Chicago P.D.
Chicago Police Department
Des officiers en uniforme qui patrouillent et combattent le crime dans la rue, aux membres de l'unité des renseignements affectés à des affaires majeures (crime organisé, trafic de drogue, homicides...), toutes les recrues du poste de police du district 21 de Chicago risquent quotidiennement leurs vies. Ces ...
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En cours | Américaine, US | 42 minutes |
Action, Policier, Crime, Drama, Thriller, Drame | NBC | 2014 |
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Avis sur l'épisode 6.09
Liste des épisodes
Episode 6.01
Nouvelle routine
Episode 6.02
Un secret dans les cendres
Episode 6.03
Bonnie & Clyde
Episode 6.04
Flic en herbe
Episode 6.05
Juge et partie
Episode 6.06
Imbroglio
Episode 6.07
Détonateur
Episode 6.08
Erreur de jeunesse
Episode 6.09
Les ravages de la drogue
Episode 6.10
Loyauté à toute épreuves
Episode 6.11
Au royaume des aveugles
Episode 6.12
Bon débarras
Episode 6.13
Une nuit à Chicago
Episode 6.14
Tueuses de flics
Episode 6.15
Mauvais choix mais bonnes raisons
Episode 6.16
En chasse
Episode 6.17
Injustices en série
Episode 6.18
L'essence même de Chicago
Episode 6.19
À portée de main
Episode 6.20
Par amour
Episode 6.21
Le temps des regrets
Episode 6.22
Le jour du jugement
Épisode fort, sombre, qui sait rester dans la lignée de ce début de saison tout en bousculant les choses.
Si l’addiction a déjà été traitée dans Chicago Fire, ça n’a rien à voir avec la façon dont c’est montré ici. C’est plus violent, plus incisif, plus grave presque. Jon Seda joue d’ailleurs franchement bien dans l’épisode.
On comprend tout de suite que l’épisode va tourner autour de ça, on comprend aussi que les choses ont dérapé très vite pour lui, loin du regard de ses collègues et des téléspectateurs. La scène où Kim le poursuit et se retrouve à presque lui tirer dessus sans le savoir est une bonne idée : Antonio se retrouve à être le criminel, de ceux que l’unité s’attache à arrêter. Le doute est tout de suite présent ; il ne s’agit pas d’enfoncer Dawson dans son mensonge. Il s’agit surtout de le voir essayer, avec nervosité, de cacher sa situation sans grand succès. C’était assez peinant de le voir comme ça (surtout lui, quoi). Enfin il est tellement pris dedans qu’il n’y arrive pas.
Scène forte entre lui et Hank. Hank agit comme il l’a fait depuis la mort de Al (bon, depuis toujours en fait, mais plus depuis ce début de saison), c’est-à-dire qu’il ne juge pas mais est là, avec son équipe et quoi qu’il arrive.
Les choses dégénèrent quand Eva est enlevée et j’ai eu un peu l’angoisse de la voir mourir, surtout quand on voit qu’elle et son frère sont les seuls enfants de l’unité encore vivants. Alors elle s’en sort, mais avec un beau traumatisme au passage.
La fin change toute la donne. Pour une fois, un autre personnage que Voight se retrouve dans la situation d’avoir tué quelqu’un. Certes ce n’était pas prémédité et c’est totalement différent mais les faits sont quand même là.
Je trouve surtout que tout est très symbolique : mettre Antonio dans cette situation est très intéressant puisqu’il a toujours eu tendance à juger Hank et les autres pour leurs choix et leurs méthodes, sans jamais réellement se remettre en question (bien qu’il soit toujours intègre, on est d’accord, mais ça ne le rend pas parfait). De voir, du coup, que Hank ne le juge absolument pas mais qu’il fait au contraire tout pour l’aider et le soutenir, c’est une belle preuve d’amour/d’amitié. Ce n’est pas surprenant pour les téléspectateurs, mais Antonio et Voight étant toujours un peu en conflit, les choses seront peut-être un peu différentes.
Autre symbole, le fait qu'Antonio, Hank et Adam se retrouvent tous les trois à la fin, témoins de l’accident. Adam étant un peu ”l’héritier” de Al, il entre un peu dans la cour des grands.
En conclusion, un épisode fort, haletant et émouvant, qui aborde ce thème objectivement tout en le mettant au service d’un personnage et donc du divertissement.
Première moitié de saison convaincante, efficace notamment dans tous les rapports entre les membres de l’unité. J’aurais aimé l’addiction d’Antonio plus étalée dans le temps et plus de mentions d’Olinsky (un peu oublié je trouve) mais l’attitude de Voight envers son équipe et le fait que les personnages se trouvent finalement à se serrer les coudes et à se soutenir font du bien à la série. L’unité n’a bizarrement jamais été aussi forte et c’est fait de façon subtile, ce que j’apprécie.
Moins surprenante sur la forme, la série reste à un bon niveau tout de même ! Hâte de la retrouver en 2019 !