Un scénario très classique (particulièrement pour Kim qui a toujours eu des romances inspirantes pour les auteurs) mais qui parvient, une nouvelle fois, à faire le pont avec le fil rouge. Ce n'est pas un centric sur Burgess, mais une excuse pour rendre l'intrigue plus personnelle, moins ordinaire. Elle ne part pas en croisade contre les criminels, elle apporte simplement son regard sur l'affaire et permet de réellement faire éclater la vérité. Ses scènes avec Adam sont vraiment réussies, ça faisait longtemps qu'on ne les avait pas vus ensemble.

En ce qui concerne le reste, je suis assez surprise de ce qui arrive à Price. Les trois derniers épisodes devraient logiquement voir Kelton se faire élire, mais que va-t-il se passer ? Les cartes sont complètement redistribuées et au lieu d'avoir un duel Price/Kelton pour les municipales, il devrait y avoir un face à face Voight/Kelton, combat entre la bureaucratie et la rue. Si Price se battait pour Voight, ce dernier va devoir partir en guerre. À ça devrait se rajouter ce qui s'est passé pour Antonio et Adam à la mi-saison et on aura —j'espère en tout cas— un final tendu et réussi.

C'est aussi dans cet épisode que l'on réalise le lien qui s'est créé entre Hank et Ray. Une relation assez profonde et vraie, qui malgré leurs différences, s'est tissée au fil des épisodes à coups de franchise et de secrets consciemment gardés. La peine que ressent Voight pour Price en tant qu'homme est égale à celle qu'il ressent désormais pour Chicago ; privée d'un futur Maire imparfait mais bienveillant envers sa ville. Et c'est peut-être là le fondement de leur amitié : leur amour et la compréhension de cette ville.

La diffusion de la série a été un peu chaotique ces dernières semaines. Faire autant de pauses n'est pas bon pour la strucuture de la saison, c'est dommage. J'espère être happée par le trio restant.