Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Et c'est parti pour le plus long épisode de toute l'histoire de Doctor Who, un pavé de 12 parties soit un épisode de presque 5 heures, le seul, l'unique, le bien nommé : The Daleks' Master Plan. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'effectivement, à la vue de cette première partie, il s'annonce titanesque !
Ma plus grosse crainte compte tenu du fait que c'est un 12 parts, c'était que l'épisode mette du temps à démarrer. Fort heureusement, on est directement plongé dans le feu de l'action, que ce soit du côté du Docteur, où lui et Katarina vont avoir fort à faire pour trouver un antidote à la lame empoisonnée qui à touché Steven à la fin de The Myth Makers, et de celui de l'Agent Bret Vyon (interprété ni plus ni moins par celui qui deviendra bien plus tard le Brigadier) et son acolyte qui ne fera pas long feu, à la recherche de feu Marc Cory, le héros de l'épisode Mission to the Unkown. S'il ne se passe pas énormément de choses dans cette première partie, c'est largement contrebalancé par le fait que ça soit très rythmé (rarement une première partie d'épisode classique ne l'a été d'entrée jusqu'à présent) et qu'on ne perd pas de temps en besognes inutiles. L'épisode doit surement cette vigueur aux deux précédents, qui ont permis de lui donner une introduction tendue d'emblée (grâce à la fin de The Myth Makers), et à l'ambiance pesante et anxiogène (on retrouve exactement la même ambiance stressante que dans Mission to the Unknown). Le cliff est qui plus est foutrement efficace.
Cette première partie permet aussi de découvrir un peu plus Katarina, et j'aime beaucoup la manière dont il la développe. Je sens que cette compagne va me plaire et sera très intéressante à suivre. De même, elle à l'intelligence de rendre sa menace totale, en ne positionnant pas Bret vis à vis de nos héros (qui est donc pour l'instant perçu comme un ennemi), et en désécurisant, par son cliff de fin et les intrusions multiples en son sein tout au long de cette partie, le TARDIS lui-même. Le Docteur et ses compagnons vont devoir affronter la plus grande menace qu'ils n'aient jamais connus, et ils ne seront à l'abri nulle part ! Ca promet du très lourd !
On sent également dès cette première partie toute l'ambition du projet que constitue cet épisode et sa dimension gargantuesque, avec des décors vastes, des reconstitutions minutieuses, un background très travaillé posé en amont à travers les gouvernements galactiques et l'ère très futuristes dans laquelle on a atterrit (même si on ne sait pas encore tout, on sent que cet aspect de l'épisode à été très travaillé). L'épisode dégage qui plus est une atmosphère B-Movie Sci-Fi des années 60 absolument délicieuse, qui ne fait que le rendre plus agréable encore à son spectateur. Les gars voulaient faire le plus grand épisode de l'histoire de la série jusqu'alors, ça se sent tout de suite, et ils se sont donnés à fond pour tenter d'y parvenir.
En bref, The Daleks' Master Plan commence vraiment très bien. Si tout l'épisode est de cet acabit, ça promet l'un des tout meilleurs épisodes de la série (et la plus grosse frustration face à l'inexistance globale de l'épisode, malgré une reconstruction de très bonne qualité avec des effets d'animations bienvenus qui rendent le tout assez vivant) !