Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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La fin de la saison 3 pointe enfin le bout de son nez avec la première partie de son 10ème et dernier épisode, The War Machines, qui, heureusement pour nous, existe entièrement, et rien que ça dans cette saison c'est un plus ...
Et c'est franchement pas plus mal, parce que je sens qu'il aurait été, à l'instar de The Celestial Toymaker, insupportable en reconstitué. En tout cas, cette première partie, vu ce qu'il s'y passe, l'aurait été.
Bien curieuse cette première partie d'ailleurs. Elle semble présenter une histoire comme on n'en a jamais eu auparavant, et elle même est très inhabituelle : il s'agit d'une partie du pure introduction comme c'est souvent le cas en partie 1, mais contrairement à d'habitude où les personnages sont tout de suite mis dans le contexte, là ils y sont totalement extérieur. C'est même depuis le début de la série le seul épisode (avec, dans une moindre mesure et un tout autre style, la partie 1 de The Romans) où on voit le Docteur et ses compagnons vivre leur vie de leurs côtés pendant que la grande menace se prépare dans l'ombre. Il faut dire qu'il s'agit aussi d'introduire de nouveaux compagnons, Ben et Polly, manifestement très ancrés dans leur époque (plus que Dodo pour le coup) et leur environnement. Mais pourtant, tout en nous les introduisant, on ne nous présente pas dans un rôle de compagnon, plus dans celui de personnages secondaires approfondis ...
Original dans son approche donc, mais aussi dans son contexte, son environnement et son ennemi : le Londres contemporain de l'époque (1966), environnement qui s'il est devenu plus fréquent depuis était extrêmement rare à cette époque de la série, et un ordinateur géant à l'heure de la course aux technologies et à la science au beau milieu de la guerre froide, soit loin d'être le genre d'ennemis habituels que rencontre le premier Docteur.
Reste que malgré ça, quelques défauts subsistent : l'ordinateur qui hypnotise (c'est un truc qu'on doit accepter pour suivre la suite, mais de notre point de vue de contemporains des machines, on ne peut s'empêcher de se dire que c'est totalement con), le Docteur qui est appellé Doctor Who (quoi que ça me fait bien marrer perso, et le "D-d-d-d-d-dooooctoooor Whoooo iiiiss reeeequireeeedddd !" est instantanément culte) et le fait que cette structure, si elle est inédite et intéressante, rend tout de même cette première partie un peu longuette..
Mais bon, pour une première partie, ça reste correct, et si l'épisode se révèle être aussi novateur pour la suite, il y a vraiment moyen d'obtenir un très bon épisode ...