Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Avis sur l'épisode 3.09
Avis favorable | Déposé le 23 mars 2021 à 14:04 |
Cotton fait ici de la guerre de Troie une farce, avec des héros qui ne sont que des crétins lâches coincés dans une guerre vaine et pourtant absolument atroce. Mais le départ de Vicki marque en plus une étape décisive mais au fond assez triste dans l’histoire de la série. (15) |
Avis favorable | Déposé le 11 janvier 2016 à 13:05 |
Ah ouais en effet. L'histoire qui a passé tout son temps à retourner nos attentes concernant une reprise d'un ancien mythe grec en ajoutant des effets de déception et un ton humoristique, préfère dans sa dernière partie... retourner nos attentes d'un retournement d'attente ! Car moi après avoir vu un Achilles qu'on ne voit jamais et con comme un pied, un Ulysse narcissique et ridicule, et des troyens incompétents, on s'attend forcément à ce que la fameuse guerre de Troies après avoir emmené le cheval à l'intérieur de la ville finisse par être quelque chose de complètement différent et ridicule encore une fois... mais non c'est vraiment un pur bain de sang dans les règles de l'art de la tragédie grecque ! Le titre est du coup tout à fait en raccord. Mais c'est bien la seule fois de ce sérial en revanche (sauf pour la partie 2) puisque la BBC a obligé le scénariste à faire des titres très sérieux et formels (XXX of XXX). Le titre original était "Is there a Doctor in the Horse?" qui aurait été hilarant également. Cela me fait cependant demander si on avait pas fait pression sur d'autres aspects de son script, notamment ce ton aussi dramatique ? Est-ce que le scénariste avait vraimen prévu de renverser la situation dans sa dernière partie ?... Cela semble un peu contradictoire. Mais que ça soit voulu ou pas finalement ça ne change rien au fait que c'est dark de manière inattendue et que c'est brillant. L'humour est presque absent dès le départ ce qui donne un ton très grave à l'ensemble. La présence de Katarina à la fin amène un peu d'humour mais c'est bien la seule marque. Seule petite lueur d'espoir au milieu de cet événement historique sanglant : Vicki et Troilus qui se retrouvent et partent dans l'optique de se re-bâtir une vie. Le départ de Vicki pompé sur celui de Susan (même avec les mots du Docteur "I shall miss you child" n'est malheureusement pas aussi bien ni touchant mais il reste efficace et vu que j'ai beaucoup aimé cette Vicki en général (quel dommage qu'elle ne reste pas jusqu'à la fin de saison !) cette fin reste une bonne façon de partir même s'il y avait mieux. The Myth Makers est donc un très bon historical qui permet au genre du pure-histoircal de revenir au top de sa forme après plusieurs épisodes d'absence (bien qu'on ait eu récemment l'excellent The Meddling Monk). Ma Moyenne de cet épisode : 14/20 |
Avis favorable | Déposé le 23 mai 2014 à 03:17 |
Et soudain, l'hilarante farce vira à la tragédie pure et simple. En effet, cette ultime partie de The Myth Makers marque une vraie rupture de ton avec le reste de l'épisode, en nous offrant quelque chose d'incroyablement sombre, limite parfois glauque, qui aime rappeler à quel point la prise de Troie fut une boucherie. On y verra (oui enfin, vous avez compris) entre autres nombres de personnages qu'on aura apprécié au cours de l'épisode périr froidement au cours de cette ultime partie [Pâris ... :( ], ne laissant que les salopards en vie (Ulysse et l'insupportable Cassandre. Leur dernier échange est cependant teinté d'un humour noir absolument génial). Une telle rupture de ton était vraiment risquée, et pourtant, elle est vraiment gérée à la perfection, et c'est quelque chose qui est pourtant loin d'être évident à réussir. L'écriture de cette épisode aura été d'excellente qualité jusqu'au bout, vraiment chapeau au scénariste de l'épisode, Donald Cotton. Dommage qu'il n'ai écrit que deux épisodes pour la série (néanmoins, le deuxième, The Gunfighters, est à venir plus tard dans la saison. J'espère que ce sera de même qualité que pour cet excellent épisode). J'aime également beaucoup le fait que le titre de l'épisode prenne pleinement son sens ici, et la gestion du personnage du Docteur dans cette ultime partie, vraiment très réussie. Après, l'épisode ne perd pas non plus totalement de son côté humoristique, surtout présent au tout début et à la toute fin de l'épisode, notamment grâce à Katarina, ainsi qu'à la tournure parodique que prend dans cette dernière partie l'intrigue Steven/Diomède - Vicky - Troillus (le combat de ce dernier contre Achille est assez drôle dans sa connerie). Et c'est peut être d'ailleurs le seul problème de cette ultime partie. Car The Myth Makers, comme on a pu le percevoir à mesure de son avancement, est finalement bel et bien le grand final de Vicky. Un des compagnons du 1er Docteur que j'aurais préféré et qui aura apporté beaucoup à l'évolution de ce dernier, tout en étant un personnage très sympathique et attachant. Et sa fin laisse un arrière goût amer, parce que si l'aspect très parodique et second degré de son départ colle bien à l'ambiance de l'épisode (ce qui aide à faire mieux passer la pillule de voir un départ au motif strictement identique à celui de Susan celà dit), ça l'est moins vis à vis du parcours du personnage, qui méritait mieux qu'une fin parodique. C'est d'ailleurs moyennement crédible avec le personnage tout de même très ancré dans le fait qu'elle vienne du futur qu'elle puisse se plaire dans une époque si primitive de l'humanité. Mais bon, après tout, c'est comme ça, certes pas le meilleur départ de compagnon qu'on ai pu voir, mais pas non plus le pire. Et puis au moins, l'aspect sombre de l'épisode aura permis à son départ d'avoir un minimum d'aspect vraiment dramatique, comme son tout dernier contact avec le TARDIS, et sa discussion hors champ avec le Docteur dans laquelle elle lui annonce sa décision. Je dois avouer aussi que j'aurais aimé qu'elle reste plus longtemps. J'aimais beaucoup Vicky et je sens qu'elle va me manquer. Même si la nouvelle compange, Katarina, semble annoncer de grand moments de rires, ainsi qu'un personnage très intéressant de part le fait qu'au contraire de Vicky, elle viens d'un passé très lointain, et prend tout ces trucs du futur comme l'illustration des mythes qu'on lui as tant contés. Cependant, malgré ces touches d'humour, c'est bien la gravité qui domine globalement cette incroyable ultime partie, tout comme le cliff final qui laisse nos héros dans une situation très délicate. Quand on sait qui plus est que le prochain épisode est un certain 12 parts nommé "The Daleks' Master Plan", on brûle d'impatience de savoir de quoi il va en retourner ... ---- Bilan Episode 20 : The Myth Makers Je commence à en avoir vu un certain nombre d'épisodes reconstitués (même si c'est loin d'être fini). Généralement, bien que j'aurais préféré les découvrir en mouvement et/ou avec les vraies images du tournage (bien que j'adore les reconstruction animées et que je suis très admiratif du travail effectué sur ces dernières), ce n'était pas non plus du domaine de l'insurmontable, et j'arrivais à faire fit du fait que c'était des reconstitués en me laissant porter par le récit, en fin de compte, même si je préfèrerais bien entendu qu'ils le soient, le fait qu'ils est été perdus n'est pas un si gros fardeau que cela. Marco Polo était une bonne histoire, même si un peu longuette et avec quelques défauts, The Crusade était un épisode moyen et très quelconque, Galaxy 4 était une sombre merde et Mission to the Unknown était sympathique, mais sans non plus être un indispensable. Mais là, avec The Myth Makers, pour la première fois, j'enrage vraiment de l'inexistence de l'épisode. J'aurais voulu découvrir cette histoire sous sa vraie forme, en profiter aussi pleinement que possible et m'extasier sur le travail visuel, apparemment très sympathique, de cet épisode là. Parce qu'il était juste génial sur de nombreux plans. La principale force de The Myth Makers, c'est une écriture d'un génie et d'une finesse rarement vue dans Doctor Who. Le récit, conscient des possibles failles qu'il pourrait rencontrer, décide de jouer avec les codes de sa narration, en prenant une orientation satyrique très bienvenue sur une bonne partie de son épisode, et s'amuse comme un petit fou en jouant sur les détails de cette grande fresque mythologique qu'est la guerre de Troie. La plus grande réussite de l'épisode, constatable dès sa première partie et dont on se délectera tout du long, c'est d'avoir choisit d'humaniser le récit au point d'extraire tout aspect mythique aux événements et personnages de la guerre de Troie : ces derniers sont très humains, avec nombre de défauts impropres aux héros grec tel que décrits dans les textes antiques (Ulysse est un salopard fini et un manipulateur de première, Mélénas est un gros blasé de la vie, Pâris est un vaniteux hilarant, Cassandre une rageuse hystérique, ... même Achille est en fin de compte très benêt, muni par moments d'un courage douteux). On sent que les acteurs s'en donnent à coeur joie, que ce soit le cast de cet épisode, ou bien nos héros qui se trouvent parfois dans des positions fort intéressantes et sympathiques (le Docteur / Zeus, Vicky / Cressida, Steven / Diomède, ...). J'aime d'ailleurs aussi que le titre prenne pleinement son sens, en faisant du Docteur et de ses compagnons les dits faiseurs de mythes. L'opposition entre les héros grecs rendus humains au possible et nos simples mortels d'héros habituels (et oui, rappelons qu'à ce stade, la régénération n'existe toujours pas) déifiés par ces derniers est très bien rendue ... C'était en plus un pari assez osé vu l'époque et le contexte dans lequel était diffusé la série. Et l'épisode va bien plus loin : ne se refusant pas des moments de pur humour noir assez jouissifs (notamment la prédiction finale de Cassandre sur Ulysse), il se permet même un changement de ton radical dans sa dernière partie incroyablement sombre, glauque et grave, en décalage complet avec le ton du reste de l'épisode, qu'il réussit à gérer pourtant avec brio. Quand en plus ce qu'on peut voir de l'épisode met l'eau à la bouche (Le cheval de Troie, les décors et les costumes qui ont l'air bien travaillés, les personnages qu'on adorerait voir bouger, Katarina qui s'annonce être une nouvelle compagne très intéressante, et le départ de cette chère Vicky qu'on aurait tout de même aimé pu voir de nos yeux, quoi qu'on pense de la qualité de ce dernier), on ne peut qu'amèrement regretter que cet épisode n'existe plus, et prier pour qu'il fasse un jour partie de ceux qui retournerons aux archives de la BBC. Un excellent épisode dans la lignée de The Romans, très malin dans sa construction et la caractérisation de son intrigue et de ses personnages, qui en fait un "Historic" de haute facture, fort sympathique à suivre, même dans sa condition de reconstitué. Sans aucun doute le meilleur de la saison 3 pour l'instant. Note de l'épisode (Moyenne des Parties) = 15/20 |
Troilus est très blessé, mais finalement tout va bien par magie ? Euh lol
Et ce départ de Vicky est un peu brutal, on n'aura pas vraiment eu le temps de la connaitre.