Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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Une deuxième partie assez terrible, on ne va pas se le cacher. De la résolution du cliffhanger au cliffhanger suivant, rien n'a de sens.
Je commencerai par quelque chose de pas forcément négatif : pour une créature aussi mal réputée, ce n’est pas SI terrible. Le monstre Kroll en carton pâte n’a rien à envier au monstre du lochness de Terror of the Zygons, entres autres… Le concept d'exploiter une créature géante pour ce qu’elle produit, ça fait un peu Thin Ice (2017). Ça, ce n'est pas une mauvaise idée. Bizarrement, Kroll est un des trucs qui marchent le mieux de l'épisode, et la technique du "split screen" pour le faire apparaître géant, n'a pas si mal vieilli (c'est toujours mieux filmé que le Skarasen).
Le scénar est un enfer sinon. Le contexte politique n’est pas mauvais et la révélation sur la traîtrise du mec censé aider les Swampies avec des armes factices, ça fonctionne à peu près, même si en vrai on s'en fout un peu. Contrairement à la plupart des classiques, il n'y a vraiment AUCUN personnage secondaire mémorable, c'est juste dingue. Tous les Marécageux sont interchangeables, tous les humains aussi.
Le rythme pourrait être plus palpitant : le Docteur et Romana apprennent toute la mythologie de Kroll dans un bouquin complètement sorti de nulle part (que fait un bouquin dans un marécage ???). L'histoire ne tient pas la route et rien n'est subtil.
Le problème est finalement qu'on s'ennuie assez sec. Le monstre Kroll nous sort temporairement de la somnolence. Le Docteur et Romana sont peu présents dans cet épisode pour un épisode classic et pourtant ils ont pas mal de très bonnes lignes :
Cela sauve littéralement l'épisode de la moyenne, ces petits dialogues clairement signés Robert Holmes.
Du mieux par rapport à la première partie, surtout parce que Romana fonctionne mieux avec le Doc que prisonnière, et qu'on a deux idées avec la créature. Mais par rapport à la première partie, cette seconde prouve aussi que l'histoire n'aura rien à dire, avec son lore balancé à la truelle, vraiment insultant.
C'est pas génial, c'est même pas bien du tout, mais cet épisode a tellement mauvaise réputation qu'en vrai, il est juste inoffensif. Pas un Underworld ou un Horns of Nimon d'après moi. Mais pas bon, hein.