Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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Avis sur l'épisode 8.12
Avis favorable | Déposé le 11 novembre 2014 à 00:14 |
Cette saison 8 s'achève sur un épisode qui restera dans les mémoires pour être un final assez controversé. Peut-être que pour le bien du show, Moffat aurait dû s'écouter et continuer dans son optique "no two-parter". Steven s'essaye ici à un style d'écriture totalement inconnu : le "no timey-wimey". Si si, je vous jure qu'il n'avait jamais fait un seul épisode avant sans ça. Et c'est pas si facile. La preuve, il aligne quelques faux pas au niveau de la résolution de son scénario. Heureusement c'est rattrapé par une gestion parfaite des thématiques, la meilleure incarnation du Maître à ce jour et une dernière partie qui m'a fait passé par tous les stades d'émotion en un instant. Détails dans la critique. Après re-visionnage, j'ai même bien plus apprécié le caméo du Brig. J'avoue que le salut du Docteur c'est tout de même une idée brillante et un excellent hommage pour les fans de l'ancienne série. Ça n'a pas trop de sens car ça réunit trop de coïncidences, et je ne sais pas si l'idée qu'un cadavre de Brig a fini par exploser dans le ciel était bonne, mais elle donne d'une certaine façon une concrétisation thématique à l'idée de l'épisode que la mort n'est pas forcément une fin. De plus, mon reproche principal, le fait que cela déchargeait le Docteur de sa responsabilité qu'il aurait dû avoir en tuant le Maître, était assez idiot. Je me suis rendu compte que l'arc n'était pas vraiment de savoir si le Doc est un meurtrier ou pas et, finalement, le fil rouge a été résolu avant le moment où il "tue" Missy : dans son speech, dans ses décisions et dans le message qu'il véhicule. Je pense que ce qui compte, plus que l'acte, c'est la décision, le fait qu'il reconnaisse avoir perdu et le fait qu'il était prêt à le faire. Le fait qu'il soit sauvé in-extremis coïncide en plus avec le merveilleux speech "because I've got them", où un de ses plus anciens amis, le Brigadier, lui "sauve son âme" en accomplissant l'acte. Car c'est aussi la raison pour laquelle le Docteur voyage : devenir meilleur par le biais de ses amis. Et j'adore également l'idée que l'amour est une promesse plus qu'une émotion, très parlante selon moi, très crue et réaliste, loin d'une vision édulcorée et romantique que le show a déjà montré quand il s'agissait de défaire les Cybermen. Bref, cela reste selon moi un excellent final, un épisode extrêmement triste et morbide dans l'ensemble, voire malsain, avec des thèmes très intéressants et des personnages que j'ai adorés (même si l'acteur de Danny qui joue mal ça gâche un peu le truc). La fin avec Clara et le Docteur qui se mentent, qu'est-ce que c'est génial bordel ! Dernier détail : je n'avais pas réalisé avant ce que le titre "Dark Water" signifiait vraiment, et il trouve tout son sens dans la partie suivante. Le symbole de l'eau est associé à la mort et ici c'est vraiment le cas. Superbe scénario en toile de fond tout aussi morbide que la première partie, pour moi c'est la première fois que les Cybermen sont vraiment utilisés intelligemment dans leur dimension déshumanisante pour tous : vivants, morts, morts-vivants... |
Avis défavorable | Déposé le 10 novembre 2014 à 22:05 |
Spoiler
Points positifs : - Missy. - La mort d'Osgood. - La chute du Docteur était ridicule ! Points négatifs : - Tout ce qui concerne Danny, le personnage n'a jamais existé, c'était juste un intérêt scénaristique. - Pauvre UNIT... - Missy est aussi rapide que Flash. - Clara reste dans le cimetière. - Le plan de Missy. Autres points : - J'avais pas saisi que "homme bon ou non" était si important. - Les mensonges et Noël, sacré mélange. - Le dernier Cybermen était le père de la blonde ? En plus, Missy ne peut pas être déjà morte. Si c'est vraiment le père de la blonde, pourquoi aider Missy à fuir ? - Et c'était prudent de laisser le Tardis avec Missy ? Bilan : Heureusement qu'il y avait Missy... |
Avis favorable | Déposé le 10 novembre 2014 à 18:11 |
Épisode un peu décevant pour un final mais sinon il reste très sympathique à regarder. Michelle Gomez est tip-top moumoutte dans le rôle du maître et si la partie Danny chez les cybermen est ultra-téléphonée, la conclusion Clara/Docteur est vraiment très chouette. |
Avis défavorable | Déposé le 10 novembre 2014 à 17:18 |
Ah tiens, Helen Raynor est revenue ! Et pour un final en plus ! Lors des saisons 5 et 6, il y avait un showrunner que j'aimais bien. Steven Moffat qu'il s'appelait. Je ne sais pas ce qu'il est devenu... L'an dernier en effet, on a eu le droit à un pot pourri de de la part de la série qui "célébrait" les 50 ans de la série. Cette année, j'ai cru que je me laissait du show. A juste titre, puisque j'ai compris lors de l'épisode précédent que Moffat avait fait une saison extrêmement proche de la vision de RTD. C'est la saison 5 de DW tel que RTD l'aurait imaginé. La seule différence (et elle notable), c'est que Davis ne prenait pas au sérieux ce qu'il faisait (il avait tout du moins un recul). Là, c'est le ton est hyper sérieux et du coup tout change. Faisons une liste des choses qui ne va pas dans cet épisode : - Déjà, c'est mal filmé. Y'a pas un plan propre. Les cadrages sont approximatifs et les plans jamais travaillés. La chef op' est du même tonneau. - Les FXs sont à la rue. Mention spécial à tout le passage dans l'avion et au costume carnaval de Danny le robot. - Le passage du Docteur qui tombe dans le vide est esthétiquement moche, visuelement nanard (bon faceplam devant mon écran) et scénaristiquement incohérente : Pourquoi faire exploser l'avion et chercher à tuer le Docteur ? Missy n'est-elle pas censé garder le Docteur en vie pour lui donner une armée ? - Le Docteur Président, c'est une idée intéressante (mettre l'homme qui s'y connait le plus en charge) qui n'est jamais exploité. - Globalement, tout le passage avec UNIT ne sert strictement à rien et n'apporte rien à l'intrigue. Ils prennent les choses en main, mais ne font rien. - Au passage, le Brigadier en Cyberman, franchement... La dernière mention du Brigadier avait été parfaite. Pourquoi en rajouter une couche de la sorte ? - Le plan de Missy ne tend vers rien. Donner une armée au Docteur. Ok, plutôt pas bête et cohérent avec le "thème" de la série. Ca aurait pas été possible de faire plus simple ? De toute façon, le Maitre connait très bien le Docteur. Il sait qu'il va refuser quoiqu'il en soit. Globalement; l'épisode comporte une suite de failles de scénario béantes à faire halluciner un aveugle. - L'idée de transformer les morts en Cybermen est franchement digne d'Helen Raynor. C'est du "Daleks in Manhattan" pur jus. Je ne vois absolument aucune différence. Enfin si, avec beaucoup de recul, les épisodes de Raynor, nanards à souhait, pouvaient être drôle. La seule chose que j'ai aimé, c'est le double mensonge entre Clara et le Docteur, bien écrit et plutôt touchant, mais ça n'avait franchement rien à voir avec le reste de l'épisode. Au moins ce qui me rassure, c'est que l'épisode est plutôt mal reçu, ce qui me rassure un peu sur le recul critique des fans de la série. Je me raccroche à ce que je peux. PS : Pourquoi les coordonnées de Galifrey ne sont-elles pas faite que d'une suite de zéro ? Ce sont eux qui les ont crée, non ? Ils devraient donc se placer au centre de l'univers. Je manque un truc là ? |
Avis défavorable | Déposé le 10 novembre 2014 à 16:25 |
Arrivé au fond du trou, l'épisode creuse et c'est pas pour déterrer les morts... C'est du T. Davis croisé Raynor, sans grand-chose de bien. Mufat |
Avis favorable | Déposé le 09 novembre 2014 à 22:37 |
Episode fabuleux qui conclue parfaitement les arcs de la saison (pas seulement missy mais aussi "Am I good man ?" la relation Clara / Doc / Danny.) Première saison depuis Moffat ou ce n'est pas un happy ending, on voit bien qu'on a quitté l'aspect "conte de fée" des saisons d'Eleven et c'est tant mieux (Non pas que je n'aimais pas les précédentes saisons mais c'est bien d'avoir du changement) |
Avis favorable | Déposé le 09 novembre 2014 à 09:55 |
Spoiler
Difficile à noter celui-là. Plein de bonnes choses mais des points qui me plombent un peu l'épisode et ne le placent pas parmi les meilleurs season finale. Et fondamentalement, c'est toujours la même chose qui pêche : Danny Pink. Son discours face au Docteur est plein de ressentiment personnel et lui sert à exonérer Clara de ses responsabilités. C'est bien elle qui réclame le screwdriver et donne l'ordre, au sens propre, au Docteur de le lui donner. Il va donc reprocher au Docteur de lui accorder ce qu'il souhaite (devenir un Cyberman complet) et d'avoir en prime une information cruciale pour sauver les millions d'autres. Son speech aux autres Cybermen avant son sacrifice est aussi bidon et ne lui sert qu'à avoir bonne conscience puisqu'il a le bracelet qui permet de les contrôler et qu'il sait pertinemment qu'ils n'ont plus aucune émotion et ne savent pas ce qu'ils font. Il se positionne donc bien en officier supérieur et pas en gentil camarade soldat héroïque. D'ailleurs cette résolution du problème Cybermen, une conversion ratée qui fait tout foirer, est franchement facile. Passons sur le sacrifice ultime de ne pas revenir et de laisser le gamin qu'il a tué revenir sur Terre à sa place pour soulager sa conscience, en plus d'être convenu, c'est de la lâcheté à l'état brut. A côté de ça, il y a de bonnes choses, comme Clara qui se fait passer pour le Docteur avec brio, Michelle Gomez qui est excellente et la conclusion de l'arc "Am I a good man ?" que je trouve très satisfaisante. A voir avec l'épisode spécial Noël pour une conclusion de la relation Clara / Twelve. |
Vous vous souvenez de tout l'arc "Doctor Who ?" de la saison 7 pour terminer sur "His name is The Doctor" ? Moffat nous refait le coup, puisque Twelve aura mis 12 épisodes pour se rappeler qu'il n'est que "a Mad Man with a Box" ...
Pour le reste, les très belles promesses de Dark Water ne sont pas tenues. J'ai toujours adoré la capacité de Moffat à concilier du bon gros divertissement truffé de références à un fond thématique très fort. C'est, je crois, la première fois que je trouve un épisode de Moffat "creux".
Certes, les répliques fusent, comme toujours, Michelle Gomez fait un super job avec ce qu'on lui donne, la séquence dans l'avion était un bon gros moment d'action comme je les aime et j'ai apprécié l'utilisation des Cybermen assez flippante, qui donne un côté "conte gothique" pas désagréable à l'ensemble. Mais j'étais persuadé que Moffat, comme Missy, avait un plan cohérent derrière tout ça. Sauf que ..."BANANAS !"
Cet épisode ne nous apprend RIEN sur le Master. Il ne respecte même pas la timeline du personnage, en bafouant totalement sa sortie dans The End of Time (une des rares bonnes idées de l'épisode d'ailleurs). Au contraire, Moffat nous rejoue le "toi+moi+tous ceux qui sont seuls ..." vu et revu, et qu'il a déjà mieux écrit (dans Sherlock notamment). Ajoutons à cela la sortie honteuse du personnage, par un cameo franchement embarrassant, et c'est la cerise sur le gâteau.
J'ai toujours rêvé de voir Moffat écrire le Master, j'étais persuadé que, comme pour tout le reste, il avait des idées à revendre de ce côté. J'ai surévalué Moffat, puisque toute cette intrigue s'est avérée être une belle coquille vide. Si au moins tout cela avait pu nous ramener Gallifrey, ou nous donner des pistes plus solides sur le sujet ...
La résolution contourne totalement les questions passionnantes soulevées dans le premier épisode (peut-on utiliser les morts ? Quel impact sur les vivants ?) pour donner un dernier instant de bravoure à un personnage totalement insipide qui n'aura jamais vraiment réussi à s'intégrer au Whoniverse.
Alors, à présent, je t'en prie, Moffat, donne à Capaldi le run qu'il mérite. Pour Coleman, franchement ... Let it go. Ne fais pas la même erreur que les Ponds. There's a time to live, and a time to sleep.