Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Une bonne 9ème partie, même si je dois avouer que je m'attendais à quelque chose de plus rythmé, et, il faut l'avouer, de meilleur. Alors que tout semblait en fin de partie 8 annoncer une suite sur les chapeau de roues, le fait de changer de setting (L'Egypte !!! J'ai toujours espéré qu'on aurait un épisode là dessus) et d'introduire les caractéristiques et enjeux de ce dernier ralentit pas mal la cadence sur laquelle on était restée dans la première moitié de cette nouvelle partie. Pour un résultat certes pas honteux mais pas des masses concluants pour l'instant dans la manière d'exploiter les possibilités qu'apportent un tel setting.
De même, on n'a toujours pas retrouvé la tension et l'atmosphère des 6 premières parties, alors que sur le papier, tout est là pour. C'est surement du au fait que depuis la partie 6, on ne laisse jamais nos héros en situation de détresse bien longtemps, et les parties s'achèvent toujours alors qu'ils sont à l'abri / en position de force. Aucune menace ne dure vraiment, ni ne s'accumule les unes sur les autres (ici, le fait que l'Alliance Daleks / Moine soit de suite cramée par le Docteur, ou encore le fait que malgré le cliff de fin, Sara et Steven ont réussi (et bien facilement en plus) à échapper aux égyptiens. Au terme de cette partie, seule la menace Dalek est encore présente, et encore, elle est atténuée par le fait qu'elle se repose pour l'instant sur un plan déjà éventé et contré de suite par le Docteur). C'était en fin de compte ça qui faisait le sel des 6 premières parties : les mettre dans des situations désespérées, et en rajouter une couche à chaque fois.
Du coup, la tension, bien que présente, n'est pas aussi solide qu'avant, et ça s'en ressent aussi sur l'ambiance, bien plus légère. En effet, comment s'inquiéter pour nos héros quand ils sont en position de force et que les forces ennemis allant à leur encontre se tirent dans les pattes, mais cette fois alors qu'ils ne maîtrisent la situation comme lors de la première moitié de l'épisode ? Les Egyptiens de cette 9ème partie n'arrivent pas à constituer une menace une seconde quand on voit les Daleks les massacrer aussi facilement, sans qu'ils ne puissent rien y faire. Ca élimine toute tension supplémentaire qu'ils auraient pu engendrer. D'ailleurs, les scènes avec Sara et Steven sont les moins bonnes de la partie précisément car lié à cela.
De même, la plus grande légèreté de l'ambiance sur ces dernières parties se constate par une importante présence d'humour, véhiculé par le personnage du Moine (le coup des lunettes de soleil, c'était juste excellent), et son petit jeu de "Qui sera le plus gros troll ?" avec le Docteur.
Il serait pourtant étrangement déplacé de reprocher cela que le retour du personnage et ce changement de ton ait eu lieu, car c'est du coup précisément ceci, ce qui empêche l'épisode de redevenir aussi anxiogène qu'à ces débuts, qui fait paradoxalement le sel de cette 9ème partie. Ramener Le Moine reste une excellente idée de par ce qu'il peut apporter au récit, et le fait qu'il apporte une vraie vague de fraîcheur au sein de ce dernier. Il est porteur d'excellentes choses dans cette 9ème partie. Par exemple, bien qu'ayant le désavantage d'être éventée de suite, l'alliance entre les Daleks et le Moine est une belle idée qui nous offrent une excellente scène. Et ça permet à William Hartnell de se lâcher comme un petit fou, à manigancer de sales coups à ses adversaires, tout comme l'interprète du Moine qui se fait clairement plaisir.
En bref, une 9ème partie qui à quelques défauts, mais qui est porté de bout en bout par le personnage du Moine et tout ce qu'il peut engendrer comme nouvelles possibilités au sein de ce gigantesque épisode, confirmant définitivement que son retour était une excellente idée, qui revitalise vraiment l'épisode.
De toutes façons, s'il n'y avait eu que les Daleks et une course poursuite continuelle et très premier degré sur les parties restantes (ce qui aurait constitué 5 parties quand même), l'épisode serait devenu chiant et aurait fini par sombrer. C'est certain. C'était donc la meilleur décision à prendre, même si l'on n'a pas encore retrouvé (et peut être qu'on n'y parviendra pas) le niveau des 6 premières parties.