Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Ça fait tellement plaisir de retrouver un épisode historique. Même si le concept n’est pas particulièrement intéressant, il y a quand même une idée : le Docteur doit déjouer une menace extra-terrestre au même temps où la Peste Noire anglaise fait des ravages.
Cela faisait depuis… pff, la saison 14, qu’on avait pas eu du tout un épisode qu’on peut qualifier de près ou de loin d’historique ?
Cela ne se ressent pas vraiment car en vrai, cette saison aura eu plutôt de beaux décors, que ce soit le vaisseau spatial ou la jungle studio plutôt convaincantes, ou l’extérieur de Castrovalva, ça ne sentait plus le “renfermé” comme la série a pu l’être en saison 17 ou 18 qui manquait sérieusement de diversité parfois. Il y a une vraie bonne ambiance.
La scène d’introduction, centrée sur des figurants jour et qui ne font donc pas figurer le Docteur mais que j’ai malgré tout aimée, est vraiment bien. C’est plutôt joli, le contexte est charmant et le pitch est certes très classique, mais du classique historique, c’est toujours mieux que du classique futuriste. Parce que le postulat de départ d’un historical ne peut souvent être qu’assez classique, et qu’on a toute la suite du sérial pour nous surprendre. Bref, même si on se retrouve dans la campagne anglaise, avec des robots, une grange et un château, je préfère 1000 fois cela à une énième jungle de studio, planète alienne à base de carrière de cailloux ou bien vaisseau spatial tout gris avec un commandant qui gueule à bord.
En plus de ce charme presque naturel, l’épisode permet de vraiment faire figurer la team des 4 de cette année ensemble, ce que le précédent ne faisait pas, et là encore c’est une bouffée d’air frais : Nyssa est toujours assez top, Tegan aussi. Le moment où elle s’excuse de ne pas avoir été une super compagnon jusque là est très bien écrit et assez méta, et sa relation avec Nyssa est touchante avec peu de choses. Le côté feuilleton donné à la série depuis Logopolis fonctionne vachement bien pour lancer cette ère.
Les robots de l’épisode, potentiels aliens (ou émissaires/armes des aliens) sont extrêmement bien foutus. C’est vraiment un sérial presque mieux produit que Robot of Sherwood en 2014 (dont les robots sont similaires, et plus moches). Même après la scène d’intro, cela reste assez bien filmé. Le rythme n’est pas vraiment au beau fixe, mais le personnage de l’excentrique voleur vagabond, Richard Mace, est plutôt pas mal et le pitch reste assez attrayant.
Pas fan du cliffhanger de l’enfermement dans la cave, trop classique, l’épisode aurait sans doute dû plus rapidement se faire rencontrer la team TARDIS avec les nobles attaqués au début. Mais dans l’ensemble, c’est une bonne intro intrigante. Malheureusement, la meilleure partie du sérial.