présenter le nouveau docteur, et de revenir sur sa relation avec Clara (c'est clairement pas le scénario qui fait l'intérêt de cette heure et quart, puisqu'on est sur un principe déjà vu et revu). Car cette fois-ci, changement de visage n'est pas synonyme de changement de compagne.

J'ai un peu de mal à comprendre la direction qui a été prise concernant la réaction de Clara. Même si ses souvenirs sont très flous, elle a vu tous les autres docteurs, tous ayant un visage moins juvénile que celui de Matt Smith. Alors pourquoi a-t-elle une telle réaction de rejet envers lui ? Comme le dit Galax, je crois, j'aurais préféré que cela vienne d'un autre personnage qu'elle. 

Cela dit, tout est bien qui finit bien, et l'intervention du 11ème docteur permet de réellement entrer dans une nouvelle ère. Ses au revoirs étaient tout aussi largement émouvants que ceux du final de la saison précédente.

Allez, place au docteur écossais maintenant (même si bon, on sait tous que le vrai docteur écossais, c'est David Tennant !).

C'est sous la forme d'un vieux sénile, limite atteint d’Alzheimer, se baladant en pyjama, tenant des propos incohérents et effrayant les sdf que se font les premiers pas du nouveau docteur. Déconcertant.

Sinon comme tous, j'ai trouvé l'épisode un peu longuet, mais j'ai apprécié la nouvelle Clara.

Au final, j'ai vraiment bien aimé.

+1 pour la scène ou Jenny pose lascivement....

Avis modéré par la rédaction de Série-All.

A moins d'une semaine du retour de la série, il était temps que je complète mes avis sur la saison précédente et que du coup je me rafraîchisse un peu la mémoire.

Alors on va commencer par ce Deep Breath qui décidément supporte bien mal les nouvelles visions (et je sais de quoi je parle, je n'en suis pas à ma première). Car oui, je m'aperçoit que ma note initiale pour cet épisode était de 15 (sans doute la joie de retrouver le show et l'excitation de découvrir un nouveau Docteur) alors qu'à la fois au regard du reste de la saison comme de ce que je viens de revoir conjointement à Into the Dalek où lui pour le coup je reste à 100 % sur mes positions, avis comme note, il est clair que c'était bien trop généreux.

Parce qu'il faut quand même reconnaître que passé l'excitation et le vent de fraîcheur de la nouveauté, les défauts de cet épisode ressortent vraiment bien plus qu'initialement quand ses qualités certes restent là mais pour certaines s'amenuisent de par le fait que le contexte à date de diffusion est maintenant tellement loin (le nouveau Docteur est établit et n'a plus besoin de faire ses preuves, Clara on a eu l'occasion en cette saison 8 de bien voir ce qu'elle avait dans le ventre, les mystères dont on connais la réponse surtout quand ces dernières se sont révélées décevantes, l'effet de nouveauté qui n'est plus là; ...).

Des défauts comme un rythme assez mal géré dû bien évidemment au fait que l'épisode est vraiment trop long pour son contenu, accusant de vrais creux et longueurs.

Des effets spéciaux qui effectivement piquent les yeux à de nombreuses reprises (et pourtant je ne suis pas chiant sur le sujet avec la série), dans cet épisode surtout sur des aspects ou ça aurait pu réellement avoir un meilleur rendu en ne mettant pas du fond vert de partout.

Un Paternoster gang vraiment lourd (désolé, mais eux quand ils n'ont pas une véritable utilité scénaristique comme dans The Crimson Horror où The Name of the Doctor (et là pour le coup on aurait pu les remplacer par n'importe qui que ça aurait été la même), j'ai vraiment du mal).

Un ennemi du jour qui finit par perdre toute sa prestance, son effroi et son intérêt voir charisme à force de ne jamais être mis en action et de constamment répéter le même but absurde qui n'est jamais expliqué pour d'obscures raisons alors qu'il aurait pu être génial.

Ou encore une écriture qui peut fatiguer à la longue de par son insistance à partir constamment dans tous les sens et à être volontairement confuse tout du long (car le trop plein / too much de cet épisode est quand même beaucoup moins bien géré que pour The Eleventh Hour), surtout quand c'est couplé à un traitement peu intéressant de certains points (le trauma post-régénération de Capaldi, la faute aussi à la longueur de l'épisode qui lui fait accorder une bien trop grande et longue place qu'il n'était nécessaire, surtout qu'il n'a absolument aucune spécificité par rapport aux précédentes incarnations, ce ne sera vraiment pas le plus grand moment du 12ème Docteur). Sans compter les improbabilités majeures du script (Le Dinosaure à l'ère Victorienne. On est sensé se dire que les gens ont finalement décidé de l'oublier ... parce que ?) et la récurrence de certains tics Moffatiens qui agacent légèrement parfois ici (mais rien à voir avec l'agacement qu'il provoquent sur cette horreur de Last Christmas néanmoins) ...

Mais il perdure malgré tout le fait que cet épisode reste celui qui aura réellement transformé Clara en personnage bien plus consistant, intéressant et attachant que la catastrophe qu'on nous avais laissé en saison 7, où une fois son mystère levée elle devait sans doute être la compagne la plus creuse, vide, plate et inintéressante de toute l'histoire du show.

Que le fait de n'avoir en fait quasiment pas introduire le Docteur aura pour la saison comme cet épisode qui a déjà bien du mal à se dépatouiller de tout ce dont il s'occupe, été une excellente idée, laissant l'aura de mystère qu'il faut à cette nouvelle incarnation et de la relation s'annonçant fort intéressante qu'il devrait entretenir avec sa compagne, dans une toute nouvelle dynamique totalement affranchie de celle de l'ère Smith.

Que malgré mes quelques reproches à l'écriture, certaines références font franchement plaisir (le visage de Capaldi et surtout le fait que ces droïdes soient les mêmes que ceux de l'épisode de Madame de Pompadour).

Que le caméo final de Matt Smith, en plus d'être génialement trouvé et positionné dans le récit, reste même au bout de la énième fois fonctionnel à 100 % côté émotions.

Et qu'on a malgré tout vraiment l'impression de commencer une nouvelle page de l'histoire du show, car même si Deep Breath n'aura pas été la plus pure des bouffées d'oxygène du show, il en a conservé suffisamment pour qu'on l'ai quand même, notre air frais.

Bref, au final, s'il n'est clairement pas le meilleur épisode introductif d'un Docteur de l'histoire de la série comme de Moffat, loin s'en faut, Deep Breath remplit malgré tout très bien ses principaux objectifs, et après tout, c'est essentiellement ce qu'on lui demandait.

Reste maintenant à vraiment découvrir ce nouveau Docteur avec une compagne sortie nickel de la révision et des tas de pistes fort intéressantes à explorer ...

Excellent, drôle, Capaldi est formidable ! Matt Smith va me manquer mais c'est un excellent remplaçant.

Je vais être bref : Superbe épisode :

Point positif :

- Très bonnes musiques

- Jenny / Vastra / Strax développés et intéressant (Surtout Jenny et Vastra.)

- Le nouveau Docteur !

- Clara (Qui est comme la 7 ce n'est pas une nouvelle Clara, c'est juste que les gens étaient trop obnubilé par son intrigue et en oubliaient le personnage)

- L'ambiance Victorienne

- La réalisation symbolique

- Le Half-Face man brillant aussi bien visuellement que le personnage

Points négatifs :

- Le montage dégueulasse sur certaines scènes

- La réalisation "technique" (Rien de bien transcendant sans être moche)

- Peut être que l'épisode aurait pu duré 1H05

Excellente reprise pour un tout nouveau Docteur tout "neuf".

La partie post-régénération est délirante et pleine d'humour, avec un Docteur complètement fou si bien qu'on dirait un vieil homme échappé de l'asile. (Capaldi est excellentissime, comme prévu)

On prends par la suite le temps d'installer les bases, notamment au niveau de Clara (exit la compagne-mais-pas-personnage de la saison 7, ici la belle se voit attribuer une toute nouvelle personnalité) et de sa future relation avec le Docteur.

Le Docteur, quand à lui, change du tout au tout. Bien plus posé et à la fois aggressif (la scène avec le clochard est hilarante), ou encore beaucoup plus sarcastique, ce Douxième Docteur s'annonce comme étant bien plus difficile que tous les précédents de la nouvelle série.

On notera aussi le fait que Vastra et Jenny font autre chose que de la figuration, malgré le fait que le Paternoster Gang est toujours attachant.

Donc malgré son scénario simpliste, qui fait d'ailleurs écho à toutes les saisons précédentes, cet épisode s'avère être une excellente introduction à ce qui va être la seconde partie de (l'histoire de) la série.

Ça met du temps à démarrer... Beaucoup... beaucoup... beaucoup de temps... Quasiment une demi-heure !

J'aime bien ce nouveau générique avec les horloges... Par contre, j'aime moyennement ce que je vois de Capaldi... Il nous fait du Matt Smith j'ai l'impression...

M'enfin ça c'était au début... Heureusement, arrive le coup du journal (sans mauvais jeu de mots) ! Ce genre de petit truc tout con signé Moffat que j'adore: "RDV de l'autre côté" ! Et on a la scène avec le clodo où le vrai Dr joué par Capaldi commence à se révéler et enfin on arrive à du bon Dr Who avec le restaurant !

Et à partir de là, tout le reste de l'épisode est vraiment très bon, l'apogée pour moi étant quand on relit les robots à l'épisode du S.S. Pompadour ! Moi qui avait été tellement frustré par cet épisode et qui demandait des réponses ! Bon, on n'en a pas vraiment eu mais vu l'étrange fin de cet épisode, j'ai bon espoir d'en avoir plus... Et dans le pire des cas, bin, ça aura toujours été ça de pris...

En tout cas, ça y'est, le Dr est de retour pour encore 11 épisodes (seulement :()