K-MASTER: You will obey me.
PERI: No.
K-MASTER: I am the Master!
PERI: So what? I'm Perpugilliam Brown and I can shout just as loud as you can.

Periiiii <3 

Drôle de compagne tout de même. Parfois elle est superbe (cf. la scène ci-dessus où elle est sassy avec le Maître comme jamais) et l’actrice idéale. Parfois, elle trébuche sur une pente, hurle “Doctoooorgh” alors qu’elle ne l’a connu que trois minutes, et fait juste potiche. Hum.

Comme beaucoup de compagnes classiques, elle semble donc être piégée dans un entre-deux étrange de femme moderne et demoiselle traditionnelle… Puisque Peri s’inspire apparemment de Jo Grant, je ne suis pas vraiment surpris, mais tout de même. C'est un changement de ton après Tegan, même si celle-ci était sans doute plus à mon goût en termes d'écriture.

C’est un épisode assez plaisant à regarder et à suivre, qui n’est pas foncièrement rapide ou rythmé mais pas interminable non plus. La partie la plus intéressante est de loin le fait d’explorer les origines de Turlough avec une histoire assez complexe : la planète volcanique Sarn actuelle n’est qu’un lieu où le peuple de Turlough, originaire de la planète “Trion”, sont venus il y a longtemps pour coloniser. Petit à petit, le souvenir s’est perdu et tout s’est transformé en légende. Un truc vieux comme le monde dans Doctor Who (The Face of Evil, Full Circle…) mais qui est efficace : je suis en effet absolument FAN en fiction/en SF de tous ces scénarios à base de “la science qui tombe dans l’oubli et qui laisse place à des mythes et des croyants”.

Les péripéties ne sont pas DINGUES non plus, se reposant sur un “je crois le Docteur” “non c’est un imposteur” “non il est érudit” “non il bafoue nos traditions religieuses”, etc. L’épisode est donc sympathique sans être incroyable, mais il y a de l’idée, une bonne ambiance et du suspens. Le Maître est de plus bien employé et ne fait pas n’importe quoi (pour l’instant…). C’est à suivre.