La série arrive, dans cet épisode, à équilibrer plein d’éléments qui la composent, et c’est vachement plaisant à regarder. Tout est là où il faut, comme il faut, dans une excellente cohérence pour proposer des épisodes procéduraux qui, en fin de compte, ne le sont pas vraiment.

- Centric sur Adam qui est en couverture et la présence surprenante de son père : pas de dramatisation, certes la question de la corruption est posée mais Ruzek a parfaitement confiance en son père. Ça permet d’avoir une affaire qui touche un personnage de près mais en même temps ça ne prend pas toute la place.

- Pour cet épisode en particulier, le couple Adam/Hailey est ensemble sous couverture, ce qui fait le parallèle avec leur relation naissante. Les auteurs nous rassurent avec Upton qui reste Upton malgré tout et qui a se heurte encore à Ruzek quand il s’agit du boulot. Même si je ne suis pas fan de cette relation, je trouve qu’elle est traitée avec prudence et délicatesse, et j’apprécie cela.

- L’attitude de Voight, qui depuis la disparition d’Olinsky continue de prendre grand soin de son équipe. Jay, Antonio, Kim et maintenant Adam. C’est également l’occasion pour Adam de réellement avancer par rapport à sa semi-trahison de l’an dernier avec Woods et la mort de Al. Voight est là pour lui, cette histoire est passée. Je dois dire que je n’avais pas apprécié comme ça une scène finale depuis un petit moment. C’était sincère, doux et Adam ne passe pas pour un petit morveux de tout l’épisode. Et on a droit à une première de groupe, ce qui fait plaisir à voir également. L’équipe se ressoude.

Avec encore un travail ”en direct”, une bonne pression et très peu de scènes d’interrogatoires, cet épisode montre que la saison revient aux bases de la série. Je regrette que pas mal de personnages soient effacés mais ça reste du bon CPD. Et Voight rigole au début de l’épisode.