Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Quel est donc cet OVNI ?
“Doctor Who” demande la comtesse de l’épisode. Et effectivement, Doctor Who au juste ? On est complètement dépaysé et dérouté dans cet épisode au style onirique, très mystérieux et vague dans ses intentions.
C’est le premier épisode de Doctor Who en deux parties depuis la saison 20, parce qu’enfin quelqu’un en charge de DW (JNT ici) réalise que les six-parters, il est temps d’arrêter. Il restait donc deux parties dans le budget. J’adore ce format qui permet souvent (voire toujours de ce que j’ai vu) d’expérimenter sur quelque chose. Ici, c’est un épisode très étrange, et le premier pure-historical depuis l’ère couleur, tout de même !
Le fait que l’histoire soit historique et passe après un autre épisode historique m’avait fait craindre une redite, ce n’est en fait pas du tout le cas. L’épisode est frais, original, léger et enivrant. C’est un gros festival de questions et de surprises, de la fille Ann qui ressemble trait pour trait à Nyssa, à la mystérieuse figure de l’Arlequin qui joue des tours au Docteur. J’étais juste bouche bée tout du long, tentant de donner du sens à ce que je vois. C’est quasi Lynchienne comme ambiance.
Et là où c’est très fort, c’est que l’épisode transpose donc immédiatement le genre dont il s’inspire (le murder-mystery des 20’s à la Agatha Christie) sans passer par un schéma traditionnel meurtre, suspects et révélations. Mais tirant partie du fait que la série est de science-fiction et que tout peut arriver. D’où le concept du clone de Nyssa, des invités qui attendaient le Docteur et une aura que quelque chose ne tourne pas rond. En plus du “Doctor who ?”, on a une drôle de mention du Maître et Tegan qui commande un “screwdriver” comme cocktail. C’est un vrai pastiche qui joue avec les attentes du fan. Le Docteur joue même au cricket. Tout est simplement trop beau pour être vrai.
Rien n’a joliment de sens et c’est en réalité super cool et moderne. Je ne m’attends pas à avoir de réponses sur pourquoi Nyssa a une jumelle sur Terre, pourquoi le TARDIS les a amené ici ou comment le comte savait où trouver le Docteur. Juste à continuer dans le délire.
Seul bémol, le cliffhanger franchement classique où “Nyssa” (ou Ann ?) est en danger et ne tente pas de s’enfuir, un procédé indigne d’une histoire autrement aussi atypique. Cela enlève peu à l’épisode, qui, au-delà de toute son intrigue onirique, divertit beaucoup rien que par le fun ambiant. Le rythme est idéal, Tegan semble enfin faire partie de la bande et admet avoir accepté de continuer son périple, ça danse le Charleston, même Adric s’amuse.
Je ne sais pas trop ce que c’est, mais j’en veux plus.